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LANDES | PAYS BASQUE​

Le Palmito

L’hôtel historique de Biarritz, situé à deux pas de la petite plage du vieux port (ma préférée), s’est refait une beauté en 2021 grâce à Nina et Aurélien. Dans la famille depuis 4 générations, il fait parti des plus jolies adresses biarrotes.

Le couple a non seulement refait toute la déco (qui est magnifique) mais a aussi souhaité diversifier l’offre. En plus de sa situation géographique idéale pour profiter visiter Biarritz et les alentours, on y trouve tout ce dont on a besoin !

L'hôtel familial

Concernant les hébergements, le Palmito en propose trois sortes afin d’accueillir tout le monde ! Couple, famille, bande de copains, etc. 

Des dortoirs avec lits capsules qu’on peut louer en solo (c’est ceux que j’ai testé lors de le stage photos organisé là-bas) avec salle de bain.

Un appartement en rooftop avec deux chambres, deux salles de bain (on attend jamais pour la douche au Palmito !) et une cuisine.

Et enfin des chambres privatives toutes mignonnes pour 2 ou 4 personnes (dont certaines avec vue océan).

Ok la déco est canon, mais Nina et Aurélien ont surtout pensé l’hôtel pour que tout soit facile…

A l’entrée, on retrouve à la location les planches de Color of Surfing (super concept store / coffee shop trop mignon de Biarritz) shapées par les meilleurs !

Et l’accueil y est aussi chaleureux que la déco est un mélange de cocooning et de tropiques !

Mais attendez, je ne vous ai pas tout dit… Ils se sont aussi attaqués au restaurant et ont créé un concept sur mesure : le Food Market du Palmito.

Le Food Market

Il suffit de faire deux pas pour être de l’autre côté de la rue et se retrouver dans une ambiance ‘aloha’ pour petit déjeuner, déjeuner ou dîner (il y même un tiki bar !).

Ici 6 stands proposent de la street food de qualité, du burger à l’asiatique en passant par le mexicain !

L’ambiance y est tout aussi incroyable et les deux restos que j’ai pu tester délicieux ! L’avantage d’une food court, c’est que vous pouvez venir à plusieurs et commander chacun où vous le souhaitez. Encore une fois, il y en a pour tous les goûts. La commande se fait facilement sur son téléphone de manière à pouvoir jongler entre les restos.

Le Palmito

Corse : Bavella

La route pour Bavella est canon, on traverse une forêt de pins (malheureusement le lac de l’Ospédale était asséché, c’était impressionnant de voir toutes les cimes des pins coupés pour le créer). En arrivant on a été bien surpris de voir les dizaines de voitures partout nous qui étions habitués à avoir la Corse quasi pour nous tout seuls (mais jour férié et il y avait un rassemblement d’Alpines). 

On s’est garé au resto le temps de boire un chocolat chaud et que le monde se dissipe un peu et puis on est allés se mettre sur le parking d’en haut, non sans mal. On a passé la fin de journée à chiller dans le van (les températures étaient bien fraîches, même Padmé ne voulait pas sortir).

Le lendemain matin, il faisait bien frais donc on ne s’est pas pressés à sortir du lit, jusqu’à ce que le soleil perce et là c’était magique, la vue était folle et j’ai affronté le froid pour quelques photos…

La boucle du trou de la bombe

Ce nom de randonnée haha… Vu qu’il ne nous restait pas énorme de temps avant la tombée de la nuit, on a décidé de partir sur celle-ci ! Le chemin est facile et il n’y a pas trop de dénivelé, ça se fait en 2h. On traverse une belle forêt de pins avec de temps en temps des points de vue magnifiques sur les aiguilles de Bavella. En lui même le trou de la bombe n’est pas des plus impressionnant mais la balade est vraiment mignonne. Il y avait pas mal de familles avec des enfants.

Au retour on s’est fait à manger au van, il faisait encore beau et c’était agréable d’avoir retrouvé le soleil. Mais ça s’est vite couvert. Le brouillard a envahi le parking. Quand la nuiT a commencé à tomber on a flippé, Padmé n’était pas rentrée et vu le froid ça ne lui ressemblait pas… (et il y avait un chien apeuré et maigrichon qui errait sur le parking et que je n’ai jamais réussi à approcher).

Après une bonne demi-heure à crier son nom partout et à faire le tour à la lampe dans le brouillard avec une boîte de thon à la main, je suis repartie au van me laver les mains et qui je vois qui me miaule « bah qu’est-ce tu fous j’ai froid »… Padmé. Elle nous a fait une belle frayeur ! C’est aussi la vie en van avec un chat aventurier, il faut apprendre à lâcher prise (si vous n’aviez pas suivi l’histoire, son traceur GPS nous a lâché en arrivant sur l’île, ça a été dur de la lâcher partout où on allait mais on ne se voyait pas lui faire passer des vacances enfermée dans le van).

Le lendemain matin c’était notre dernier jour, enfin avant-dernier mais on ne voulait pas prendre de risque par rapport au ferry et se rapprocher de Bastia, le plan était donc d’aller passer la dernière nuit à Nonza. 

Sur la route on est passé faire quelques photos du village Aghione où ma tatie a grandi. Elle voulait à tout prix une photo du four à pain haha. On a mis mille ans à le trouver. Des gens du village nous ont aidé en appelant leur grand-mère ! On a finalement eu notre photo (que je vous épargne !) et on a continué le chemin vers Nonza…

On voyait le ciel se couvrir au loin et ça n’a pas manqué, arrivés là-bas le vent s’est levé et il a fait un gros orage. On est restés au chaud dans le van et on a enfin pris une douche (il faisait beaucoup trop froid à Bavella !). C’était magnifique mais ça annonçait une belle tempête que j’ai plus que subi durant la nuit sur le ferry, mamaaa… Je me suis rarement senti au mal, on avait pris une cabine en dernière minute donc on s’est retrouvé la dernière à l’avant du bateau et la plus proche de l’eau. Je pensais pas que des bateaux aussi gros pouvaient tant bouger ! Mais tout s’est bien terminé, sans même un vomito ! Ce sera le mot de la fin pour ce voyage, ne me remerciez pas !

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Corse : de Porto à Bonifacio

Nous voilà à ce qui je pense (je dois encore débattre avec moi-même) a été mon coup de coeur de ce voyage ! On m’en avait parlé et rabâché les oreilles, du coup prudente, je n’en attendais rien… Et j’en ai pris plein les yeux ! 

La route des calanques en elle-même vaut le détour, on l’a parcouru en long et en large au coucher du soleil tellement c’était incroyable (je pense d’ailleurs que c’est une des plus belles pause pipi de Padmé, la preuve en photo juste en dessous). Il était de toute façon trop tard pour faire quoique ce soit, on s’est laissé porter jusqu’à la nuit.

Randonnée sur l'ancien chemin des muletiers

On est partis au petit matin pour une courte randonnée sur l’ancien chemin des muletiers, juste au-dessus du spot dodo qu’on avait trouvé.  On traverse le stade municipal de Porto, on passe une petite passerelle et on grimpe dans la forêt avant de se retrouver sur le fameux chemin. Il est super agréable (limite pavé) et avec un beau point de vue incroyable. Tellement qu’on s’est dit qu’on reviendrait pour le coucher du soleil ! 

Normalement le retour se fait par la route mais ça craignait avec Leia, on a donc rebroussé chemin avant de descendre trop bas. Sur le retour on a bifurqué pour faire le début de la rando des Roches Bleues mais finalement ce n’était que de la montée dans une forêt de pins, certes très jolie, mais on n’avait pas le temps d’aller plus loin pour être à l’heure au bateau !

Balade en bateau dans les calanques de Piana

On a déjeuné au van avant de descendre au petit village de Porto, là où nous attendait notre bateau. Je me suis bien renseignée avant de réserver, même si le site a l’air très fréquenté, j’ai l’impression que les compagnies font attention, le nombre est limité, etc. On a choisi Corse Adrénaline (qui nous a d’ailleurs appelé pour nous prévenir que comme il y avait peu de monde ils avaient regroupé avec une autre compagnie pour ne pas faire sortir plusieurs bateaux inutilement ce qui est plutôt cool !). J’aurais préféré un moyen de transport plus nature mais avec Leia on était obligés de prendre un bateau ‘rigide’.

La balade était vraiment cool, on commence avec les calanques de Piana, on rentre dans des grottes, on passe entre les roches, l’eau est turquoise même à l’ombre. On a découvert le petit village de pêcheurs au pied des falaises de Piana. Ils ont construit avant que ce soit interdit, ils ont donc le droit de les garder mais interdiction de les louer ou de les vendre et si pas d’héritier ça revient à l’Etat (ou à la municipalité, je ne me souviens plus, ne m’embauchez jamais comme guide).

Ensuite on est partis à la réserve de Scandola, très jolie mais moins époustouflante que le début de la balade. Pour finir on est allés passer une heure au petit village de Girolata, accessible que par la mer ou à pieds. C’était super mignon, tous les restos étaient fermés, on est montés en haut du village puis sur la falaise. J’ai adoré ! C’était la bonne surprise car je ne m’y attendais pas du tout.

Leia. Fidèle à elle-même où qu’on soit.

Dernier instants à Ficajola

Le lendemain matin, on a repris la route en direction du Sud. Le plan initial était de finir ici notre roadtrip sur la côte et de filer dans les montagnes. Mais je dois avouer que l’eau turquoise et les températures douces malgré octobre me faisaient tellement de bien au moral qu’on a décidé de prolonger et de monter en altitude seulement pour la fin du séjour. 

Mais avant de quitter Piana et ses fabuleuses calanques, on a fait un stop au fameux petit village de pêcheurs qu’on avait aperçu en bateau.

Tizzano

Petit arrêt express sur notre route : le village de Tizzano. Je pensais que c’était hyper rustique, style vieux village de pêcheurs mais pas du tout. Ça fait plus station balnéaire qu’autre chose. Mais pour une fois on a trouvé un resto ouvert ! On s’est garé sur le petit parking à côté de la plage et on est allés boire un verre et manger une glace.  Ce n’était pas aussi fou que tout ce qu’on avait vu mais j’ai quand même adoré cet endroit. C’était tout paisible, une petite sensation d’être loin de tout, la plage pour nous toutes seules avec Leia à deux pas du van. Bref, ça méritait quand même une petite aparté dans cet article.

Sur la route pour Bonifacio, on a fait un stop rapide par Roccapina mais il y avait beaucoup de monde et de vent, pas le courage de passer sur la plage de l’autre côté, on a déjeuné rapidement et on a tracé.

Bonifacio

On est arrivés pour le coucher du soleil et c’était fou de découvrir la ville perchée sur ses falaises blanches dans un décor tout rosé. On a voulu trouver un camping mais ils étaient tous fermés (ça commencait à être compliqué pour mes cheveux), et ce n’était pas plus mal car on s’est trouvé un spot de folie sur les falaises avec une vue incroyable sur Bonifacio.

Le lendemain matin on s’est levé tôt pour découvrir la ville avec une jolie lumière mais c’était clairement pas fou. La haute-ville est un peu à l’abandon et pas très jolie, on a voulu y prendre le petit dej’ mais rien ne donnait envie. On est donc redescendu au port où les resto commençaient à peine à ouvrir et faire leur ménage, avec les livraisons de produits. On a alors décidé de rendre cette matinée utile à défaut d’être incroyable : laverie, courses, etc.

Après ça on a rejoint une plage magnifique en bas des falaises, c’était beau mais il y avait énormément de monde. Leia était ravie de pouvoir se baigner, on y est restés jusqu’en fin d’après midi avant de retourner à notre spot en haut des falaises pour la nuit.

Après avoir pris le petit déjeuner, on est allés marcher un peu plus loin vars la plage de Saint-Antoine. Il faut peu de temps pour atteindre la fameuse grotte mais à cette période de l’année difficile d’avoir du soleil qui passe à l’intérieur, ça doit être plus impressionnant en été (mais aussi plus bondé).

On a ensuite pris la route des montagnes en passant par la baie de Rondinata mais le ciel tait tout voilé, l’hiver commençait à arriver tout doucement, on a donc laissé tomber nos plans d’aller voir la plage Saint Giulia, on est passés dans Porto-Vecchio sans s’arrêter et nous voilà à Bavella…

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Mouvement Collective

Installée dans la zone Larrigan à Seignosse, le studio de pilates Mouvement Collective a été créé par Maëva en 2021. C’est mon coup de cœur sportif à mon arrivée dans les Landes, impossible alors pour moi de ne pas vous partager cette adresse et vous inciter à aller tester un cours lors de votre passage dans la région.

Et je parle de studio de pilates mais ce n’est pas que ça… Maëva y propose également des cours de Gyrotonic, seul ou en duo. Si vous ne connaissez pas, ce sont des machines munies de câbles et poulies qui imitent la résistance de l’eau et permettent un travail en profondeur sur tous les muscles.

Je ne vais pas vous mentir, la première chose qui m’a attiré dans ce lieu que j’adore, c’est sa déco à la fois épurée et cocooning. J’ai flashé sur le compte Instagram et j’ai filé direct tester un cours. Et je dois dire que ça a complètement changé mon quotidien. Avec mon boulot mon dos prend cher (ok, je n’avais tout simplement pas assez d’abdos mais ça c’était avant !) et les cours de Maëva l’ont sauvé !

Vous pourrez également y retrouver des cours de yoga (dont du prénatal) et différentes professeures toutes géniales. Et si tout ce que je viens de vous montrer vous a convaincu mais que vous n’êtes pas par ici, sachez qu’il y a aussi régulièrement des retraites autour du surf ou de la randonnée qui sont organisées !

Mouvement Collective

Beach House

Direction le Pays Basque et plus particulièrement Anglet. Face à la plage des Sables d’Or à la Chambre d’Amour, on y retrouve le restaurant Beach House.

Grande terrasse face à l’Océan, intérieur chaleureux et piscine kidfriendly (le plancher de la piscine peut se monter !), tous les espaces ont été décorés avec tellement de soin qu’il est difficile de choisir où on va déguster son repas…

Niveau ambiance, il y en a pour tous les goûts ! Déjeuner sous les parasols le midi, pool party et cocktails le soir (en saison) ou dîner dans une ambiance cosy…

On a pas encore eu l’occasion de tester leur brunch ni leurs cocktails mais j’ai pu y manger rapidement un midi et laissez-moi vous dire que c’était délicieux !

Les plats sont faits maison avec des produits frais.  Une cuisine entre terre et mer avec pour certaines recettes des petites touches asiatiques. Il y a peu d’options végé (une entrée et un plat) mais elles sont tellement bonnes qu’elles se suffisent à elles-même. La carte est en ligne vous pouvez facilement vérifier que ça vous convient avant d’y aller.

En saison, vous pouvez également venir boire un verre au boat bar après la plage !

Beach House

Corse : des Agriates à Calvi

Après quelques jours à sillonner le Cap Corse, direction Saint-Florent, point de chute pour découvrir le désert des Agriates. Premier est seul camping du séjour, on est arrivés tard et on avait pas envie de galérer. Mais peut-on vraiment appeler ça un camping vu qu’il était déjà fermé et qu’on a du se doucher à l’eau froide à la lumière de nos téléphones ? 

Après une bonne nuit de sommeil et la visite de quelques sangliers, nous voilà partis pour le port de Saint-Florent. Le désert n’étant pas accessible en voiture, l’idée était de faire l’aller à pieds en mode rando et de rentrer au coucher du soleil en bateau pour ne pas avoir à marcher le long des falaises de nuit. Il ne restait qu’une compagnie qui assurait la navette et la dernière était à 16h. On s’est donc motivés à tout faire à pieds en rentrant avec la nuit et nos lampes torche si besoin.

Après un crochet pour acheter deux sandwichs, on a rejoint la Plage de Fornali par une piste (Sullivan passe partout !), départ de randonnée pour le sentier du littoral.

Le sentier du littoral

Dès les premiers mètres on a été émerveillés. Le sentier borde la mer et offre un accès à toutes les petites criques de sable blancs et d’eau turquoise. C’était fou et ça donnait envie de s’arrêter à chaque mini plage. Mais on avait très envie de voir la plage du Lotu et on savait qu’il ne fallait pas tarder si on voulait faire l’aller/retour sans rentrer trop tard, même si le chemin, du moins la première partie) est très facile et n’aurait pas posé de souci de nuit avec des lampes.

On a mis 2h30 pour rejoindre la plage du Lotu, malheureusement à notre arrivée le temps s’était couvert et la mer était toute agitée, contrairement à toutes les plages qu’on venait de passer, il n’y avait pas ce petit goût de Caraïbes. On a englouti nos sandwichs et on a décidé de se remettre en route, la plage de Saleccia était encore loin et si on avait prévu de la faire au départ, on s’est dit qu’avec un ciel tout gris et la mer agitée, on allait sûrement être déçus. On a donc fait le retour assez tôt (15h30) et on a eu la chance d’avoir le soleil qui nous a rejoint pour la dernière partie. Leia a je pense adoré sa journée, entre randonnée et bain dans une eau cristalline toutes les 5 minutes.

A notre retour Padmé nous a rejoint pour faire un coucou très furtif et est retournée chasser les grenouilles dans la végétation. Le parking était quasi désert. On s’est mis en retrait avec le van, une douche avant qu’il fasse trop nuit, un repas rapide et au lit ! Tout le monde était morts.

Traversée des Agriates

On est partis au petit matin rejoindre l’Île-Rousse par la départementale qui traverse le désert des Agriates et les paysages étaient encore une fois grandioses. Je pense qu’au coucher de soleil ça doit être incroyable.

L'Île Rousse

L’Île-Rousse était la première (et rare) ville qu’on a faite ! On a vite fait le tour des ruelles principales (qui sont super mignonnes) puis on a craqué pour des pizzas avant de reprendre la route en direction de Calvi.

Calvi

Je  ne savais pas du tout à quoi m’attendre et j’ai découvert en arrivant le petit morceau de ville fortifié. On s’est baladé dans les ruelles (pour changer)  et on a fait une pause rapide dans un petit café trop mignon pour boire un jus le temps que Julien réponde à quelques messages de boulot importants avant de reprendre la route !

Après une nuit en bord de plage (le côté hors saison nous a permis de dormir sur des spots géniaux), on a pris la route direction Porto et Piana. Sur le chemin, on a fait un détour par la Vallée du Fungo et ses piscines naturelles. Il y a des accès tout le long de la route et des parties plus ou moins jolies. On s’est arrêté au niveau de roches ocres et l’eau était cristalline. Leia était fan (mais tremblait qu’elle n’en pouvait plus), on a fait trempette une petite demi-heure et on est repartis pour une de mes parties préférée du voyage ! Affaire à suivre…

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Voyager avec ses animaux

Comme vous le savez sûrement, Padmé et Leia nous accompagnent dans toutes nos aventures depuis 2021. Si la décision de prendre un chien était mûrement réfléchie, celle d’avoir un chat nous est un peu tombée dessus… Cette petite boule de poils a traversé un soir de juin devant Sullivan alors qu’elle n’avait pas encore 2 mois. Quand je l’ai récupéré dans le fossé, j’étais bien loin de m’imaginer qu’on allait la garder. C’étant sans compter le coup de foudre de Leia, le craquage de Julien et moi qui n’est aucune raison lorsqu’il s’agit d’animaux.

En réalité, durant les 2 jours où on lui cherchait activement une famille, outre le fait de s’y attacher comme jamais, on a aussi pu observer un petit chat très adaptable et qui avait l’air de vivre sa meilleure vie sur la route. Ce que je pensais compliqué s’est avéré au final complètement fluide et pour rien au monde je ne reviendrai en arrière.

Si chaque animal est différent et que le plus important reste bien sûr leur bien-être et donc d’être à l’écoute de leurs besoins, j’avais envie de partager avec vous comment on s’organise pour qu’elles vivent leur meilleure vie sur les routes avec nous !

RIP les fleurs séchées dans un van quand on a un chat.

Vivre en van avec son chat

01. La route

Beaucoup de chats ne supporte pas les transports. De notre côté on a eu la chance de trouver Padmé alors qu’elle était encore minuscule. Dès le lendemain on avait beaucoup de route qui nous attendait et on appréhendait un peu. Finalement elle a dormi comme un bébé tout le long.

Maintenant elle a pris l’habitude de se glisser sous la couette dès qu’on met le contact. Je suppose que ça la protège du bruit et des vibrations.  Les fois où on a du prendre une voiture, on l’a trouvé moins à l’aise et elle avait tendance à miauler, on a alors recréé cet environnement protecteur avec son sac à dos  (dont je vous reparle plus bas) et tout s’est finalement bien passé.

Si votre chat est adulte je vous conseillerai d’y aller petit à petit et d’essayer de lui créer un petit cocon où il pourra se sentir en sécurité.

02. La propreté

Une des choses les plus importantes pour les chats ! Du coup, l’apprentissage de la propreté est facilité, voir inutile. Padmé a attendu le lendemain que j’aille acheter de la litière versée dans une bassine de fortune pour faire ce qu’elle avait à faire.  Du coup là aussi, on s’est vite rendu compte qu’il n’y aurait aucun souci.

Dès le début, elle a passé beaucoup de temps avec nous dehors (autour du van ou en balade), du coup elle a pris l’habitude de faire ses besoins à l’extérieur. Ce qui je dois dire est très pratique !

Mais comme il peut nous arriver d’être dans le van assez longtemps sans sortir, ou de devoir la laisser seule plusieurs heures, on préfère assurer le coup avec une litière. Cette dernière sert aussi la nuit pour être sûrs qu’on est pas réveillés à 6h du mat’ par un petit chat pressé de sortir.

Celle qu’on a choisi prend très peu de place et peut se replier lorsqu’on en a pas besoin. Elle se ferme également en entier et peut donc se transporter facilement (par exemple quand on prend le ferry ou qu’on doit dormir une nuit à l’hôtel). On utilise des granules naturels et il n’y a aucune odeur. 

03. La liberté

Il était inpensable de se dire qu’on allait avoir un chat enfermé dans 5m2 à longueur de journée. Quand on a pris la décision de la garder, on s’est aussi dit qu’on l’habituerait à nous suivre partout.  Les premiers mois elle était tout le temps attachée avec une longue longe, que ce soit autour du van ou en balade, puis lorsqu’on l’a sentie suffisamment autonome, on a commencé à la laisser en liberté (vers 6 mois). Ça demande du lâcher prise et beaucoup de confiance, mais aussi quelques précautions.

Lorsqu’on l’a eu, elle était vraiment minuscule mais il fallait pouvoir la sortir et l’habituer rapidement à être en laisse. On a donc filé dans une animalerie pour acheter le plus petit harnais qu’on trouvait. On l’a ensuite bidouillé car il était encore bien trop grand et on lui a mis tout en jouant dehors, en lui donnant du thon, bref plein de petites choses pour qu’elle pense à autre chose. En une journée c’était réglé et elle n’a jamais râler pour le mettre, ou on a jamais senti que ça puisse la gêner. Au contraire, elle l’associe à l’extérieur et vient le réclamer le matin !

Une seconde chose qui nous paraissait indispensable pour qu’elle puisse profiter de sa liberté où qu’on soit sans nous ronger les sangs était un traceur GPS. J’ai cherché le plus petit du marché, mais aussi celui qui me paraissait le plus efficace même dans des zones peu couvertes et qui pouvait servir dans toute l’Union Européenne : Weenect. Il est attaché à son harnais dès qu’elle sort et l’application nous permet de connaître sa position en temps réel mais aussi de la faire sonner. C’est vraiment une grande tranquillité d’esprit.

Et pour finir, parlons du rappel ! Même si ça reste un chat et qu’elle n’en fait donc qu’à sa tête par moment, on lui a rapidement appris son nom en l’appelant dès qu’on lui servait des croquettes, puis régulièrement lorsqu’elle était dehors pour lui donner du thon. Maintenant on essaie de garder un bon équilibre entre les moments où on l’appelle pour la faire rentrer et ceux où c’est juste pour manger un bout de thon, jouer et la laisser repartir, ce qui permet qu’elle n’assimile pas le rappel à une privation de liberté mais à des choses agréables.

Il est vrai que depuis qu’elle voyage avec nous, nos habitudes quotidiennes on un peu changé pour ce qui concerne le camping sauvage. Là où avant on dormait n’importe où, maintenant on fait attention que ce soit safe pour elle (en particulier avec les routes, parkings, etc). Du coup on se retrouve plus souvent en campings qu’avant. Mais je le vois de manière plutôt positive : on a découvert les campings à la ferme et les aires naturelles et j’adore. On garde le côté nature mais on a gagné en confort, c’est un petit budget en plus mais qui a fait du bien à toute la famille.

On la laisse vagabonder à chaque spot, qu’on soit en camping ou dans la nature et elle ne part jamais loin. Son point de repère est vraiment le van, elle revient régulièrement nous faire un coucou mais aime passer ses journées dans la végétation. Elle revient tous les soirs dès qu’on ouvre le lit pour dormir avec nous (au début on ne lui sortait les croquettes qu’à ce moment là de la journée pour être sûrs qu’elle aurait envie de revenir, maintenant on lui donne quand elle a envie parce qu’on a vu qu’elle revenait plus pour nous, ou le lit… Que pour manger !).

04. randonner avec un chat

Dans les activités qu’on ne voulait pas sacrifier, il y avait bien évidemment la randonnée. On a rapidement trouvé une solution en la prenant avec nous (dès les premières semaines pour l’habituer) ! En effet, ça aurait posé souci de la laisser dans le van toute la journée, à la fois parce qu’elle aime bien trop être dehors et surtout en cas de journée chaude.

Par sécurité (rencontre avec des chiens, coup de stress, etc) elle est toujours attachée lorsqu’elle nous suit. Dès qu’elle fatigue ou qu’elle n’a plus envie, on la met dans son sac à dos qu’on laisse ouvert (il y a une sécurité) afin qu’elle puisse profiter comme elle a envie, dormir ou regarder le paysage. Le modèle que j’ai choisi est top car il a le même système d’attaches qu’un sac de rando et vient reposer sur les hanches le poids est donc bien réparti. Il nous sert aussi si on va au restaurant avec elle ou n’importe où où elle a besoin de se sentir chez elle et en sécurité.

Vivre en van avec son chien

01. La sociabilisation

Voyager ou vivre en van avec son chien implique que vous allez croiser beaucoup d’humains, mais aussi beaucoup d’autres chiens, des chats, des poules, des chèvres et j’en passe. Il est donc indispensable à mes yeux d’avoir un bien éduqué et sociable. A vrai dire je trouve ça important même sans la vie en van mais c’est un autre débat…

Malheureusement c’est ce point qui nous a retenu d’adopter un chien plus âgé en refuge avec qui il y aurait sûrement eu un long travail à faire. Avoir un chiot nous a permis de la plonger dans le grand bain dès le départ (bien que le confinement soit arrivé à ce moment-là, oups).

Elle sait qu’elle ne doit pas aller se balader seule sauf si on l’y autorise, ce qui permet de ne pas avoir à l’attacher lorsqu’elle est en dehors du van, elle revient au pied dès qu’on lui demande et ignore les autres animaux sauf si on lui dit qu’elle peut aller jouer avec. Ces différents points me paraissent essentiels au bien-être d’un chien qui va voyager en van : pas de mise en danger en vagabondant, pas de conflit…

Tout ça nous permet également de la prendre partout avec nous (boutiques, restaurants, chez les clients, etc). On y reviendra, mais laisser ses animaux seuls dans un véhicule peut s’avérer dangereux donc c’est un point vraiment très important pour nous de pouvoir les prendre PAROUT.

02. LES ENDROITS AUTORisés

Sauf que… Ils ne sont pas autorisés partout. Effectivement. Même si on a la chance d’habiter dans une région hyper dogfriendly, il nous arrive d’être confrontés à des interdictions.

Dans les parcs nationaux tout d’abord. Il est important de vérifier que les chiens sont autorisés avant de partir en randonnée.  Vous pouvez facilement trouver l’info sur le net ou en appelant les offices de tourisme.

Sur les plages ensuite. Si en hors saison il n’y a généralement pas de souci, en été beaucoup de plages sont interdites aux chiens. Il faut alors trouver des coins un peu plus sauvages, y aller tôt le matin… 

C’est aussi pour qu’il n’y est pas de plus en plus d’endroits où les chiens sont interdits qu’il est primordial à mon sens de bien les éduquer. Et de RAMASSER LEUR CACA. 

03. La propreté

On vient de voir pour l’extérieur, parlons de l’intérieur…  Un des trucs qui m’inquiétait un peu en vivant dans un si petit espace (blanc…), c’était l’état de mon van post-chien. Et je dois dire qu’en réalité ça n’a jamais posé souci. 

On a la chance d’avoir une race avec les poils auto-nettoyants et qui d’ailleurs ne les perd pas beaucoup. Lorsqu’il pleut on a une serviette microfibre qu’on met par terre et ça s’arrête là. De manière générale, entretenir un si petit espace, avec ou sans chien se fait très facilement et rapidement.

Avoir un animal en van

01. La chaleur

S’il y a bien un élément à prendre en compte lorsqu’on voyage avec ses animaux, c’est la chaleur. C’est quelques chose qui me fait extrêmement peur donc on est très prudents. Et c’est aussi pour ça qu’il est important de pouvoir facilement prendre son animal avec soi en journée.

On a trouvé des petits accessoires pour le van qui permettent de laisser passer plus de courant d’air : des grilles d’aération sécurisées pour les différentes fenêtres (avant et latérale).

Dans tous les cas, on joue toujours la sécurité et on fait nos courses tôt ou tard si la journée est chaude, on se gare dans des endroits frais et on essaie de vivre un maximum dehors. Il reste important de connaître les gestes de premiers secours en cas de coup de chaud.

02. Leur faire une petite place

Il faudra bien sûr sacrifier un petit bout d’espace pour leurs affaires, en particulier les croquettes. On les stocke dans plusieurs boîtes hermétiques ce qui permet de tourner et de les ranger plus facilement.

On a ensuite un petit tapis pour chacune qui est un peu leur repère ‘dodo’ ainsi qu’une trousse de secours avec le minimum : collyre, désinfectant, Betadine et tire-tiques. Et des petits jouets pour chacune (pour les chiens je recommande ce frisbee qui se range super facilement et est ultra solide).

03. Le passeport

Si vous voyager hors France pensez à vérifier leurs vaccins (certains campings le demandent aussi) et à leur faire faire un passeport. Toutes les infos sur ce document ici.

Si voyager en van avec ses animaux de compagnie demandent quelques aménagements et mini-sacrifices, ces derniers ne pèsent pas lourds dans la balance du bonheur que ça procure ! Il ne se passe pas une journée sans qu’elles ne nous fassent rire, fassent un truc ultra-mignon (la mémoire de mon téléphone en patie) ou qu’on reçoive une énorme dose d’amour au réveil. Ça nous pousse à aller se balader chaque jour, découvrir les environs, choisir des spots nature… Bref, c’est non seulement possible mais aussi un gros kiff au quotidien. J’ai conscience qu’on a été très chanceux, que ce soit pour l’une ou pour l’autre, de les avoir bébés alors qu’on était déjà en van, c’est de suite devenu leur normalité. Mais je suis sûre qu’avec un temps d’adaptation, autant pour vous que pour eux, vous trouverez comment partager des moments ensemble, pour un week-end, des vacances ou toute une vie sur les routes ! N’hésitez pas à venir en parler avec moi sur Insta si vous avez des questions !

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Le Surfing

Le petit bijou de la plage des Estagnots à Seignosse ! Le Surfing Since 1988 est un restaurant aussi beau que bon… En terrasse ou en intérieur on s’y sent bien et surtout, on y mange des plats cuisinés avec amour. Connu pour leur brunch à volonté et leurs soirées, il ne faut pas y manquer d’aller y faire un tour le midi.

Le Surfing

Le Cap Corse

Nous y voilà. Après quatre tentatives (virus mondial, accident de Leia et moteur de Sullivan qui lâche à une semaine du ferry…), la cinquième fut la bonne. Un départ un peu chaotique avec une boîte de vitesse qui casse a mi-chemin, une nuit dans un garage automobile, un gros billet pour les réparations, on aura réussi à arriver au port 20 min avant le départ du bateau. L’aventure commence…

Tamarone

On se fait réveiller à 5h pour une arrivée à 6h, le temps de prendre une douche rapide et de re-empaqueter nos affaire, on file au van et on profite d’un petit moment tranquille avant que les autres passagers n’arrivent pour ranger un peu. Lorsqu’on sort du bateau, on prend la route en direction du Cap Corse, il fait encore nuit noire. Les premiers kilomètres traversent des villages et ne semblent pas fou alors on continu jusque’à un endroit plus sauvage pour regarder le soleil se lever. Il fait très couvert, ce ne sera pas le sunrise dont on a rêvé mais on est tellement heureux d’avoir posé les roues de Sullivan sur le sol corse que peu importe.

Je m’étais noté une petite plage tout au Nord mais il faut passer par un chemin de terre bien cabossé. pour y arriver En temps normal je suis toujours partante mais avec tout ce qui s’est passé, un peu moins. Julien y va en me faisant croire qu’il est serein, en vrai je sais qu’il fait ça car il ne faut pas être deux à perdre confiance en Sullivan.

Au final c’était la meilleure décision, on est arrivés sur la plage de Tamarone déserte avec une mer bien agitée. On a garé le van pour avoir la meilleure vue. Julien a essayé de travailler mais il est vite tombé de sommeil. On est parties avec Leia faire un bout du chemin des douaniers qui était plutôt ravie de son début de vacances.

On a repris la route en fin de journée pour rejoindre le village de Barcaggio où le parking en bord de plage est autorisé (et gratuit en cette saison) pour passer la nuit.

Barcaggio

On ne va pas se promener bien loin, Padmé s’est fait une grosse frayeur sur la plage avec des chiens, on préfère rentrer se mettre au calme. Le soleil se couche très tôt (18h30) et on prévoit de faire de même !

Le lendemain matin, on part en balade jusque’à la Tour à mesure que le soleil décide à sortir le bout de son nez. On découvre cette fameuse eau turquoise des criques corses (ça donne tellement envie de s’y baigner !).

On reprend ensuite la route et on fait un petit stop au port de Centuri en espérant y trouver un resto ouvert à presque 15h. Ce petit village de pécheurs est trop mignon et pour le plus grand bonheur de nos estomacs, on peut y manger. Il n’y a plus grand chose à la carte, je sors de ma zone de confort et de mon végétarisme pour prendre un ‘burger de la mer’, sans regret.

On se dépêche de prendre la route pour arriver avant le coucher de soleil sur la fameuse plage de sable noir. Mais c’est sans compter sur la beauté folle des paysages et de cette route qui longe la mer. Le versant ouest est définitivement incroyable. On décide de sortir le drone pour faire quelques images. On profite et finalement on arrive à temps pour un timide coucher de soleil sur la plage. Ce n’est pas du sable noir mais des galets gris dûs à la carrière juste à côté.

On peut acheter des jetons au restaurant proche du parking et recharger les bidons à une borne d’eau. Le temps de faire quelques photos et vidéos et il fait déjà nuit, on mange, une douche et je m’endors…

Albo

Le grand parking est désert (il y a quelques vans garés juste derrière dans la végétation, on se sent à la fois moins isolés sur le parking en contre-bas à la vue de tout le village perché sur la falaise et seuls au monde) et on peut laisser Padmé vadrouiller. Après un petit dej’ tranquille, je pars me promener avec Leia sur la plage alors que le soleil sort de derrière les montagnes et je me ressens enfin ce sentiment d’exploration et de découverte avec un paysage de fou, les galets gris sont devenus bien noirs au contact de l’eau et c’est magnifique.

Je suis allée chercher mon maillot pour me tremper avec Leia et je me suis encore émerveillée devant le paysage avec cette mer bleue toute calme et ce dégradé de montagnes en fond. Vraiment j’ai rarement vu aussi beau. Julien travaillait au van et nous a rejoint pour le déjeuner.

 

Après ça on décide de filer en direction de Nonza. La route côté ouest est incroyable et on pousse des « woaw » à chaque virage. Quand on y est 2h avant le coucher de soleil c’est la folie. On est partis au village pensant que la boulangerie serait ouverte. On est monté jusqu’à la tour puis on s’est posé au café de la plage, absolument trop mignon pour boire une citronnade et prendre un goûter. Puis à 17h on s’est rendu compte que la boulangerie n’allait en fait jamais ouvrir. Mais aucun regret, ce n’était pas prévu de découvrir le village et il en vallait pourtant la peine (ne serait-ce qu’un petit quart d’heure).

 

Nonza

Le réveil fut moins agréable que prévu avec un camion et deux vans qui ont débarqué pour un tournage de clip. J’étais deg, on venait de sortir Padmé et on avait prévu de partir à Saint-Florent juste après un rdv de Julien sauf qu’avec tout ce bordel et le groupe électrogène c’était mort pour qu’elle revienne.

J’avais le cafard de me dire qu’on allait ‘rater’ une journée et en même temps je n’avais absolument pas envie de quitter ce spot fou. Je suis allée profiter de la plage et me suis retrouvée dans cette eau translucide avec ces montagnes tout aussi bleues derrières à barboter avec Leia. Il faisait plus de 30°C et ça faisait un bien fou (malgré un chien qui ne peut pas rester en place 2 minutes). Julien est resté pas mal de temps au van terminer un truc de boulot et ça m’a laissé le temps de réaliser à quel point j’étais heureuse d’être là, à quel point ça faisait du bien de s’immerger complètement dans l’eau, d’avoir Leia avec moi, bref, le bonheur !

Julien nous a ensuite rejoint pour un petit moment et on a vu des canadair arriver. Il y avait de nouveaux incendies qui s’étaient déclenché dans les montagnes. C’était fou de les observer. On a ensuite décidé de mettre en place une stratégie pour faire revenir Padmé car on voulait arriver à Saint-Florent avant la nuit. On est montés au parking du haut pour feindre qu’on partait sans elle, tout en observant la danse des canadairs. On est redescendu 5-10 minutes après et qui était sur la place de parking vide à nous chercher… Padmé ! On reprend la route direction Saint-Florent !

To be continued…

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Remise en forme

L’hiver dernier, on a eu la bonne idée de vouloir repeindre Sullivan. Oui, l’hiver. Oui, nous. Ça faisait un moment que Julien me titiller en me disant que si je m’occupais la préparation, il se chargerait de la peinture. Quelques points de rouille nous ont motivé à sauter le pas. Mais tout ne s’est pas passé comme prévu.

Repeindre soi-même son van

Le deal était conclu, je ponçais, il peignait. Ça devait s’arrêter là. Puis on a vu que quelques endroits méritaient des points de soudure. Sauf que l’isolation derrière risquait de prendre feu. On a donc enlevé tout l’aménagement intérieur et à l’avoir enlevé, je me suis dit que j’allais aussi le repeindre. Tout comme refaire les films teintés des fenêtres vieillissants, toute l’isolation intérieure et autres détails. Bref, ces 15 jours se sont transformés en 2 mois. 

Oui parce qu’entre temps, le magasin de peinture se trompe et nous donne la mauvaise couleur, un souci de pistolet fait complètement raté la première couche. Bref, un petit enfer gelé au cœur de décembre. Je devais régulièrement aller me passer les mains sous l’eau pour retrouver des sensations aux bouts de mes doigts.

J’avais prévu de tout documenter, autant vous dire qu’avec tout ça, cette photo, œuvre commune des deux Juliens, est le seul souvenir de cette période.

Un plafond avec l'Atelier autonome

Et tout ça au milieu d’un déménagement dans les Landes… L’avantage c’est qu’en arrivant en janvier avec un Sullivan tout refait, j’ai trouvé à 3 minutes de notre nouveau chez nous un atelier d’aménagement de van : l’Atelier autonome. Suite aux soucis de condensation qu’on a eu cet hiver (4 dans un van avec des températures intérieure/extérieure très éloignées, une catastrophe) je voulais à tout prix isoler le plafond, et donc le plaquer. Mais après les deux mois qu’on venaient de vivre et mes piètres compétences en menuiserie, je voulais confier cette tâche à des pro. Et le résultat est simplement parfait ! J’ai même pu installer des aimants afin de pouvoir continuer à accrocher ma guirlande lumineuse.

Changer le moteur d'un T3 VW

Et là vous vous dites comme nous : « C’est bon, ils sont tranquilles, ils vont pouvoir repartir sur les routes ». Que nenni. Au moment où on allait pouvoir enfin profiter de lui, impossible de le démarrer normalement, après avoir éliminer les problèmes de démarreur et de gasoil, on a pris les compressions du moteur qui étaient catastrophiques. Il était temps de donner un nouveau cœur à Sullivan son moteur était mort.

Puis comme on aime bien toujours nous compliquer la vie, cette fois c’était juste quelques jours avant de rendre l’appartement pour y vivre à nouveau à plein temps. Parfait timing. On a donc cherché un moteur en urgence sur Le Bon Coin, essayé de trouver un garage spécialisé mais celui près de chez nous s’est clairement moqué de nous en nous annonçant 3 jours de travail, aucun tarifs et aucune explications plausibles sur ce temps. C’est Julien qui s’y collera. On loue un pont chez Concept’Cars 64  Bayonne, il n’y a qu’une journée de dispo, il ne l’a jamais fait sur un diesel mais pas vraiment le choix, avec un peu d’appréhension, l’aide des copains et beaucoup de volonté, voilà Sullivan à nouveau sur roues !

On aurait aimé prendre plus de temps, checker tout le moteur avant de faire l’échange, remplacer les pièces usées mais on n’avait plus le temps si on voulait avoir notre maison sur roues à temps. Alors on l’a mis comme ça, il a duré plus de 4000km jusqu’à ce que par une chaude après-midi, bruit au niveau du moteur, les soupapes ont tapé sur les pistons. Incompréhensible.

Est-ce qu’on s’est tapé deux changements de moteur en l’espace de 4 mois ? Oui, oui. Heureusement durant l’immobilisation de Sullivan, le combi T2 de Julien a pris le relai ce qui, voyons le positif, nous a permis de finir son aménagement et améliorer l’intérieur pour y être tout aussi confortable que dans Sullivan et accueillir les copains comme il se doit !

Roadtrip dans les Monegros

Une chaleur écrasante, deux motos et un vieux van, c’était parti pour 300km à travers les Pyrénées pour rejoindre la frontière espagnole puis le désert des Monegros. Explorer les pistes, dormir à la belle étoile, un programme simple qui devait s’effectuer en moins de trois jours.  

Jour 1 : le départ

300km qui n’allaient pas être de tout repos pour Julien et qui annonçaient une belle séries de casses et pannes en tout genre sur son Africa Twin..

« 15/20km après le départ, les ennuis commencent, je sens quelque chose me piquer sous mon blouson, je tape, ignore et continuer de rouler malgré une moto qui, au même moment, commence à montrer des signes de faiblesse, je soupçonne la pompe à essence que je shunte en arrivant à Oléron Sainte Marie ou les filles nous attendant à l’usine Lindt (y a pire). Je me rends compte aussi que la fameuse piqure était l’œuvre d’une guêpe encore accroché à mon torse. » 

« Arrivés en Espagne, on fait une pause pour déjeuner dans une petit bouiboui en bord de route. Je rebranche la pompe à essence qui n’était visiblement pas la fautive vu comment la moto roulait toujours aussi mal. Le passage du col a été un enfer avec pas plus de 60km/h. En repartant, on s’arrête à Jacca et je tombe sur un garage moto qui, 4 ans plus tôt, nous avait aussi dépanné lors d’un roadtrip entre potes. Je vérifie les bougies, deux sur quatre sont mortes, il me prête une clé, je les change et je me rends compte qu’une bobine d’allumage est également HS. Par chance il en avait une en stock et me sauve encore une fois. On repart. 10km plus loin, je me rends compte que le filtre à air est cassé, je le vire et retrouve enfin des sensations normales. »

Initialement, ce voyage devait se faire en octobre. Le sort en a décidé autrement avec l’accident de Leia. On se pose alors avec nos compagnons de route, Julien et Agatha (Julien n’a QUE des copains qui s’appellent Julien…) pour regarder nos prochains week-ends en commun : juillet. 

Pas une seconde on ne se pose la question de la température. On fait quand même attention que ce ne soit pas le moment du célèbre Monegros Desert Festival (même si j’adorerais le vivre un jour), la route est libre, la date fixée. Le premier jour on a qu’une hâte : arriver dans le désert. La chaleur nous passe par dessus malgré les longs moments à attendre les garçons suite aux nombreuses pauses ‘réparation’.

On est arrivés en fin de journée sur un joli spot avec une vue incroyable et une adorable église. Le temps de profiter des derniers rayons de soleil pour installer notre campement pour la nuit (Julien et Agatha dormaient dans une petite van proche du van) et faire les premiers tours de piste pour explorer les environs.

Je crois qu’à ce moment-là, on ne réalisait pas encore la chaleur assommante qui allait nous accompagner tout au long de ce roadtrip. Les moustiques ont commencé a pointé le bout de leur nez et se sont fait un festin de nos chevilles avant qu’on ne parte tous se coucher, excités de savoir si le lever du soleil serait aussi beau que son coucher.

Jour 2 : à la recherche d'une peu de fraîcheur

Evidemment, Leia et Padmé était de la partie ! On n’a pas trop joué avec cette dernière qui aime beaucoup trop explorer les contrées sauvages et on l’a promenée en laisse histoire de ne pas perdre une journée à attendre qu’elle veuille bien poursuivre le chemin avec nous.  On a vite pris la route histoire de profiter de la fraicheur du matin (c’est faux, le mot fraicheur est à rayer de son vocabulaire dans le désert des Monegros en plein été). Plus on avançait sur la piste principale, plus on été émerveillés. Les paysages nous transportent à des milliers de kilomètres  alors qu’on est à seulement 4h d’Hossegor.  

Mais c’est sans compter la chance légendaire de Julien en roadtrip. Ce qui est drôle c’est qu’en les suivant en van, on arrivait toujours avec un petit temps de décalage et à chaque fois, on ne le retrouvait pas sur sa moto à discuter mais dessous.

« Lendemain midi la pompe à essence lâche définitivement. Petite pause pour la shunter et on repart. On n’en peut plus de la chaleur et on décide d’aller chercher de la fraîcheur plus bas au bord de l’eau. »

Après une pause déjeuner au milieu des moutons près de la rivière, on  décide de continuer dans ce coin et de remonter le lendemain pour continuer à explorer le désert sur le chemin du retour. Un ermitage sur une presqu’île nous fait de l’oeil et nous voilà partis pour 20km de piste sous des paysages toujours aussi incroyables. On laisse les garçons passer devant pour profiter et on avance tranquillement avec un Sullivan  qui revêt des allures de 4×4.

« Quand on rentre sur cette fameuse piste, toute la frustration de deux jours d’une moto peu conciliante s’évacue et je décide de partir rouler à mon rythme. 15km de  pur plaisir. Je sens la moto qui réagit exactement comme je veux, des paysages de fou… 5km avant d’arriver, je décide de m’arrêter pour attendre les filles juste après une petite bosse. Julien me rejoint quelques minutes après et me propose de filmer le saut. La bosse est minuscule, ça ne rendra pas grand chose mais je suis super chaud quand même, il faut bien s’occuper.

Je repars, je prends mon élan, je décolle les roues du sol, 15-20cm à peine, et à la réception j’entends la roue qui tape contre le garde-boue et qui reste bloquée. Dans ma tête, deux solutions : soit j’ai pété l’axe de la roue, soit la roue. La moto continue de rouler, je m’arrête, je descends et je vois l’amortisseur qui a cassé. Soulagement parce que ça au moins, je peux le réparer. On traine la moto jusqu’à un semblant d’ombre, je regarde les dégâts. Rassuré mais dégouté parce que c’était encore moi qui vais retarder tout le monde et surtout parce que cette fois, ça signe vraiment la fin du trip. »

« Je vois julien dépité et je lis dans ses yeux ‘il repart pas’. Je regarde tout ce qu’il y a autour de moi, je vois une tige en fer, une caisse, une espèce de maison de berger. Je vais voir ce qu’il y a intérieur, plein de vieilleries abandonnées depuis un moment, je prends des caisses pur me faire un stand et poser la moto dessus. 

Je récupère l’axe de la biellette qui était cassée, je la décale pour pouvoir la repositionner au niveau de la prise de la béquille centrale. Ça fonctionne. Je teste, ça tient. J’attache le ressort à la biellette. Pour moi la réparation peut tenir jusqu’en France mais je ne suis pas hyper convaincu de sa durabilité non plus. Je me mets donc à la recherche de quelque chose qui peut faire axe et me rappelle avoir vu une vis dans le mur de la cabane (qui avait du servir de porte-manteau à une autre époque). Je suis allé la récupérer (merci et désolée monsieur le berger), c’était le bon diamètre, improbable.

Un peu de scotch pour sécuriser le tout et nous voila repartis pour 20km de piste incroyable à 2km/h avec une moto en qui j’ai zéro confiance. Grande frustration de la prendre à cette allure mais trop content d’arriver au spot le soir pour dormir avec un moto qui va rentrer en France.« 

A l’allure où on fait le trajet retour, impossible d’arriver à un joli spot avant la nuit, on décide alors de s’arrêter en bout de piste. Mis à part quelques agriculteurs il ne doit pas y avoir grand monde qui passe par-là. Peut-être pour nous consoler un peu de cette fin arrivée trop vite, le ciel devient tout rose pour accueillir la lune qui se lève. On s’arrête pour quelques photos avant de se poser et d’aller balader Leia et Padmé qui ont été très patientes lors de cette après-midi compliquée. Le lendemain il ne nous restera que de la route ‘normale’. 300km retour sans amortisseur, ça fait mal au dos. Mais une séance de notre ostéopathe préférée plus tard et Julien était remis et prêt à affronter de nouvelles pannes ! De notre côté on a subi la chaleur de plein fouet avec un van courageux mais pas adapté pour rouler sous plus de 40°C (si vous ne le savez pas, pour refroidir les moteurs de T3 qui chauffent vite, il faut mettre le chauffage dans la cabine, un bonheur…).

"Même si sur le moment c'est chiant, stressant et éprouvant, ça laisse de beaux souvenirs et de belles histoires à raconter. Hâte d'être au prochain..."

La nature est fragile, si vous partez explorer un endroit, en van, bivouac ou n’importe, merci de respecter les lieux et de ne laisser aucune trace de votre passage. C’est aussi pour cette raison que je ne partage pas les coordonnées GPS des endroits cités dans cet article ! 

Courant d’Huchet

En déménageant dans les Landes, on espérait fort que les copains viennent régulièrement squatter l’appart. En mars c’est plus difficile de les convaincre (alors que bon, regardez ce ciel bleu) mais Carole a braver les prévisions météo pluvieuse et nous a rendu visite avec Noïsia pendant que (son) Julien était à l’autre bout du globe pour une mission ‘Bring back Marcel’, leur T2 VW avec lequel ils ont parcouru les Amériques jusqu’à ce que le co*** viennent les stopper. Mais je m’égare…

Je reprends mon rôle de guide touristique des Landes (faut bien que j’avance des arguments pour que plus de copains viennent !) : on a profité qu’elles soient là pour aller faire une balade dont j’avais envie depuis trèèèès longtemps… Le courant d’Huchet.

C’est un courant, comme son nom l’indique si bien, qui relie l’étang de Léon à l’océan atlantique. Il longe pour une partie la dune est assez dingue. Entouré d’une végétation magnifiques et de nombreuses espèces d’oiseaux (et d’autres animaux, on a même aperçu un sanglier, enfin plutôt un chien de chasse coursant un sanglier…), c’est une réserve naturelle et le dernier courant d’Aquitaine a ne pas avoir été modifié par l’homme.

Comme on est pas super organisés, on y est allé au talent et on s’est garé là où il nous semblait y avoir un chemin (pour notre défense arrivés sur un petit parking on n’avait plus de réseau, on a donc décidé de suivre les panneaux ‘petite bonhomme qui marche par là’). On s’est faufilé dans une belle forêt pour arriver à la dune où trônaient quelques maisons. Assez dingue de se dire que des personnes ont eu le droit de construire ici ! 

Une fois en haut de la dune dans ce mini hameau en bord de plage, on a retrouvé du réseau et on s’est rendu compte qu’on était bien loin du courant (du moins de la partie qui se jette dans l’océan). Mais il en fallait bien plus pour nous décourager, on est descendu sur la plage et on a marché jusqu’à le trouver. Le décor était assez fou avec cette plage déserte, ce sable tout lisse témoignant que ça faisait un petit moment qu’elle était déserte. 

C’est en arrivant au bout qu’on s’est rendu compte qu’il y avait un accès juste à côté mais on s’en fichait, la balade valait le détour à elle seule. Puis on a du faire le chemin en sens inverse et là, bon. Ça a commencé à tirer parce que 10km dans le sable ça fait une trotte. L’avantage c’est qu’on a une seconde balade à faire de l’autre côté du courant (message aux copains qui passeraient par là).

J’ai vu qu’il existait des balades en bateaux au départ de l’étang de Léon, ça doit être assez impressionnant, peut-être qu’on se le tentera au printemps !

Mexiko

Le restaurant mexicain d’Hossegor ! Situé dans la zone Pédebert à deux pas de chez Thaï Time, Charlotte et Olivier ont ouvert ce petit bijou il y a 2 ans. Après avoir écumé le Mexique, ils ont ramené toutes les saveurs de ce doux (et pimenté !) pays dans les Landes…

Aux beaux jours, le mimosa fleuri et leur terrasse devient un véritable petit paradis. Grande tablée de potes pour une soirée ou déjeuner en amoureux, vous pourrez profiter de Mexiko midi et soir (en saison, sinon n’hésitez pas à vérifier leurs horaires d’ouverture). 

Au menu, des plats traditionnels : nachos, quesadillas, tacos, burritos… Mais aussi revisités avec leurs mexican bowls, le guacamole à la mangue… 

Le tout fait maison !

– Voir un extrait de la carte –

On y retrouve également toutes les boissons chères au Mexique : margaritas, bières locales, jus de fruits frais et autres rafraichissements…

Mais aussi de délicieux desserts…, 

Mexiko

Thaï Time

Cela faisait quelques mois que je suivais Kini sur Instagram (on m’a beaucoup trop facilement avec une jolie déco) sans vraiment avoir planifié d’aller y faire un tour. Puis de fil en aiguille, un jeudi de repos improvisé après une longue saison, je me retrouve zone Pédebert avec mon meilleur ami, il est l’heure de déjeuner, il me demande où aller, j’ai mes petites adresses pref’ en tête puis me revient ce joli resto ouvert en début d’été dans la fameuse zone, on décide de tester. Et là…

Et c’est non seulement bon (vraiment très bon), mais c’est aussi sain ! Leurs recettes sont sans matières grasses et sans sucres ajoutés.

Des ingrédients naturels, des fruits et des légumes frais et de saison. Bref, de quoi se régaler tout en mangeant sainement. 

Et comme ils sont super sympas, ils partagent même certaines de leurs recettes sur  leur Instagram !

Et prendre soin de soi ne s’arrête pas à manger sain chez Thaï Time. Leur concept va au-delà du restaurant : c’est aussi une salle de sport ! Cross-training, boxe cardio… Bon par contre autant j’ai mis du coeur à tester leur carte, autant pour cette partie, je vous laisse la découvrir par vous-même…

Et là vous êtes déjà convaincus (et je n’ai même pas parlé de leurs cookies exceptionnels) mais j’ai encore une petite info pas mal à vous donner…

Le restaurant accueille également une friperie au doux nom de Simone.

On y retrouve une sélection de fringues canon, des accessoires…  

THAÏ TIME

📍96 Av. des Couteliers, 40150 Soorts-Hossegor
📞 06 18 86 60 36
📱 @thaitimehossegor

Kimoé

Au printemps 2020, deux créatrices de talent ont décidé d’ouvrir le concept store le plus mignon que je connaisse en plein centre d’Hossegor. Il y a Canelle et sa somptueuse marque de maillots de bain : Eurvin. À ses côté, Chloé, fondatrice de Pantaï Pantaï dont on ne présente plus les géniaux portes-clés motel et les fameuses lightbox (et je ne vous ai pas encore parlé de sa ligne de vêtements pour enfant…).

Pour la petite histoire, Kimoé est le joli mariage des prénoms des filles de Chloé et Canelle : Kiara et Moé.

Si les filles exposent et vendent chacune leurs jolis créations, elles accueillent également des marques tout aussi cool les unes que les autres : les savons Mellow minds, les soins Bayobai, les parfums Maison Matine… et ça, ce n ‘est que pour la partie beauté !

« Eurvin is derived from a lifestyle of a never-ending summer’

Les portes-clés Pantaï Pantaï sont fabriqués. à partir d’une matière plastique d’origine végétale , l’amidon de maïs !

Et le mieux dans tout ça…  Ils sont personnalisables !

KIMOÉ

 

📍631 Av. du Touring Club, 40150 Soorts-Hossegor
📱 @ kimoehossegor

La Belle Vue

En 2019. j’assistais à un des mariages les plus cool de ma carrière, celui de Margaux et Ben. Je rencontrais alors l’opticienne la plus cool des Landes. À l’époque elle était salariée et je me rappelle m’être dit qu’avec une personnalité aussi forte et pétillante que la sienne, c’était trop dommage qu’elle n’ait pas son propre magasin. Depuis, avec sa super associée Sophie, elles ont ouvert La Belle Vue au cœur de la zone Pédebert à Hossegor, et je peux vous. dire que c’est le magasin d’optique le plus cool de France.

Loin, très loin de ce à quoi on peut s’attendre en entrant chez un opticien, avec l’aide d’une super architecte d’intérieure, j’ai nommé, elles ont réussi à créer un espace canon qui leur ressemble à mille pour cent. On va à La Belle Vue comme on irait boire un verre dans un joli coffee shop, on y déambule comme dans un concept store. Oui parce qu’en plus d’avoir de super marques de lunettes à proposer, autant pour la vue qu’en solaire, les filles accueille aussi de nombreuses créatrices et créateurs.

Leur super fresque a été dessiné et peinte par Ju… Leur léopard Francis est désormais connu dans toutes les Landes.

J’espère que ce petit tour vous aura donné envie d’aller faire un examen de la vue ! 

LA BELLE VUE

 

📍 174 Av. des Rémouleurs, 40150 Soorts-Hossegor
📞 05 58 57 66 21
📱 @labellevue_40

Kini

Cela faisait quelques mois que je suivais Kini sur Instagram (on m’a beaucoup trop facilement avec une jolie déco) sans vraiment avoir planifié d’aller y faire un tour. Puis de fil en aiguille, un jeudi de repos improvisé après une longue saison, je me retrouve zone Pédebert avec mon meilleur ami, il est l’heure de déjeuner, il me demande où aller, j’ai mes petites adresses pref’ en tête puis me revient ce joli resto ouvert en début d’été dans la fameuse zone, on décide de tester. Et là…

Mais quel découverte ! Bon, déjà niveau Instagram VS real life, je peux vous dire que Kini est encore plus beau en vrai qu’en photos. Mais me direz-vous (et vous aurez un peu tort quand même), c’est pas la déco l’essentiel mais ce qu’on mange. Et bien sachez que la réaction fut unanime des deux côtés, celui du mangeur de viande et celui de la végétarienne, on est restés sur le c** à la première bouchée.  Vraiment, ça faisait longtemps que je n’avais pas manger un plat aussi bon. 

Pour vous raconter la petite histoire derrière Kini, c’est celle de Clémence et Caroline, deux soeurs qui ont décidé de faire une dédicace à leur grand-mère, Kini, qui leur a donné le goût et l’amour des bons petits plats.

Le soir (et pe