A way of travel

LANDES | PAYS BASQUE​

Movie Burger Quizz chez Bacchus

Vendredi dernier, j’ai passé une super soirée comme je n’en avais pas passé depuis longtemps (et pourtant y a du niveau, y a qu’à voir un peu le blog… Hé hé…). Alors déjà, c’était Chez Bacchus. Et Chez Bacchus, on mange de trop bons burgers (et des patates magiques) que si vous avez faim après, c’est moi qui vous offre la deuxième tournée ! Même qu’il y a un des burgers qui s’appelle « Le Rital » en référence à Claude Barzotti et rien que pour ça, on y va les yeux fermés…
Et puis ensuite, on a pas fait QUE manger des burgers… On a aussi joué. Le Movie Quizz était organisé par Thomas et Elise, nouvelle chouette copine du Derby ! 30 extraits de films à trouver, ajoutés à ça d’autres filles du derby, de chouettes copains et la soirée est explosive ! L’ultime mega-cadeau-final ? THE mascotte : le squale (cherchez pas de rapport, y en a pas). En pension 15 jours chez l’heureuse gagnante qui se doit de le prendre en photos partout. Ca donne envie pas vrai ?
Alors si vous souhaitez vous entraîner, c’est sur leur blog ici : Livandsew ! Et pour être au courant des prochains, suivez bien la page Facebook de MvsC, promis, je vous dirai tout. Vous pouvez-même les contacter directement si l’envie vous dit d’en organiser un dans votre bar ou resto : livolta(a)gmail.com !

 

Kick-Ass 2

Allez, on est repartis pour un petit article « ciné »… Je vais vous parler du film que j’ai le plus attendu cette année : Kick-Ass 2 ! Absolument fan du premier et des comics, il me tardait trop, trop, trop sa sortie… (Quand j’écris des phrases comme ça, je me dis que je fais quand même une piètre critique cinématographique ^^)
Je sais qu’en général les suites ont une mauvaise image, mais là j’y croyais à fond… Ce n’était pas « Hey, le premier a bien marché, on va trouver un truc pour continuer un peu à gagner des pépettes  !« . Le comics est lui-même en plusieurs tomes et l’histoire ce tenait carrément bien, il n’y avait donc pas de raison que le film soit mauvais.
Même si les histoires diffèrent légèrement, Mark Millar, l’auteur du comic, fait partie de l’équipe et a donc pu donner son avis sur tous ces petits détails, et du coup, on ne regrette rien, ou presque. 
Comme d’habitude, je me lance dans une petite chronique ciné, et au fur et à mesure que je veux vous raconter plein de choses, pourquoi j’ai aimé ça, pourquoi j’ai moins aimé ça… Je me dis « Non !« , je ne veux rien vous dévoiler ! Et du coup me voilà partie pour faire une critique d’un film sans pouvoir en parler… Oui, suis chiante… Alors, on va faire rapide et on va pas en dire trop. Allons à l’essentiel.
Le film est toujours aussi beau, les scènes de combat toujours aussi bien ficelées. J’avais plus qu’adorer la bande originale du premier, les morceaux collaient parfaitement avec chaque scène, je trouve qu’on l’a un peu perdu sur celui-ci… Les acteurs sont toujours aussi bons (oui, suis amoureuse de Chloé, j’assume). Jim Carrey comme à son habitude est excellent. Comme je suis un peu une psychocouac des spoils, je n’avais ni regardé la bande annonce, ni même l’affiche et du coup pendant tout le début du film, je me suis dit « je le connais lui, dans quoi il joue…« . Quand je me suis rendue compte que c’était lui, j’étais pas fière… Mais comme quoi, il assure ! Ca nous remplace un peu Big Daddy interprété merveilleusement par Nicolas Cage dans le premier film (pour une fois… C’est pas méchant hein, mais il devrait mieux choisir ses films non ? Hein. Oui, on est d’accord.).
Je me suis demandée comment ils allaient faire car le comic est très sombre. Autant le premier est assez léger, autant le second, il met mal à l’aise et Mark Millar va très loin. Jeff Wadlow et son équipe ont réussi à trouver un bon compromis. Malheureusement, je ne sais pas si c’était pour donner plus de légèreté au film ou pour attirer un plus large public mais il s’est un peu emmêler les pieds dans le Teen Movie par moments. On se retrouve avec des histoires de popularité, reines du lycée et problèmes de cafétérias très très moyens… 
A ça, on peut ajouter un super-vilain qui devient complètement neuneu. Alors je sais pas si Red Mist a beaucoup fumé entre le un et le deux mais en devenant The Motherfucker, il perd pas mal de neurones. Ok, ok, c’est pas censé être THE méchant abominablement méchant mais quand même. Il est censé avoir une cervelle. Dans le premier, c’est lui qui met en place tout le scénario pour réussir à avoir Kick-Ass, alors oui, c’est pas non plus un génie mais il en est pas à ce point. Je vous en dis pas plus, vous jugerez par vous même. J’ai juste trouvé ça dommage que le super-vilain ne soit pas au niveau du super-héro !
Donc bilan un peu mitigé… Très légèrement mitigé hein. J’adore toujours autant mes super-héros préférés et je suis trop trop impatiente d’avoir la suite. Mark Millar va bientôt sortir la fin de la trilogie en comics, du coup je croise les doigts très forts pour avoir un dernier film d’ici quelques années ! 

Jobs

Ca faisait longtemps qu’on n’avait pas parlé ciné par ici… Et pour cause, je suis pas très douée en la matière. Je n’y vais quasiment jamais, et quand j’y vais, je veux jamais trop en écrire pour ne rien dévoiler au film, c’est souvent beaucoup plus subjectif que factuel… Bref, comment faire une super introduction à un article pour vous donner envie de lire la suite ! Non, mais quand même, je trouve ça chouette de pouvoir vous parler des films que je vais voir (comme Moonrise Kingdom ou Frankenweenie) mais en général c’est plus quand j’ai des coups de coeur… Et aujourd’hui, ça n’en est pas un du tout. Je vous raconte…
Apple et moi, c’est une grande histoire d’amour qui a commencé à peine j’avais posé les pieds sur cette terre (et croyez-moi, ça commence à faire un petit moment). On a eu la chance d’avoir un des tout premiers Macintosh à la maison, et depuis, ça ne s’est plus jamais arrêté, du vieux powerbook en niveaux de gris à mon amouuuur de retina… Dans tout ceci, il y a eu plusieurs étapes. D’abord la solitude face à cette petite merveille, à part ma soeur (c’est elle sur la photo, admirez le style) et mon papa, fin des années 80, je n’avais pas beaucoup d’amis avec qui partager mon nouvel amour. Puis est venu le temps où je m’en suis pris plein la tête par tout le monde parce que rien n’était compatible et que Mac c’était nul, et cher, et bla et bla et bla… Cette période a duré un long moment je dois dire, et je me sentais un peu seule au lycée quand tous mes copains se ramenaient avec leurs PCs pendants les Lan Party et que moi je devais me contenter de regarder un dvd sur la télé… Mais pour rien au monde je n’aurais abandonné mes bébés. Puis arrivé mes années Fac, coup de grâce, je ne pouvais plus faire un mètre dans les couloirs sans croiser un macbook, la terre entière vénérait Steve Jobs et j’avais envie d’aller retirer les écouteurs d’iPod de chaque personne que je croisais pour leur dire « je vous l’avais dit, je vous l’avais dit !« . Bref. Tout ça pour dire, que Steve, je l’aime. Alors quand un biopic a été annoncé, j’ai fait « RRRrrrrr« , méfiante, mais impatiente.
Du coup, comme à mon habitude quand je sais que je veux aller voir un film, je me bouche les oreilles et les yeux dès que la B.A. passe et j’essaie d’en savoir le moins possible. J’avais aperçu quelques photos d’Ashton Kutcher et j’avais trouvé la ressemblance vraiment bien faite, mais c’est tout, après, c’était la surprise. Et ça en fût une pas vraiment bonne. Que ce soit en amoureuse de Steve ou en amoureuse du cinéma, je vous déconseille Jobs.
Le film n’a aucune âme, il donne l’impression que le scénariste a lu vite fait la page Wikipedia de Jobs, qu’il s’est noté deux-trois idées et phrases-clé sur un calepin qu’il a ensuite essayé de caser dans son film. Genre « Ah, il a été adopté…« , « Hey, j’ai une surper idée, je vais le faire pleurnicher 4 secondes au début en lui faisant dire « mais comment peut-on abandonner un bébé »…« , « Bon, histoire de l’adoption réglée, on passe à son odeur corporelle« . Je sais bien qu’on peut pas faire rentrer une vie aussi complexe et remplie que la sienne dans 2h de film mais un petit peu de fluidité aurait pas fait de mal. Et question subtilité, la même : « Merde, je vais pas avoir le temps de traiter l’époque iPod« , « Attends je sais, on va juste lui faire écouter un walkman et il sera tellement en colère que le bouton marche mal qu’il va le jeter à la poubelle« , « Ouais, c’est bon ça ! Allez, histoire de l’iPod réglé, on passe au fait qu’il se garait sur les places handicapées« .
Les époques s’enchaînent, si on connaît déjà un peu l’histoire, on comprend à peu près tout ce qu’il se passe mais on se demande pourquoi ils zappent certains trucs pas mal importants de sa vie, et si on ne la connaît pas, ça se devine mais on se demande ce qu’il s’est passé entre deux scènes.

Le problème aussi, c’est que même si les costumiers et accessoiristes ont fait du bon boulot, ça passe pas. Ok, les vêtements sont directement inspirés des photos d’archives, y a des petites vieilleries un peu partout mais non. Je sais pas, rien que le campus au début, j’ignore si c’est le campus lui-même, la façon dont c’est filmé ou les figurants… Mais j’avais juste l’impression de regarder un film américain pour ado. Genre American Pie (y a un campus dans American Pie ?) ou Scream vous voyez… Pas une seconde on se dit « Hey, dans tous les bureaux de l’administration, y a pas un seul ordinateur, PAS UN SEUL !« . J’avais trouvé cet aspect extrêmement bien réalisé dans Argo, on replongeait directement plus de 30 ans en arrière. Puis, suis désolée, mais Ashton Kutcher, je l’adore hein, mais pendant tout le film je n’ai vu que l’ex de Demi qu’on a vu dans tous les magasines people. 

Bref, je m’y attendais un peu, mais j’ai vraiment été déçue. On ressort de là sans rien. Quand on écoute son fameux discours à l’Université de Standford, on se sent puissant, on se dit que rien ne peut nous arrêter, qu’il faut y croire, foncer, oser. Quand on ressort du film, on se dit juste qu’on est une toute petite crotte à côté de lui (bon, ok, c’est pas faux, mais c’est pas censé nous faire sentir tout petit, c’est censé nous faire rêver et nous pousser à croire en nous).

Ils ont commencé à deux copains dans leur garage et ils ont complètement révolutionner le monde. Qu’on aime ou qu’on n’aime pas, en toute objectivité, si on regarde d’où est parti Jobs et où il est arrivé, d’abord en l’espace de 2-3 ans, puis en l’espace de toute une vie, on ne peut que halluciner. C’était fou, autant dans le matériel, ce qui était en train de prendre forme, que dans l’humain, avec toutes cette effervescence et ses talents réunis au sein d’un même endroit. J’avais envie d’être replongée dans cette folle époque, la revivre histoire d’une paire d’heures, il n’en a rien était… Par contre, si ça vous intéresse, je suis absolument fan du travail de Doug Menuez qui a suivi toute cette folle aventure de 1986 à 2000 pour sa « série » Silicon Valley. En regardant ses photos, là, je fais un petit voyage dans le passé et je me dis que ça devait être juste fou de chez fou. Enjoy.

Par une douce soirée d’été…

… Parfaite comme je les aime ! On est allé faire un petit tour au Cinéma en plein air qui projetait ce soir-là A bord du Darjeeling Limited, un bien joli film de Wes Anderson (le réalisateur, entre autres, de Moonrise Kingdom). L’endroit est magique, rien que pour la jolie caisse à l’entrée, il mérite le détour… Puis les guirlandes lumineuses, le chouette monsieur qui nous fait un petit discours au début du film, le clac clac de la bobine, les applaudissements au générique de fin… Dommage que ce ne soit pas toute l’année, je m’y vois bien avec 6 couches de plaid et un chocolat chaud cet hiver ! Le lendemain, j’y suis retournée pour voir Un tramway nommé Désir, j’ai eu un filé de bave au coin de la bouche tout le film, Marlon Brando est juste… Juste… Quand il est apparu à l’écran, y a eu une espère de bruit dans la cours de »waooaw », stupeur. Je suis officiellement amoureuse ♡.

Pour accompagner nos bières et ce chouette film, on s’est pris des yaourts glacés chez I Yo! I♥YO, un petit glacier rue du Taur. Le concept est super : Sebastien, le patron, prépare du yaourt maison qu’il transforme ensuite en glace (un vrai goût de yaourt !), ensuite on peut l’agrémenter de ce que l’on souhaite, coulis, pépites, fruits… Moi j’ai choisi caramel beurre salé et Oréo, très bon choix… 

Yo ! C’est ouvert toute l’année, mais le soleil, lui, va prendre des vacances, donc ne tardez pas trop à aller confectionner votre petit pot. Quand au ciné en plein air, c’est malheureusement fini, à mon grand regret. Par contre, la Cinémathèque nous offre un petit extra en fin d’été avec quatre films projetés en plein air au Jardin Raymond VI les 22, 23, 29 et 30 août !

Une journée de pure folie : l’ABC (RWT #7)

Avant-dernière étape de cette folle journée : le cinéma ABC ! C’était génial, on a pu visiter la salle de projection et avoir tout plein d’explications grâce à la directrice du cinéma. Je vous conseille d’aller lire l’article de Rallye Web Toulouse, on y apprend quelques trucs pas mal intéressants comme les goûters offerts aux enfants chaque samedi après un film jeune public ! (Oui, oui, c’est intéressant et important ce genre de choses !) 
Bref, de toute façon ce cinéma emblématique ne mérite plus qu’on le présente, je vous laisse avec quelques photos ☺

Ciné en plein air !

Des fois (souvent en fait…), en vous racontant des trucs que je fais ici, je me dis « Mais t’es nuuuulle… T’aurais pu leur dire AVANT et non APRES que ce truc génial avait lieu« . Genre « ouais, regardez ce génial marché de créateurs qui avait lieu ce week-end » et que vous verrez jamais parce que c’est terminé depuis une semaine. Bref, je voulais attendre d’avoir de jolies photos pour vous parler du Cinema en plein air mais j’ai déjà quasiment un mois de retard alors on va se contenter de trois photos d’iPhone pourries mais comme ça vous aurez peut-être une petite chance de pouvoir y aller avant la fermeture !

J’y suis allée mercredi pour un de mes films préféré : Planète Terreur ! Et j’ai ADORE ! Le lieu, caché rue du Taur est juste magique, les petits transats, les plaids oranges que la Cinémathèque nous prête, le stand à pop corn en vieilles palettes, la petite présentation du film et du réalisateur avant la séance et le vieux projecteur dans la petite camionnette au fond de la cour ♡ ! Je vous mets les prochaines projections, que des grands classiques, à ne surtout pas manquer…
samedi 20 juillet | Priscilla, folle du désert – Stephan Elliott 
mardi 23 juillet | Banco à Bangkok pour OSS 117 – André Hunebelle
mercredi 24 juillet | Chat noir, chat blanc – Emir Kusturica
jeudi 25 juillet | Comment voler un million de dollars – William Wyler
vendredi 26 juillet | Le Port de l’angoisse – Howard Hawks
samedi 27 juillet | Brazil – Terry Gilliam
mardi 30 juillet | Gerry Gus – Van Sant
mercredi 31 juillet | L’Aventure de Madame Muir – Joseph L. Mankiewicz
jeudi 1er août | L’Homme qui voulut être roi – John Huston
vendredi 2 août | À bord du Darjeeling Limited – Wes Anderson
samedi 3 août | Un tramway nommé Désir – Elia Kazan

Frankenweenie !

Petite pause dans le voyage pour vous parler du nouveau Tim Burton… Frankeweenie ! On est posé au Texas en ce moment, on en a donc profité pour aller le voir aujourd’hui 🙂
Pour vous raconter un peu ma petite histoire avec Tim (dont j’avais déjà un peu parlé ici), au début, c’était le grand amour… D’ailleurs, j’avais même fait un court-métrage en son honneur au lycée avec mon meilleur ami (un jour, je vous le montrerai peut-être)… Et puis au fil des années et surtout au fil des films, ça a commencé à se gâter… Avec Alice au Pays des Merveilles, ça a été la fin… Lui et moi, on se comprenait plus… Et j’avoue, je boudais un peu…
Puis au détour d’un Disney Store à Chicago, paf, la bande-annonce de Frankeweenie ! Et là, paf, le Tim de mon adolescence était revenu ! Le film est d’ailleurs l’adaptation d’un court-métrage (pour le voir, c’est par ici, mais attendez d’avoir vu le film !) qu’il avait fait quand il avait 26 ans… Ceci explique peut-être cela…
Alors, déjà d’une, je retrouvais mon Burton, mais de deux, l’histoire me plaisait beaucoup beaucoup… Parce que pour vous raconter ma vie bis, j’ai passé mon enfance, mon adolescence, et le début de ma vie d’adulte avec ma meilleure copine : Benjie ! Et qu’est-ce que je l’aimais… Ceux et celles qui ont des chiens savent ce que sais… 17 ans d’amour ! Bref, l’histoire de ce petit garçon qui perd son chien, ben ça me donnait envie de pleurer avant même de rentrer dans la salle (je vous laisse imaginer pendant…).


Comme d’habitude quand je vous parle d’un film, je ne vais pas vraiment vous en parlez… Vous me connaissez maintenant 🙂 Je n’aime pas trop en dire… Juste que l’histoire est complètement barrée, que les personnage sont excellents et rappellent « La Triste Fin du petit enfant huître et autres histoires » et que l’image est vraiment belle.


Mon chouchou, mis à part Sparky mais ça compte pas, c’est Mr Whiskers 🙂 
Ca donne un peu envie de vomir ce gif…
Bon et en attendant que vous alliez le voir aussi, parce qu’il faut aller le voir 🙂 J’ai une petite surprise pour vous… 



Un chouette concours pour gagner le DVD de Dark Shadows ! 
(Merci à Warner Bros. !!)

Pour cela, rien de plus simple… 
Faites le quizz « Etes-vous assez glauque ? » 
et copiez-collez votre résultat en commentaire. 

Le nom du gagnant sera tiré au sort le…
– 28 octobre 2012 –

Bonne chance !!!

Expendables 2

Bon, si je vous dis que, sans ordre particulier, dans mes films préférés de toute la Terre, il y a :
– « Predator » (1987, John McTiernan, Monsieur « Piège De Cristal » et « Une Journée En Enfer » entre autre, ou comment Schwarzenegger batifole dans la boue avec une bestiole de 2 mètres pas forcément très sympathique)
– « Rocky IV » (1985, Sylvester Stallone, ou comment Stallone batifole avec un grand russe (Dolph Lundgren) sur un ring pour réconcilier les deux superpuissances américaine et soviétique sur fond de Guerre Froide pas tout à fait terminée)
– « Bloodsport » (1988, Newt Arnold, ou comment Van Damme batifole sur un ring bizarre avec un coréen pas très fair-play sur fond de cassage de briques et de pêche de carpes à mains nues)
– « Une Journée En Enfer » (1995, John McTiernan, ou comment Willis batifole dans New-York avec un schleu pas content d’avoir perdu son frangin qui fait des devinettes pas rigolotes)

Si j’ajoute que j’adore le patriotisme dément présenté pendant des années par la famille Norris à travers « Walker Texas Ranger » (qu’on se fade sur TF1 depuis notre naissance ou presque), que j’aime beaucoup Jason Statham (« Snatch » quand même !!!) et Jet Li (« Danny The Dog » !!!), malgré une petite jalousie parce qu’ils se battent vachement mieux que moi…

Bah vous vous dites quoi ?
Que « Expendables 2 » allait forcément me plaire !!!
Et vous avez raison de vous dire ça !
Malgré l’absence de scénario (soyons honnêtes), ce film d’action, volontairement « à l’ancienne », turbo-tabasse !

Les scènes d’action sont évidemment too-much, le jeu des acteurs est évidemment too-much (Van Damme juste parfait dans le rôle du gars gentil qui se force à être Vilain, Lundgren, mec brillant dans la vraie vie, qui se met dans les pompes du gars défoncé, borderline et génial, Norris, acceptant d’être la supposée légende que les internautes ont crée ces dernières années via les Chuck Norris Facts (Top 30 des Chuck Norris Facts – Chuck Norris nous raconte sa Chuck Norris Facts préférée) est juste exceptionnellement kitch en Loup Solitaire).

Les scènes calmes sont évidemment chiantes et caricaturales (et leur portée moins pertinente, peut-être à cause de l’absence de Mickey-j’ai flingué ma carrière-Rourke).
C’est bien sûr violent (à l’image de « John Rambo » (2008, SYLVESTER STALLONE… BON SANG, QUAND LES GENS VERRONT QUE C’EST UN DES SEULS ACTEURS A ECRIRE ET REALISER LA PLUPART DE SES FILMS !!!)), mais délicieusement ancré dans notre monde, celui des acteurs qui jouent dans le film.

Ainsi, si dans le premier volet, on avait un Barney Ross (Stallone) qui disait à un Monsieur Chapelle (Willis) que le problème de Trench Mauser (Schwarzenegger) venait de son désir de devenir président des Etats Unis, dans le second volet, Norris devient l’homme qui, non content de survivre à la morsure d’un cobra royal, induit la mort dudit reptile, Schwarzy devient l’homme qui reprend les répliques du « Terminator » qu’il a incarné à trois reprises, Willis ne se contente pas d’être le tireur de ficelles, il est aussi celui qui ressort la phrase préféré de John McClane, un des ses rôles les plus emblématiques, « Yippee-ki-yay« ,  Lundgren voit sa propre vie télescopée dans celle de son personnage (ainsi Gunnar a fait le MIT et est suédois)…


Bref, c’est un grand foutoir où les personnages deviennent leurs acteurs, où les clins d’oeil aux films d’action des 80’s et des 90’s sont tellement nombreux qu’ils nuisent à la fluidité du film, mais c’est tellement bon et irréel de les voir là, tous, sur le même écran qu’à la limite on s’en fout !
Et puis comme ça faisait des années qu’on n’avait plus eu de répliques cultes (un peu comme dans « Predator », quand le héros balance à l’extra-terrestre « t’as pas une gueule de porte-bonheur« ), on est tout content d’en avoir quelques unes à se mettre sous la dent (Mauser à Chapelle « mes pompes sont plus grandes que ta voiture« ) et ça, rien que ça, ça n’a pas de prix…
Et puis comme disait Tarantino (et c’est pas n’importe qui hein !) « il ne faut pas rire du film, il faut rire avec le film« .

Alors bonne séance ! Dites-vous juste que ce n’est pas un film conventionnel, c’est une bande de gars qui ont voulu s’amuser ensemble. 

Le film n’est qu’un prétexte !

Quel échec…

Hier soir, c’était mardi… Jusque-là… Et le mardi, c’est ? Cineday ! Oui, on le saura… Bref ! Avant d’arriver au cinéma, repartons du début (ou presque) : sortis du travail, on rejoint Marjorie et des copains au V&B, un bar sympa avec du saucisson… Huuummmm…

 
Je vous en reparlerai sûrement dans un article consacré rien qu’à lui… Aujourd’hui, c’est un rapide aperçu… Re-Bref ! 19h et des poussières, on s’en va… Personne de motivé pour le ciné, nous oui, on va se manger un bout rapide au McDo d’en face !





Et là, on gère trop, on finit pile poil de manger, on file direction le Gaumont… On arrive à 20h40 pour une séance à 20h50… Personne aux bornes… Pif, paf, on sélectionne notre film… Pif, paf, je m’étais trompée d’horaires, c’était pas 20h50 mais 20h10… Pif, paf, on rentre à la maison, je suis un GROS BOULET ! 
L’article d’aujourd’hui devait être consacré à Starbuck, ce fût un échec total… En plus, comme je me suis ruinée en paire de chaussures (soldes obligent), c’est pas le moment d’aller au ciné un autre jour que le mardi… Et le prochain est prévu pour Woody Allen…
Bon, c’était quand même une chouette soirée et heureusement, 
j’ai un mari drôlement gentil qui n’a même pas râlé !

Un peu de tendresse… Moonrise Kingdom

Mardi soir, c’est « Cineday » (Cédric en avait déjà parlé ici) et ça tombait bien, j’avais drôlement envie de voir Moonrise Kingdom. Déjà à cause de l’affiche, elle annonçait un film beau, coloré et plein de personnages attachants. Et ensuite les quelques extraits que j’avais vaguement aperçu (je suis du genre à me boucher les oreilles en chantant devant une bande annonce d’un film que je veux voir) venaient confirmer cette idée.

Le film est beau, coloré et les personnages attachants (bravo au concepteur de l’affiche). Pour faire un résumé très rapide (si vous êtes du genre à vous boucher les oreilles…) : 1965, Sam, douze ans, passe ses vacances dans un camp de scouts sur une petite île au large de la Nouvelle Angleterre. Il s’enfuit pour rejoindre Suzy, douze ans aussi, et de magnifiques yeux bleus. Commencent alors leurs aventures, alors que toute l’île est à leur recherche (ce qui ne fait pas lourd : un policier, les parents de Suzy et les deux employés de la Poste locale).

Honnêtement j’ai adoré… Je ne pense pas que le film puisse plaire à tout le monde (j’avoue avoir eu un peu peur de la réaction de Cédric quand les lumières se sont rallumées… Mais je crois que ça lui a bien plu aussi !) mais moi j’ai eu l’impression de regarder une belle photographie des années soixante en mouvement. Le film est vraiment beau. J’avais sans arrêt envie de faire pause pour apprécier la beauté du plan et de l’image.

Puis l’histoire se déroule en Nouvelle Angleterre et je dois avouer que depuis que j’ai découvert « Les Ensorceleuses » (il y a bien longtemps…), j’ai le béguin pour cette jolie région des Etats-Unis et ses paysages. Un jour, je me déciderai à aller y faire un tour (Cédric pourra faire un coucou à Stephen King par la même occasion en plus). S’ajoute à cela une excellente BO et des acteurs géniaux. On a du mal à se dire que c’est John McClane,  Dr. Venkman ou encore Derek Vinyard. 

L’histoire est touchante et pleine de rebondissements. S’il y a quelques moments un peu longs, ils ne m’ont jamais dérangé. Il faut dire que le décor est tel qu’il y a toujours plein de petites merveilles à découvrir posées ici et là. L’heure et demie est passée très vite, comme dirait Cédric « c’est lent mais pas mou » (bonne analyse…).

Ce fut une très bonne surprise (ben oui, à force de se boucher les oreilles en chantant, on sait jamais trop à quoi s’attendre). Il me tarde sa sortie en DVD pour le re-regarder, et même peut-être re-re-regarder. J’adore ce genre de film, à la mise en scène originale et toute mignonne. Ce genre de film qui me donne envie de faire des milliers de photos des beaux paysages comme des objets du quotidien… (Je le fais déjà ?)

J’aurais eu 15 ans de moins, je serais sûrement allée m’acheter des jumelles et un album de Françoise Hardy à la sortie du film 😉

Vous me direz ce que vous en avait pensé si vous le voyez !

      

Exposition Tim Burton à la Cinémathèque

On a profité de notre petit séjour sur Paris pour faire un tour à l’Expo Tim Burton qui a lieu en ce moment à la Cinémathèque (et jusqu’au 5 août 2012).

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Avengers

Hier, on a profité du jour férié pour filer voir LE film du moment (au moins de mon point de vue :p) « AVENGERS » ! 
C’est LE film qu’il faut aller voir !
Deux raisons : la première, c’est que les super-héros, depuis que je suis petit, ça me fait rêver (c’est pas très original, j’en conviens). Alors, pas tous, on est d’accord. Il y a des super-héros qui me laissent de marbre (La Chose des 4 Fantastiques, avec sa peau toute rugueuse et sa tête toute bizarre… J’ai jamais réussi à m’identifier ! Ou encore Colossus, Le Fauve etc.)… Mais il y en a d’autres… J’aurais rêvé être à leur place (typiquement, Tony Stark a une vie toute de même bien sympa… Bon, pas tout le temps, mais quand même…).
La seconde, c’est Joss Whedon, « Monsieur Buffy Contre Les Vampires », qui, après avoir passé pas mal de temps sur divers scénars de comics, s’est vu confier le passage à l’écran de la naissance des Vengeurs. Ce qui n’est pas rien tant cette réunion de super-héros est culte dans le monde des comics !
Alors, soyons honnêtes, moi, ma culture Whedonienne s’est approfondie ces dernières années grâce à Emilie. Mais après avoir vu et lu pas mal de trucs sortis de la tête du Monsieur (avec en tête Dollhouse, puis l’univers de La Tueuse), il m’a bien fallu avouer qu’il est plus que le créateur d’une petite série pour ados.
Alors, entre la qualité visuelle des derniers blockbusters de Marvel (X Men, Kick-Ass, Iron Man, Thor, First Avenger, Hulk…) et la qualité des scénarios en net amélioration (comparé aux 4 Fantastiques ou Ghost Rider !), la seule question qu’on était en droit de se poser était : Whedon, homme de papier et de séries, allait-il avoir les épaules pour tenir le projet « Avengers Initiative » sur grand écran ?
La réponse est : OUI ! 100 fois OUI même !


Sans vouloir trop en dire, si l’on excepte deux-trois trucs faciles (le méchant pourrait être plus méchant, la menace plus menaçante, difficile d’en dire plus sans trop en révéler), le film est un pur moment de bonheur. C’est beau, c’est léché, les effets spéciaux sont de qualité, les héros fidèles à leurs copies papier, les dialogues sont millimétrés et souvent drôles (comme Whedon sait si bien le faire : réussir à distiller un peu d’humour même en plein moment de tension) et c’est juste fou de voir l’univers « bande dessinée » se dérouler, là, sous nos yeux…

Et pour ceux qui ont un peu suivi les premiers films (Iron Man, Hulk, Captain America, Thor) et qui ont des doutes sur la distribution du temps de parole des différents protagonistes, sachez que Whedon SAIT faire ça, et à la perfection ! 

Que ce soit pour Buffy ou pour Dollhouse par exemple, il est devenu l’expert en gestion de groupe… Capable de créer de vrais personnalités avec chacune leurs propres vies (Buffy a ses problèmes, Faith a ses problèmes, Willow a ses problèmes, Ballard a ses problèmes, Echo a ses problèmes…), mais aussi capable de créer des sous-groupes vivants (le Scooby-gang, le duo Spike-Drusilla, les trois tarés Jonathan, Andrew et Warren, le trio Echo-Sierra-Victor…) et de gérer les groupes, combinant les différentes facettes de ses constituants…

Ce qui fait qu’Avengers n’est pas LE film d’Iron Man avec d’autres gugus en costumes, ni LE film de Captain America, etc. C’est LES Vengeurs, leur création, leur première mission. Et c’est juste fou vu le nombre de choses qui se passent dans le film !
Les 140 minutes ne sont pas de trop, et honnêtement, j’en aurais bien pris 30 ou 40 de plus :p
Une dernière chose : le cinéma, j’adore ça, j’adore cette ambiance, l’obscurité, le fauteuil, les bonbons, l’odeur… Mais les prix pratiqués aujourd’hui… C’est juste du vol ! C’est juste plus possible. Du coup, ma pratique des salles obscures s’est faite plus rare. Heureusement il n’y a pas Findus mais Orange qui, le mardi, dans le cadre de leur opération CinéDay, propose une place offerte pour une achetée ! Donc à 7,10 € les deux places, je dis oui ! Si en plus il y a un bon film et quelques popcorn, alors là…


La tête dans les nuages !

Dimanche soir, on a regardé un film qui nous titillait depuis un moment, et pour une fois que notre redevance sert à quelque chose, on a savouré ! On a donc passé la soirée devant « Là-haut » des studios Pixar !

Et ça a été plus de 90 minutes de bonheur ! Mais la grosse surprise, c’est l’émotion qui se dégage du film, bien plus mélancolique que la plupart des films d’animation « classiques »…
L’histoire de Carl Fredricksen est juste belle. A la fois ses rencontres (avec le petit Russell, avec un chien drôlement bête mais trop attachant du nom de Dug) mais aussi le pourquoi de ses aventures : accomplir le rêve de sa défunte épouse Ellie. Et pas n’importe quel rêve : installer sa maison au sommet des chutes du Paradis, un coin perdu en Amérique du Sud !
Le papy de 78 ans, tout grincheux qu’il est, devient un Indiana Jones qui aurait troqué son chapeau et son fouet contre un sonotone et une canne 4 pieds, et Pixar nous fait un sans faute incroyable !

Donc l’achat du DVD est indispensable ! Un vrai bon moment qui remue le ventre !!! Chapeau !!!

PS : et pour la petite anecdote, le personnage de Russel est directement inspiré de Peter Sohn, le réalisateur du court-métrage diffusé avant le film lors de sa sortie au ciné, « Partly cloudy » ! Et apparemment, tant pour le physique, que pour le caractère 😉

Jour #3 : Marjorie

Pour notre petite soirée, après de longues hésitations entre Buffy Le film et Bliss, Marjorie, petite joueuse, a opté pour le second choix (un jour je trouverai quelqu’un pour regarder Buffy avec moi).
On est donc partie sur « Bliss« , première réalisation de Drew Barrymore pas mal réussie. En quelques mots : morceau de vie de Bliss Cavendar, lycéenne d’une petite ville paumée près d’Austin, qui doit jongler entre sa nouvelle passion, le Roller Derby, et celle de sa mère : les concours de beauté. Alors là de suite, c’est pas transcendant raconté comme ça, mais en même temps, si même mon écrivain de mari a du mal avec les résumés, imaginez pour moi… Puis on va dire que c’est pas tellement le scénario qui compte, mais tout ce qu’il y autour 😉
Et sinon, le choix a été fait concernant le repas : chinois !
(Après 2 jours chez Myriam, dur dur de manger une pizza…)

Guimauve captivé par le film…