L’hiver dernier, on a eu la bonne idée de vouloir repeindre Sullivan. Oui, l’hiver. Oui, nous. Ça faisait un moment que Julien me titiller en me disant que si je m’occupais la préparation, il se chargerait de la peinture. Quelques points de rouille nous ont motivé à sauter le pas. Mais tout ne s’est pas passé comme prévu.
Repeindre soi-même son van
Le deal était conclu, je ponçais, il peignait. Ça devait s’arrêter là. Puis on a vu que quelques endroits méritaient des points de soudure. Sauf que l’isolation derrière risquait de prendre feu. On a donc enlevé tout l’aménagement intérieur et à l’avoir enlevé, je me suis dit que j’allais aussi le repeindre. Tout comme refaire les films teintés des fenêtres vieillissants, toute l’isolation intérieure et autres détails. Bref, ces 15 jours se sont transformés en 2 mois.
Oui parce qu’entre temps, le magasin de peinture se trompe et nous donne la mauvaise couleur, un souci de pistolet fait complètement raté la première couche. Bref, un petit enfer gelé au cœur de décembre. Je devais régulièrement aller me passer les mains sous l’eau pour retrouver des sensations aux bouts de mes doigts.
J’avais prévu de tout documenter, autant vous dire qu’avec tout ça, cette photo, œuvre commune des deux Juliens, est le seul souvenir de cette période.
Un plafond avec l'Atelier autonome
Et tout ça au milieu d’un déménagement dans les Landes… L’avantage c’est qu’en arrivant en janvier avec un Sullivan tout refait, j’ai trouvé à 3 minutes de notre nouveau chez nous un atelier d’aménagement de van : l’Atelier autonome. Suite aux soucis de condensation qu’on a eu cet hiver (4 dans un van avec des températures intérieure/extérieure très éloignées, une catastrophe) je voulais à tout prix isoler le plafond, et donc le plaquer. Mais après les deux mois qu’on venaient de vivre et mes piètres compétences en menuiserie, je voulais confier cette tâche à des pro. Et le résultat est simplement parfait ! J’ai même pu installer des aimants afin de pouvoir continuer à accrocher ma guirlande lumineuse.
Changer le moteur d'un T3 VW
Et là vous vous dites comme nous : « C’est bon, ils sont tranquilles, ils vont pouvoir repartir sur les routes ». Que nenni. Au moment où on allait pouvoir enfin profiter de lui, impossible de le démarrer normalement, après avoir éliminer les problèmes de démarreur et de gasoil, on a pris les compressions du moteur qui étaient catastrophiques. Il était temps de donner un nouveau cœur à Sullivan son moteur était mort.
Puis comme on aime bien toujours nous compliquer la vie, cette fois c’était juste quelques jours avant de rendre l’appartement pour y vivre à nouveau à plein temps. Parfait timing. On a donc cherché un moteur en urgence sur Le Bon Coin, essayé de trouver un garage spécialisé mais celui près de chez nous s’est clairement moqué de nous en nous annonçant 3 jours de travail, aucun tarifs et aucune explications plausibles sur ce temps. C’est Julien qui s’y collera. On loue un pont chez Concept’Cars 64 Bayonne, il n’y a qu’une journée de dispo, il ne l’a jamais fait sur un diesel mais pas vraiment le choix, avec un peu d’appréhension, l’aide des copains et beaucoup de volonté, voilà Sullivan à nouveau sur roues !
On aurait aimé prendre plus de temps, checker tout le moteur avant de faire l’échange, remplacer les pièces usées mais on n’avait plus le temps si on voulait avoir notre maison sur roues à temps. Alors on l’a mis comme ça, il a duré plus de 4000km jusqu’à ce que par une chaude après-midi, bruit au niveau du moteur, les soupapes ont tapé sur les pistons. Incompréhensible.
Est-ce qu’on s’est tapé deux changements de moteur en l’espace de 4 mois ? Oui, oui. Heureusement durant l’immobilisation de Sullivan, le combi T2 de Julien a pris le relai ce qui, voyons le positif, nous a permis de finir son aménagement et améliorer l’intérieur pour y être tout aussi confortable que dans Sullivan et accueillir les copains comme il se doit !