Retour aux Bardenas…

J’avais adoré découvrir ce désert hors du temps, curiosité géologique au Nord de l’Espagne. Alors quand Hélène m’a dit qu’elle allait y faire un tour pour tester son nouvel appareil, je me suis direct incrustée. Puis de fil en aiguille, on s’est dit que ça pourrait être pas mal d’y faire une séance couple, en en parlant à Benoît, il nous a proposé de venir tenir le réflécteur 😉 On s’est dit qu’à partir à trois photographes, on allait aussi proposer à Vanessa de se joindre à nous. Et comme Hélène devait lui faire une séance à elle et son amoureux, ce dernier a pris la dernière place disponible dans la voiture ! Et nous voilà, 5 photographes, à peu près le triple en appareils et je ne compte même plus les objectifs, sur la route des Bardenas…

J’y ai retrouvé ces paysages irréaliste mais malheureusement pas le soleil. Il faisait un froid glacial ! Non en vrai, il faisait normal mais il y avait un vent de fou. Je sais pas si on a pas eu de chance ou si c’est souvent le cas en mars mais c’était une torture de sortir de la voiture (vrai de vrai). D’ailleurs pour tout vous avouer, le second jour, j’en suis sortie à peine quelques minutes. Puis d’abord on peut faire de très belles photos d’une fenêtre, d’abord. Une semaine après, je partai pour un reportage un Canada et je ne voulais surtout pas prendre le risque d’attraper la crève alors que j’allais devoir affronter de bonnes températures négatives.

Voilà la vue que j’ai eu à peu près tout le week-end 😉 L’avantage, c’est que ça entraîne à être hyper efficace ! Quand je sortais de la voiture en mode esquimau, je peux vous dire que je faisais mes réglages et ma composition en une demi-seconde, clic, et retour dans la voiture. Je suis rentrée, j’avais zéro tris à faire, presque l’impression d’être partie avec une pellicule argentique. Dès fois je perds un peu ça, quand je bosse sur un reportage, il faut tout le temps avoir l’oeil derrière l’appareil car ça peut arriver que des clients ou leurs invités se disent “hey t’es photographe, tu fais pas de photos ?” Alors que bon, on est bien d’accord qu’il n’y a pas toutes les secondes un truc à photographier et qu’un joli reportage se compte plus en qualité qu’en quantité. Bref, tout ça pour dire que je garde parfois ce vieux réflexe de mitrailler même quand c’est du plaisir, ce qui n’a aucun intérêt mis à part faire perdre du temps une fois derrière son ordinateur. Je m’égare un peu ^^

Par contre il faut bien avouer que si c’était juste horrible pour les amoureux qui ont du affronter les éléments et Hélène qui les prenait en photos, la lumière était juste magnifique avec un beau ciel orageux et un sol tout doré. Il y a vraiment des coins magnifiques. Et puis y en a d’autres… On est remonté vers le lac je-sais-plus-le-nom au Nord mais bon comment dire, je sais pas si c’était la fatigue, le vent ou simplement le lac mais c’était nul. Voilà, c’est dit.

Le soir, on est allés manger quelques tapas et une pizza à Tudela, la petite ville d’à côté. Et je peux vous dire que mes copains c’est les plus drôles du monde, j’en ai eu des courbatures aux abdos à force de rire non stop pendant 2 jours. Ca fait tellement de bien de tout oublier et juste raconter n’importe quoi sans se soucier de rien. J’aurais aimé enregistrer chaque phrase pour me les repasser dans les moments de grisouille ! Ils me font le même effet que mon GIF préféré (lui), c’est pour dire…

Le lendemain, on a décidé de s’arrêter à San Sebastian sur la route du retour. On s’est baladé le long de l’Océan et on a mangé des Pintxos dans un petit resto tout mignon. Et comme je fais très mal mes devoirs, je ne sais plus comment il s’appelle… Y avait encore une lumière de fou avec les rayons du soleil qui transperçaient les nuages, j’ai du faire 50 photos que de ça. Oups. (Ben oui hein, on peut pas changer ses mauvaises habitudes comme ça…)

Et même si le vent s’était un peu calmé, il faisait toujours super froid, du coup on est allés se réfugier dans un petit café en bord de plage. Pour le coup je me rappelle du nom (merci la photo de tasse), le Café de la Concha. Et ben laissez-moi vous dire que c’était dégueu ! Oui, oui. La gaufre c’était un truc tout dur de supermarché bas de gamme et le chocolat chaud était immonde, aucun de nous n’a pu le boire… Avec ça la serveuse qui nettoie notre table quand on arrive avec une odeur qui puait les chaussettes sales (mais genre après une bonne séance de sport en plein été). Bref, la vue est jolie mais ça ne suffit malheureusement pas les gars…

Je vous aime les copains. Merci d’être là… Quand je serai vieille, je ferai comme la papi de la photo. Je reviendrai là et je penserai à tous ces bons moments avec vous ?? Puis avec un peu de chance, vous serez encore là avec moi pour en créer de nouveaux. *Minute culcul OFF*