Bon, je crois qu’il est temps de faire les présentations. Pour ceux qui suivent sur Instagram, vous avez déjà un peu vu toutes les étapes mais quand même, je ne pouvais pas faire un article ici, un peu brouillon, un peu fourre-tout, pour vous présenter le nouvel amour de ma vie, qui me donne sacrément du fil à retorde, mais que j’aime déjà de tout mon coeur. Il y a quelques mois, avril exactement, au fil de mes recherches journalière d’un T3 Volkswagen qui pourrait me combler, je tombe sur une annonce sur le Bon Coin, il répond à tous mes critères (prix : 4800€, diesel, toit pour pouvoir se tenir debout, pas de rouille perforante, peu de kilomètres…). Il est un peu loin, mais je sais pas, je le sens bien, puis j’en ai marre de me poser mille questions. Je prends un covoiturage et je pars direction un petit village de Gironde à quelques heures de route sans savoir comment je vais rentrer si je ne repars pas avec ce joli combi.
Après en avoir fait bien le tour, après avoir bien flippé (première fois de ma vie que je dépense autant d’argent d’un coup !), surtout que je n’y connais absolument rien en mécanique, je me lance et signe les papiers. J’ai du mal à réaliser mais ça y est, je suis officiellement propriétaire d’un Transporter Volkswagen, ce doux rêve qui occupait mon esprit depuis plus d’un an et qui se concrétise en une signature (bon trois je crois…). Quand je me suis mise au volant, j’ai eu une euphorie mélangée à une peur panique d’avoir fait une grosse connerie. Puis quelques mètres plus loin dans la rue, j’ai croisé une famille qui se promenait. vous auriez vu les yeux du petit garçon quand il m’a vu.
C’était fou, il m’a fait le plus grand sourire qu’il pouvait accompagné d’un pouce en l’air. Je crois que cette scène sera pour toujours dans mon coeur, en un instant j’ai été apaisée et j’ai su que j’avais pris la bonne décision.
Bon après j’avais 4h de route pour rentrer à Toulouse et autant vous dire qu’à peu près toutes les 20 minutes je me disais « oh putain, oh putain qu’est-ce que t’as fait ». Mais il m’a ramené, à son rythme et sans souci.
Le soir j’ai reçu des messages de personnes qui en avaient aussi (merci la magie des réseaux sociaux), et notamment de Tof, à qui j’ai confié mes peurs d’avoir achetée toute seule un vieux machin de 1982 à rénover en n’y connaissant absolument rien ! Et ce soir là, il m’a dit ce qui allait s’avérer être le mantra de mes prochains mois « Avec un T3 on est jamais seuls ». Je lui ai rapidement présenté la bête, et il a rapidement eu à me sauver C’est avec lui que j’ai fait ma première vidange sous l’oeil attentif de Noona.
Puis le répit fût de courte durée avec une belle fuite de liquide de refroidissement venant du bloc chauffage. Mais là aussi, j’ai eu droit à un soutien de dingue, je suis allée acheter la pièce fautive sur un vieux T3 et on a passé une journée à réparer ça tous ensemble ! J’ai compris que maintenant que j’étais maman d’un vieux combi VW, ma philosophie de « chaque problème a une solution sinon ça n’en est pas un » allait être mainte fois vérifiée.
Bon et après cette broutille qui nous aura coûté un chouette dimanche tous ensemble à bricoler jusqu’à 1h du matin, il a fallu s’occuper de la peinture ! Même s’il n’y avait pas de corrosion perforante, l’intérieur méritait un coup de peinture et l’extérieur quelques retouches. Puis finalement j’ai craqué quand je l’ai vu tout désossée et je me suis embarquée dans touuute la peinture intérieure et extérieure (enfin « je »…).
Bon je vous passe les détails de cette étape difficile, le carrossier a pris énormément de retard, m’a énormément saoulé pour plein de raisons, bref, longue histoire ! Mais fin juin je l’ai enfin récupéré, tout beau et j’étais telleeeeeement heureuse J’ai filé en centre ville rejoindre les copains pour leur montrer !
Le travail était loin d’être fini… L’aménagement intérieur allait commencer ! Et alors là, j’ai fait une rencontre qui a complètement changé cette aventure…