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LANDES | PAYS BASQUE​

L’Olivier & Cætera chez Ta Mère !

Dimanche dernier, on est allés boire un verre au café associatif Chez ta mère à Arnaud Bernard. Y avait un petit concert de L’Olivier & Cætera, l’occasion de se poser tranquillement après un week-end chargé (ma tête en dit d’ailleurs long sur mon état). C’était bien sympa et ça m’a permis de découvrir un chouette endroit à deux pas de chez moi !

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Scènes ouvertes au Bar d’en Face !

J’ai mon chouette copain Kieran, qui a un chouette groupe, The Bottlenecks’s, et qui en plus de ça, organise de chouettes soirées. Oui, ma vie est chouette.

Kieran, il gère Lee Mellon Records, ils trouvent de chouettes groupes, de chouettes chanteurs(seuses), et s’il y a besoin, il les aide pour finir leurs morceaux ou pour les enregistrer (comme The end of the day que j’adore trop beaucoup, par Momo), et parfois il organise des scènes ouvertes au Bar d’en Face, où tout le monde est libre de prendre le micro… Y a une ambiance indescriptible, tout le monde danse, chante ou joue des instruments qui n’existent pas…

Ca, c’est Julii, elle a fait un drôlement beau morceau, à écouter ICI.

 

(Et ça, c’est Kieran)

 

Il y avait Tincho y Narigueta

 

 

 

Et aussi Mee and Mee

 

 

Et plein d’autres groupes ou tout-seul, je ne pourrais pas citer tout le monde, mais vous pouvez aimer la page Facebook de Lee Mellon Records. Ca vous permettra d’être au courant des prochaines scènes ouvertes ou concerts, et puis si vous êtes loin, ça pourra aussi être l’occasion de découvrir de jolis talents grâce à tous les partages ! Je vous abandonne avec une petite photo souvenir (le miroir, sauveur, photographe du photographe ^^) et j’espère vous croiser aux prochains évènements Lee Mellon 😉 !

Open-Mic Lab à Toulouse

La semaine dernière avait lieu à Toulouse la 11e édition des Inrocks Lab, concours de musique dénicheur de talents locaux. De mars à avril, l’équipe du Lab sillonne la France pour auditionner musiciens et groupes lors d’open-mics. 

C’est Toulouse qui a ouvert le bal lors d’une jolie soirée au Connexion mercredi dernier. Sept groupes se sont produits sur scène, 20 minutes et un jury local (une journaliste des Inrocks, un programmateur Radio Campus, un représentant IRMA et un journaliste de la presse régionale). 

L’annonce des lauréats pour chaque ville sera faite le 28 avril 2014 (aarghh, moi je voulais un applaudimètre à la Graine de Star ! Et là une personne sur quatre comprend la référence, je me sens vieille…). Chacun remportera une bourse de 1000 euros pour amorcer un projet de leur choix sur le site de crowdfunding KissKissBankBank !

Fin mai aura ensuite lieu le festival des lauréats « Sosh aime les inRocKs lab » à la Gaité Lyrique : 3 jours de concerts avec les 15 lauréats musiciens (il peut y avoir plusieurs lauréats par ville). Des concerts et plein d’autres choses qui font qu’on aime tant les festivals : showcases, conférences, projections vidéo, etc.

Puis en juin, seront désignés 5 grands finalistes qui s’affronteront lors d’une ultime soirée le 27 septembre au Trianon à Paris (la grande classe !). Et là, pour mon plus grand bonheur, je pourrai enfin donner mon avis ☺ En effet, deux gagnants seront élus, un par le Jury national et l’autre par le Public ! Applaudimètre virtuel dirons nous puisque le vote aura lieu sur les réseaux sociaux.
Tout ça pour dire que je suis allée faire quelques photos des groupes sélectionnés ce soir là. Baptême du feu pour mon nouveau joujou qui ne maîtrise pas encore tout (oui, j’aime bien rejeter la faute sur mon appareil quand les photos sont ratées et dire que c’est le photographe qui fait tout quand les photos sont réussies, et ALORS ?). J’y ai fait de très jolies découvertes et j’ai pris la bonne résolution de faire plus de petits concerts toulousains pour découvrir ou re-découvrir les petites perles musicales de notre belle ville. Et puis, faut que mon appareil s’entraîne un peu…
Premier groupe, Firedog Empire ! Premier coup de corde et j’étais charmée. C’est d’ailleurs à peu près 3 secondes après le début du premier morceau que j’ai pris ma bonne résolution. Il y a quelques mois ils avaient déjà conquis le coeur du jury et du public lors du Tremplin Crescendo 2013 dont ils étaient sortis grands gagnants (je vous conseille d’ailleurs d’aller jeter une oreille par ici). Par la même occasion, j’ai appris ce qu’était le genre Lemon pop… Oui suis un peu une bille en musique… Vous pouvez découvrir leur profil sur le site des Inrocks ici

Second groupe de la soirée, second genre musical découvert et pas des moindre : le « Musique Sexuellement Transmissible ». A la première lecture, on secoue la tête et puis à la première écoute on se dit « ah oui, c’est exactement ça » : « Musique Sexuellement Transmissible ». Et puis, d’habitude je m’en balance un peu de la langue mais je sais pas pourquoi, cette fois-ci j’ai apprécié ce petit côté frenchie ! Allez vite voir leur profil par et écouter Des filles extraordinaires.

C’était ensuite à Lucas, avec son « groupe solo » Les Filles Et Les Garçons qui est passé sur scène. Bon alors là, mon petit côté rétro ado frustrée d’être née trop tard adooore son Cake d’Amour ! Un petit mélange d’Etienne Daho et d’Indochine, je sais pas trop… Je suis toujours une bille en musique, ça a pas changé depuis le début de cet article, mais tout ça pour dire que ♡ et son profil, c’est par ici.

Après, mes préférés photographiquement parlant, avec une énergie sur scène qui fait plaisir à voir, des regards complices et tout le tralala qui fait fondre une photographe en moins de deux : les Ruby Cube ! Et pour cause, c’est 5 copains jouent ensemble depuis le collège et ça se sent. Et leur clip Apollo est juste ♡♡♡ (à voir ici) ! Bref, gros coup de coeur aussi. (Et profil ici)

Quand je vous dis que je suis un coeur d’artichaut… Je finis ma dernière phrase par « gros coup de coeur » et j’ai juste une envie, commencer la suivante par « autre coup de coeur ». Et ben oui, oui. Je vous avais prévenu, cette soirée fut pleine de jolies découvertes alors voilà, c’est comme ça : autre gros coup de coeur, Steamboat Woody ! En plus suis un peu fière parce que si on m’avait demandé le genre j’aurais dit country/folk et c’est tout pile ce qu’il y a écrit sur leur profil (ici) alors je suis une bille mais pas trop ! J’ai adoré de chez adoré (et ça n’a rien à voir avec mon goût prononcé pour les cowboys et bûcherons, que les choses soient claires…). J’ai eu l’impression d’être partie en voyage l’instant de quelques minutes et rien que pour ça, c’est mes lauréats à moi de la soirée !

Vient ensuite MEHARI ! Ce n’est pas trop mon style de musique, trop d’électro pour moi. J’aurais d’ailleurs été incapable de vous décrire en quelques mots leur musique mais les Inrocks Lab s’en sont chargé pour moi : « de l’indie pop aérienne et puissante » (le reste du profil est à découvrir ici). Le mieux d’ailleurs, c’est d’aller écouter leurs morceaux directement…

Et enfin on termine avec Le Common Diamond ! Toujours trop d’électro pour moi et des mots qui me manquent pour décrire… Les inrocks à la rescousse ? « De la musique lunaire et organique », et comme toujours, si aux premiers abords on peut se demander à quoi ressemble de la musique lunaire et organique, une fois qu’on écoute, ça colle parfaitement. Profil à découvrir ici

Au final, je crois que je suis contente de ne pas avoir eu à voter ! La soirée a été riche en découvertes et j’ai vraiment craqué sur plusieurs groupes. N’hésitez pas à suivre leur page Facebook pour être au courant de leur prochaines actus, on se croisera sûrement à un de leurs concerts ! Et pour ceux qui n’ont pas la chance d’habiter notre jolie ville, je vous invite à aller faire un tour aux open-mics qui ont lieu à côté de chez vous :

Paris à la Bellevilloise – jeudi 13 mars

Saint-Ouen à Mains d’Oeuvres – jeudi 20 mars
Montpellier au Rock Store – mercredi 26 mars
Nice – Théâtre Lino Ventura –jeudi 27 mars
Clermont à la Coopérative de Mai – mardi 1er avril
Lyon au Transbordeur – mercredi 2 avril
Rennes à L’Antipode – mercredi 9 avril
Tours aux 3 orfèvres – jeudi 10 avril
Nancy à L’Autre Canal – mercredi 16 avril
Lille/Tourcoing au Grand Mix – jeudi 17 avril
Et pour terminer (enfin presque), une petite photo en couleur ! Oui parce que je ne sais pas pourquoi mais j’ai eu envie de noir & blanc pour cette fois, c’est plutôt rare. Mais j’aime tellement la lumière des petites salles de concert que voilà, il fallait que je vous en mette au moins une (allez deux…) !

 Et pour finir (cette fois, c’est la bonne), un petit lien vers la vidéo de la soirée : ici !


Pause Guitare – Autour de la scène…

Pour terminer cette série sur Pause Guitare, un petit article pour vous montrer un peu plus loin que la scène, les stands de fringues hippies, la buvette, le coin VIP pour la presse et les invités, la cantine des bénévoles… Moi qui suis amoureuse des guirlandes lumineuses, mes petits yeux brillaient de bonheur !

Pause Guitare – Benjamin Biolay

Dernier concert que je vous présenterai du Festival Pause Guitare : Benjamin Biolay ! Bon, j’avoue, je sèche un peu sur quoi vous raconter. D’abord parce que j’ai laissé trainer avant de faire l’article et que ça fait un petit moment maintenant… Puis que Benjamain Biolay, je dois vous avouer que je ne connais pas trop, ou en tout cas plus dans l’ombre que sur scène. Mais c’était plutôt chouette ☺ Surtout quand après on a eu droit à un Raphaël, déjà pas sympa de refuser toute photo, mais surtout inaudible (réglages tout pourris) ! Patrick Bruel a eu l’honneur de clôturer le festival (vous pouvez retrouver les photos de Sebastien sur Capfeminin), un spectacle pas exceptionnel et un public un peu endormi à 23h passées. Un peu déçue du peu de « Patriiiiiiiiiick » entendus…

Pause Guitare – Mika

Le dernier concert de ce premier jour au Festival Pause Guitare a été la belle surprise de la soirée. Si je ne suis pas une grande fan de Mika, j’avoue que sur scène, il déchire tout. C’est le seul qui avait un décor, et pas des moindres… Vraiment magnifique. Ensuite, il a une énergie folle… Pour prendre des photos, certes ce n’était pas le plus facile mais beaucoup plus amusant, et pour le plaisir des yeux, c’était juste parfait ! Vraiment, ses morceaux prennent une tout autre couleur en live. Une fois les chansons réglementaires passées pour prendre les photos, je n’arrivais pas à décoller ! Et ce malgré l’heure très (trop) tardive…

 

 

 

 

Et pour l’article de Capfeminin, c’est par ici !

Pause Guitare – Martin Solveig

Second artiste de cette première soirée au Festival Pause Guitare d’Albi : Martin Solveig ! Alors bon, là, j’avoue, j’ai ni grand chose à vous montrer, ni grand chose à vous raconter. J’ai pas trop compris si les musiques qu’il passait (mixait ?) était de lui ou juste comme ça… J’ai vraiment pas vu l’intérêt du truc, j’avais l’impression d’être au bar du coin et qu’un gars passait des morceaux à la suite… Enfin bon. J’aurais pu me rattraper avec les photos mais apparemment Martin est fan des fumigènes et j’ai TROP galéré ! Donc photos pas terribles et show pas transcendant non plus… Après, il a l’air très gentil et il faut lui reconnaître qu’il a pris le micro pour pousser la chansonnette quelques fois… La suite est mieux, promis 😉

Et comme d’hab, des photos un peu plus mieux sur Capfeminin !

Pause Guitare – Lilly Wood & the Prick

Après les bébés, je teste les concerts ! Grande première pour moi, j’ai eu la chance de pouvoir faire quelques photos au Festival Pause Guitare à Albi. Je me suis trop éclatée (encore merci Seb !). Ca n’a pas toujours été simple, mais ça m’a donné envie d’en faire encore plein d’autres ! J’ai joliment commencé avec le groupe Lilly Wood & the Prick que je découvrais. Oui, je suis une bille en musique… Enfin non, y a certains blind-tests où je déchire tout, mais c’est jamais ceux-là qu’on passe (oui,je suis une persécutée des blind-tests).

 

 

Même si on ne peut pas dire que le public était vraiment au rendez-vous (de ce que j’en ai vu le Festival est assez familial, puis c’était un lundi soir), le groupe a mis le feu. La chanteuse est une vrai pile sur scène. J’ai adoré l’instrumental (ouais, je me la pète en mode j’écris des articles musicaux mais en fait je comprends pas tout ce que j’écris), elle avait son petit « tambour » à côté d’elle, puis un truc à la Esmeralda et des sortes de maracasses (ouais, mais d’abord, avec mes explications, au moins TOUT LE MONDE comprend). Mais du coup, grosse déception je dois avouer en rentrant à la maison. J’ai voulu écouter l’album sur Deezer et ça me paraissait tout fade. Certains groupes sont carrément meilleurs en concert et c’est le cas pour Lilly Wood & the Prick. D’ailleurs, les jours suivant me l’ont aussi prouvé, je vous raconte bientôt.

 

 

 

 

J’espère que ce petit article qui change de d’habitude vous aura plu, même si j’ai un peu abusé sur le nombre de photos (je suis désolée de faire ramer votre ordinateur, j’arrive pas à me résoudre à les compresser, ce serait irrespectueux en vers mon appareil qui fait du sacré boulot pour être net ^^). Pour plus de photos et une interview un peu plus classe que mon article, c’est sur Capfeminin que ça se passe !

Joyeux Anniversaire Bikiniiiiiiii !

Si j’ai presque 30 ans, j’en connais un qui a franchi le cap depuis ce week-end : le Bikini ! Si je ne présente pas cette salle de concert mythique aux Toulousains qui passent par ici, je me dois d’en toucher deux mots pour mes lecteurs et lectrices à l’international (oui, oui, j’ai vérifié les statistiques). Le Bikini, c’est un peu THE salle de Toulouse, on y voit des petits groupes comme les plus grands, les Pixies, Deftones ou encore la Mano Negra  (ou Chris Isaaaaaaak ♡♡♡)… Tout a commencé par une petite boîte de nuit qui s’est mise à accueillir des groupes, un petit peu au début, puis beaucoup… Nombreux sont ceux qui y ont fait leurs débuts : Noir Désir, les Rita Mitsouko, Mecano ou encore Zebda (mais ça, je vous en parle plus tard).  Puis en 2001, avec l’explosion d’AZF, le Bikini est détruit. Après 6 ans de travail, il réouvre enfin ses portes, au bord du Canal du midi cette fois. Et ça repart ! (Enfin, ça ne s’est jamais vraiment arrêté, le temps des négociations et de la reconstruction, de nombreuses petites salles toulousaines ont accueillis les concerts programmés par lui)

Et si le Bikini a vu grandir Zebda, Zebda l’a fait vivre. D’abord à travers de nombreux concerts (du feu de Dieu), mais aussi avec son aide dans les moments difficiles et ce soir-là en animateurs (du feu de Dieu bis) pour cet Anniversaire qu’on n’est pas prêts d’oublier (cette phrase est, je vous l’accorde, difficile à suivre). Pour l’occasion : une salle repensée avec une scène pile au milieu, juste pour nous, et des invités plus qu’heureux d’être là. Ce fut d’abord Miossec qui est venu pousser la chansonnette avec mes chéris de toujours, puis Olivia Ruiz, avec un belle interprétation du Sud de Nino Ferrer…
Rachid Taha est venu nous interpréter son fameux Ya Rayah (que j’avais honteusement oublié et que ma soeur m’a gentiment rappeler en essayant de me le fredonner… Ca n’a pas marché). Et puis grosse surprise, on était comme deux folles : Catherine Ringer ! A fond, avec un Andy terrible. L’ambiance était au top top niveau, c’était juste fou. Une soirée comme on en vivra peu.

C’est passé bien trop vite. Au moment du rappel, j’ai pas compris ce qu’il se passait… « C’est l’entracte ?« , « Il est que 21h30, non ?« , « Non, non, plus de 23h… » J’ai bravé la foule, un serveur sous anxiolytiques et une serveuse désagréable et j’ai réussi, après moultes aventures, à avoir mon verre collector ☺ J’ai avalé ma bière cul-sec pour pouvoir le cacher dans le blouson de ma soeur, et il était déjà temps de rentrer dormir.

La frustration de ne pas avoir mon appareil photo (il est chez le docteur pour quelques temps, rien de grave mais il fallait y aller) était au maximum. Heureusement, mon iphone n’est jamais loin, et même si la qualité n’est pas terrible, ça nous fait de super souvenirs. Même qu’en prime, vous avez le droit à une petite vidéo ! Et pour d’autres infos et plein de superbes photos et souvenirs, je vous conseille d’aller faire un tour sur www.lamemoiredubikini.com.

Coup de coeur

Ok, je suis à la ramasse… Ca fait à peu près 4 ans que le titre est sorti… Son petit nom, c’est « Ben alors quoi ? » et il parle d’un de mes chouchous : Renaud !  Marie Cherrier a apparemment pas trop apprécié la relation qu’il avait avec Romane…
J’ai essayé de retrouver toutes les références et de les mettre en liens. J’en ai sûrement oublié certaines (Nono, je compte sur toi pour compléter) mais c’est un début 😉 Des fois c’est le titre des chansons, des fois, il faut pousser plus loin dans les paroles…
Ben alors quoi ?
J’te regrette, le chanteur énervant
Bon, t’as l’droit de ne plus être énervé
Mais j’peux pas le croire
Y a encore tant à protester et à pleurer
M’dis pas qu’t’as fait ton dernier bal
Qu’ta gueule d’aminche a la corde aux cons
Qu’tu t’es rangé pour une dame
Qui t’tient maintenant par le licou
Allez, dis-lui « Adieu minette« 
Que jamais on n’aura ta peau
Qu’t’as des caillasses plein tes chaussettes
Si on veut r’tourner ton manteau
J’me dis quand même que j’te pardonne
De nourrir ton blé, pour ses cheveux
J’me dis quand même que tu déconnes
Je n’me retrouve plus dans tes yeux
Elle t’a décollé de ton zinc
Bon, ça, j’peux pas lui en vouloir
Mais pour t’coller sur TF1
J’ai dû regarder pour y croire
Allez, dis-lui « Adieu minette« 
Qu’les filles honnêtes, t’y crois pas trop
Que tu veux garder ta casquette
Pas faire le pantin sur un plateau
Y a eu Dylan avant toi
Ben alors quoi ? T’avais promis
Ça y est, tu es tombé du toit
L’p’tit chat est mort pour une souris
Alors, c’est le feu vert aux pourris
Aux avocats de Bhopal
Aux militaires, à la nuit
A la pollution de notre étoile
Aux massacres des Indiens
A l’école où on n’apprend rien
Sirop de la rue ne soigne plus
Si toi t’abandonnes, j’y crois plus !
Allez, dis-lui « Adieu minette« 
Que toi, tu préfères les oiseaux
Que plus on vole, moins on s’achète
Qu’est-ce tu fous ? J’t’attends bien plus haut
Allez, ici, j’vais m’arrêter
Parce que je t’aime, parce que tu l’aimes
C’est pas d’la jalousie, tu sais
Et au grand jamais, de la haine
Mais j’voulais qu’tu fouilles dans mon sac
Bien au fond j’y gardais, planqués
Plein de Stimorol en vrac
Ainsi soit-il, vivent les mariés !
Pour moi, tu restes marchand de tendresse
Et jamais on n’aura ta peau
Ton cassoulet pour ta gonzesse
Et tes rengaines dans les ghettos
Pour moi, tu restes marchand de tendresse
Et jamais on n’aura ta peau
Ton cassoulet pour ta gonzesse
Et tes rengaines dans les ghettos
Les ghettos

Et voilà 🙂 Maintenant je vous laisse la découvrir…

Make it perfect !

Nous, on a un nouveau copain à la maison.
On peut dire qu’il vient de loin. De la planète Ziltoidia 9 pour être précis.
Ce type, c’est Ziltoid, l’Omniscient.

Vous ne le connaissez probablement pas, mais vous devriez être prudent, parce que lui et son peuple, ils ont besoin de notre café pour rentrer chez eux. Et du bon, et du noir ! Sinon ils nous attaqueront !

On dirait pas comme ça hein ? Il a l’air plutôt gentil, il a l’air un peu bête mais gentil. Et il essai même de trouver des potes parmi nos colocataires !

C’est pas forcément gagné mais bon…

Pour la petite histoire, Ziltoid est à la base une marionnette créée par le multi-instrumentaliste / chanteur / producteur / fou-furieux Devin Townsend, le génial canadien à l’origine d’au moins cinq des vingts meilleurs albums de ces trentes dernières années…

Et pourquoi a-t-il crée Ziltoid ? Parce qu’il voulait fabriquer une marionnette pour son fils, et qu’il lui est visiblement impossible de vivre sans musique. Donc… Qui dit marionnette dit concept musical entre comics et «Mars Attack!».

Et voilà que le Devin s’enferme dans son studio une fois sa petite famille couchée, attrape sa guitare, et écrit la bande originale d’un film à la fois drôle et dramatique (on parle quand même de l’anéantissement de la planète, c’est pas rien !).

Et comme le monsieur n’a besoin de personne et qu’il possède une des voix les plus dingues qui soit, il cri, hurle, chante, prend une voix différente pour chacun des protagonistes de cette histoire de fou (le narrateur, puis Ziltoid, puis le «Planet Smasher» qui, comme son nom l’indique, n’est pas forcément une bonne chose pour la Terre, mais aussi les lieutenants ziltoidiens nasillards ou encore Le Salut de l’Humanité, à savoir le super héros Captain Spectacular).

Et il compose du rock pop lumineux, puis du metal lourd et ambiancé, à sa manière (comprendre de multiples couches de guitares en nappes), sans se prendre la tête, juste pour le fun.


Et la pirouette finale de tout ça, lorsque Ziltoid se tourne vers une force supérieure… A la question «pourquoi, moi, Ziltoid l’Omniscient, pourquoi n’ai-je pas été capable de détruire la Terre ?», Dieu ne lui répond-il pas «bah, c’est normal, t’es une marionnette !» ?

Et la vraie pirouette finale ?! Quand on apprend que…
Enfin. Vous verrez ! Si vous écoutez !

Tout ça pour dire que, si un jour vous croisez un mec louche, tout vert avec des gros yeux, qui vous donne «cinq minutes terriennes» pour lui servir le café ultime, noir, craignez le pire.
Vraiment.

Mes petits cadeaux de St Valentin

Et oui, une fois n’est pas coutume, j’ai encore été (trop) gâtée ! Bon, je vais pas m’en plaindre…

On commence par Second tour, le nouvel album de Zebda. Je ne vais pas vous faire une chronique sur l’album, je n’ai pas le talent pour ça… J’aurais bien demandé à mon chroniqueur préféré mais j’imagine la tête qu’il aurait fait. Donc deux trois mots à ma sauce dessus : je l’adore ! Il ne remplacera pas Essence ordinaire dans mon cœur mais je crois qu’il arrive bien en deuxième position 🙂 Après, je suis loin d’être objective et le fait d’avoir découvert la majorité des titres en live a du aider (en parlant de ça, j’encourage tout le monde à vivre un concert de Zebda un jour… Oui, parce que ce n’est pas quelque chose qui s’écoute mais bien qui se vit !).
Bref, Second tour ne déroge pas à la règle : beaux textes, belles mélodies… 
Une seule conclusion : merci d’être de retour !
Et en bonus, un petit morceau de l’album :