Movie Burger Quizz chez Bacchus

Le problème aussi, c’est que même si les costumiers et accessoiristes ont fait du bon boulot, ça passe pas. Ok, les vêtements sont directement inspirés des photos d’archives, y a des petites vieilleries un peu partout mais non. Je sais pas, rien que le campus au début, j’ignore si c’est le campus lui-même, la façon dont c’est filmé ou les figurants… Mais j’avais juste l’impression de regarder un film américain pour ado. Genre American Pie (y a un campus dans American Pie ?) ou Scream vous voyez… Pas une seconde on se dit « Hey, dans tous les bureaux de l’administration, y a pas un seul ordinateur, PAS UN SEUL !« . J’avais trouvé cet aspect extrêmement bien réalisé dans Argo, on replongeait directement plus de 30 ans en arrière. Puis, suis désolée, mais Ashton Kutcher, je l’adore hein, mais pendant tout le film je n’ai vu que l’ex de Demi qu’on a vu dans tous les magasines people.
Ils ont commencé à deux copains dans leur garage et ils ont complètement révolutionner le monde. Qu’on aime ou qu’on n’aime pas, en toute objectivité, si on regarde d’où est parti Jobs et où il est arrivé, d’abord en l’espace de 2-3 ans, puis en l’espace de toute une vie, on ne peut que halluciner. C’était fou, autant dans le matériel, ce qui était en train de prendre forme, que dans l’humain, avec toutes cette effervescence et ses talents réunis au sein d’un même endroit. J’avais envie d’être replongée dans cette folle époque, la revivre histoire d’une paire d’heures, il n’en a rien était… Par contre, si ça vous intéresse, je suis absolument fan du travail de Doug Menuez qui a suivi toute cette folle aventure de 1986 à 2000 pour sa « série » Silicon Valley. En regardant ses photos, là, je fais un petit voyage dans le passé et je me dis que ça devait être juste fou de chez fou. Enjoy.
Comme d’habitude quand je vous parle d’un film, je ne vais pas vraiment vous en parlez… Vous me connaissez maintenant 🙂 Je n’aime pas trop en dire… Juste que l’histoire est complètement barrée, que les personnage sont excellents et rappellent « La Triste Fin du petit enfant huître et autres histoires » et que l’image est vraiment belle.
Si j’ajoute que j’adore le patriotisme dément présenté pendant des années par la famille Norris à travers « Walker Texas Ranger » (qu’on se fade sur TF1 depuis notre naissance ou presque), que j’aime beaucoup Jason Statham (« Snatch » quand même !!!) et Jet Li (« Danny The Dog » !!!), malgré une petite jalousie parce qu’ils se battent vachement mieux que moi…
Ainsi, si dans le premier volet, on avait un Barney Ross (Stallone) qui disait à un Monsieur Chapelle (Willis) que le problème de Trench Mauser (Schwarzenegger) venait de son désir de devenir président des Etats Unis, dans le second volet, Norris devient l’homme qui, non content de survivre à la morsure d’un cobra royal, induit la mort dudit reptile, Schwarzy devient l’homme qui reprend les répliques du « Terminator » qu’il a incarné à trois reprises, Willis ne se contente pas d’être le tireur de ficelles, il est aussi celui qui ressort la phrase préféré de John McClane, un des ses rôles les plus emblématiques, « Yippee-ki-yay« , Lundgren voit sa propre vie télescopée dans celle de son personnage (ainsi Gunnar a fait le MIT et est suédois)…
Le film est beau, coloré et les personnages attachants (bravo au concepteur de l’affiche). Pour faire un résumé très rapide (si vous êtes du genre à vous boucher les oreilles…) : 1965, Sam, douze ans, passe ses vacances dans un camp de scouts sur une petite île au large de la Nouvelle Angleterre. Il s’enfuit pour rejoindre Suzy, douze ans aussi, et de magnifiques yeux bleus. Commencent alors leurs aventures, alors que toute l’île est à leur recherche (ce qui ne fait pas lourd : un policier, les parents de Suzy et les deux employés de la Poste locale).
Honnêtement j’ai adoré… Je ne pense pas que le film puisse plaire à tout le monde (j’avoue avoir eu un peu peur de la réaction de Cédric quand les lumières se sont rallumées… Mais je crois que ça lui a bien plu aussi !) mais moi j’ai eu l’impression de regarder une belle photographie des années soixante en mouvement. Le film est vraiment beau. J’avais sans arrêt envie de faire pause pour apprécier la beauté du plan et de l’image.
Puis l’histoire se déroule en Nouvelle Angleterre et je dois avouer que depuis que j’ai découvert « Les Ensorceleuses » (il y a bien longtemps…), j’ai le béguin pour cette jolie région des Etats-Unis et ses paysages. Un jour, je me déciderai à aller y faire un tour (Cédric pourra faire un coucou à Stephen King par la même occasion en plus). S’ajoute à cela une excellente BO et des acteurs géniaux. On a du mal à se dire que c’est John McClane, Dr. Venkman ou encore Derek Vinyard.
L’histoire est touchante et pleine de rebondissements. S’il y a quelques moments un peu longs, ils ne m’ont jamais dérangé. Il faut dire que le décor est tel qu’il y a toujours plein de petites merveilles à découvrir posées ici et là. L’heure et demie est passée très vite, comme dirait Cédric « c’est lent mais pas mou » (bonne analyse…).
Ce fut une très bonne surprise (ben oui, à force de se boucher les oreilles en chantant, on sait jamais trop à quoi s’attendre). Il me tarde sa sortie en DVD pour le re-regarder, et même peut-être re-re-regarder. J’adore ce genre de film, à la mise en scène originale et toute mignonne. Ce genre de film qui me donne envie de faire des milliers de photos des beaux paysages comme des objets du quotidien… (Je le fais déjà ?)
J’aurais eu 15 ans de moins, je serais sûrement allée m’acheter des jumelles et un album de Françoise Hardy à la sortie du film 😉
Vous me direz ce que vous en avait pensé si vous le voyez !
On a profité de notre petit séjour sur Paris pour faire un tour à l’Expo Tim Burton qui a lieu en ce moment à la Cinémathèque (et jusqu’au 5 août 2012).
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Que ce soit pour Buffy ou pour Dollhouse par exemple, il est devenu l’expert en gestion de groupe… Capable de créer de vrais personnalités avec chacune leurs propres vies (Buffy a ses problèmes, Faith a ses problèmes, Willow a ses problèmes, Ballard a ses problèmes, Echo a ses problèmes…), mais aussi capable de créer des sous-groupes vivants (le Scooby-gang, le duo Spike-Drusilla, les trois tarés Jonathan, Andrew et Warren, le trio Echo-Sierra-Victor…) et de gérer les groupes, combinant les différentes facettes de ses constituants…
Dimanche soir, on a regardé un film qui nous titillait depuis un moment, et pour une fois que notre redevance sert à quelque chose, on a savouré ! On a donc passé la soirée devant « Là-haut » des studios Pixar !
Donc l’achat du DVD est indispensable ! Un vrai bon moment qui remue le ventre !!! Chapeau !!!