Après le currywurst, c’était genre la mega tempête… Bon j’exagère un peu mais quand même, impossible de faire 3 mètres sans être trempés de la tête aux pieds. Donc par dessus mon vieux jean et mes Damart, galmour toujours, j’ai ajouté le poncho géant Queshua, c’était magnifique. Bref. Au sommet de la mode, Thomas m’a amené dans un de ses bars préférés pour boire un chocolat chaud : l’Atopia. C’est trop chouette ! C’est que des vieux meubles de récup’ et ils sont tous à vendre, du coup ils changent régulièrement. A l’arrière y a une une table de ping-pong et régulièrement, ils organisent des Open-Mic. J’y passerais ma vie si j’habitais Berlin !
En fin de journée, j’ai rejoint Erol au C/O Center où il y avait plusieurs expo photos. Je suis littéralement tombée amoureuse de celle sur les planches contact des photographes de l’agence Magnum. C’était juste trop beau… Et trop rassurant. Je culpabilise tout le temps d’avoir du faire 10 photos pour en avoir une super, et finalement, je me suis rendue compte que même à l’argentique, les plus grands avait aussi besoin de plusieurs essais (maintenant que je le dis ça me paraît logique, mais ça m’a fait du bien de le voir).
C’était beau de voir à quel point tous ces grands noms de la photo étaient humbles et si honnêtes. Une petite explication du photographe accompagnait chaque planche. Souvent des photos connues, vues et revues et toutes aussi magnifiques les unes que les autres. Et à chaque fois, le photographe évoquait la chance du moment, ou sa déception aux premiers abords puis la révélation quelques temps plus tard… Au premier accès à Internet que j’ai eu, j’ai directement acheté le livre (ici).
A l’étage, toujours les photographes de chez Magnum, mais dans un autre style, tout aussi beau, avec Steve McCurry, qui laisse sans voix à chacune de ses photos…
Le bizarre Martin Parr qu’on aime quand même… 🙂
J’ai découvert les photos de Paolo Pelligrin, et Philippe Halsman qui fait sauter les stars !
C’était vraiment de très belles expos, je recommande le C/O Berlin à tout le monde qui passerait par là. J’en suis ressortie des envies et des idées plein la tête, déjà qu’il ne restait plus beaucoup de place… Je m’en suis voulu d’avoir fait si peu de photos pour moi en 2014, trop prise par le côté pro de la chose. J’ai donc pris la bonne résolution de ne plus rien laissé passé et j’ai commandé un nouveau jouet à emporter partout avec moi… J’ai me suis dit qu’avant la fin de l’année, j’aurais repris l’argentique. Je crois bien que ce que j’ai vu dans ce petit bâtiment sur Hardenbergstr reste ce que j’ai préféré de Berlin ! Et merci à Erol sans qui, une fois de plus, je serai passer à côté d’un bien joli trésor de la ville.
Le soir, on est allé manger au Santa Maria, un petit resto mexicain super mimi sur Oranienstraße. Un jour j’ai su parlé anglais, maintenant lorsque je fais une phrase j’ai oublié la moitié des mots, alors je les explique un par un par plein d’autres mots, et une anecdote qui aurait duré 3 minutes en français se transforme en histoire d’un quart d’heure ! Mais c’était drôle… Un jour, je m’y remettrai.
C’était donc chouette, entre nos conversations rallongées par mon anglais pourri, les trop bonnes fajitas, et le petit concert improvisé au milieu du repas ! Encore une belle journée à Berlin qui se terminait…