Si j’ai presque 30 ans, j’en connais un qui a franchi le cap depuis ce week-end : le Bikini ! Si je ne présente pas cette salle de concert mythique aux Toulousains qui passent par ici, je me dois d’en toucher deux mots pour mes lecteurs et lectrices à l’international (oui, oui, j’ai vérifié les statistiques). Le Bikini, c’est un peu THE salle de Toulouse, on y voit des petits groupes comme les plus grands, les Pixies, Deftones ou encore la Mano Negra (ou Chris Isaaaaaaak ♡♡♡)… Tout a commencé par une petite boîte de nuit qui s’est mise à accueillir des groupes, un petit peu au début, puis beaucoup… Nombreux sont ceux qui y ont fait leurs débuts : Noir Désir, les Rita Mitsouko, Mecano ou encore Zebda (mais ça, je vous en parle plus tard). Puis en 2001, avec l’explosion d’AZF, le Bikini est détruit. Après 6 ans de travail, il réouvre enfin ses portes, au bord du Canal du midi cette fois. Et ça repart ! (Enfin, ça ne s’est jamais vraiment arrêté, le temps des négociations et de la reconstruction, de nombreuses petites salles toulousaines ont accueillis les concerts programmés par lui)
Et si le Bikini a vu grandir Zebda, Zebda l’a fait vivre. D’abord à travers de nombreux concerts (du feu de Dieu), mais aussi avec son aide dans les moments difficiles et ce soir-là en animateurs (du feu de Dieu bis) pour cet Anniversaire qu’on n’est pas prêts d’oublier (cette phrase est, je vous l’accorde, difficile à suivre). Pour l’occasion : une salle repensée avec une scène pile au milieu, juste pour nous, et des invités plus qu’heureux d’être là. Ce fut d’abord Miossec qui est venu pousser la chansonnette avec mes chéris de toujours, puis Olivia Ruiz, avec un belle interprétation du Sud de Nino Ferrer…
Rachid Taha est venu nous interpréter son fameux Ya Rayah (que j’avais honteusement oublié et que ma soeur m’a gentiment rappeler en essayant de me le fredonner… Ca n’a pas marché). Et puis grosse surprise, on était comme deux folles : Catherine Ringer ! A fond, avec un Andy terrible. L’ambiance était au top top niveau, c’était juste fou. Une soirée comme on en vivra peu.
C’est passé bien trop vite. Au moment du rappel, j’ai pas compris ce qu’il se passait… « C’est l’entracte ?« , « Il est que 21h30, non ?« , « Non, non, plus de 23h… » J’ai bravé la foule, un serveur sous anxiolytiques et une serveuse désagréable et j’ai réussi, après moultes aventures, à avoir mon verre collector ☺ J’ai avalé ma bière cul-sec pour pouvoir le cacher dans le blouson de ma soeur, et il était déjà temps de rentrer dormir.
La frustration de ne pas avoir mon appareil photo (il est chez le docteur pour quelques temps, rien de grave mais il fallait y aller) était au maximum. Heureusement, mon iphone n’est jamais loin, et même si la qualité n’est pas terrible, ça nous fait de super souvenirs. Même qu’en prime, vous avez le droit à une petite vidéo ! Et pour d’autres infos et plein de superbes photos et souvenirs, je vous conseille d’aller faire un tour sur www.lamemoiredubikini.com.