Nous y voilà. Après quatre tentatives (virus mondial, accident de Leia et moteur de Sullivan qui lâche à une semaine du ferry…), la cinquième fut la bonne. Un départ un peu chaotique avec une boîte de vitesse qui casse a mi-chemin, une nuit dans un garage automobile, un gros billet pour les réparations, on aura réussi à arriver au port 20 min avant le départ du bateau. L’aventure commence…
Tamarone
On se fait réveiller à 5h pour une arrivée à 6h, le temps de prendre une douche rapide et de re-empaqueter nos affaire, on file au van et on profite d’un petit moment tranquille avant que les autres passagers n’arrivent pour ranger un peu. Lorsqu’on sort du bateau, on prend la route en direction du Cap Corse, il fait encore nuit noire. Les premiers kilomètres traversent des villages et ne semblent pas fou alors on continu jusque’à un endroit plus sauvage pour regarder le soleil se lever. Il fait très couvert, ce ne sera pas le sunrise dont on a rêvé mais on est tellement heureux d’avoir posé les roues de Sullivan sur le sol corse que peu importe.
Je m’étais noté une petite plage tout au Nord mais il faut passer par un chemin de terre bien cabossé. pour y arriver En temps normal je suis toujours partante mais avec tout ce qui s’est passé, un peu moins. Julien y va en me faisant croire qu’il est serein, en vrai je sais qu’il fait ça car il ne faut pas être deux à perdre confiance en Sullivan.
Au final c’était la meilleure décision, on est arrivés sur la plage de Tamarone déserte avec une mer bien agitée. On a garé le van pour avoir la meilleure vue. Julien a essayé de travailler mais il est vite tombé de sommeil. On est parties avec Leia faire un bout du chemin des douaniers qui était plutôt ravie de son début de vacances.
On a repris la route en fin de journée pour rejoindre le village de Barcaggio où le parking en bord de plage est autorisé (et gratuit en cette saison) pour passer la nuit.
Barcaggio
On ne va pas se promener bien loin, Padmé s’est fait une grosse frayeur sur la plage avec des chiens, on préfère rentrer se mettre au calme. Le soleil se couche très tôt (18h30) et on prévoit de faire de même !
Le lendemain matin, on part en balade jusque’à la Tour à mesure que le soleil décide à sortir le bout de son nez. On découvre cette fameuse eau turquoise des criques corses (ça donne tellement envie de s’y baigner !).
On reprend ensuite la route et on fait un petit stop au port de Centuri en espérant y trouver un resto ouvert à presque 15h. Ce petit village de pécheurs est trop mignon et pour le plus grand bonheur de nos estomacs, on peut y manger. Il n’y a plus grand chose à la carte, je sors de ma zone de confort et de mon végétarisme pour prendre un ‘burger de la mer’, sans regret.
On se dépêche de prendre la route pour arriver avant le coucher de soleil sur la fameuse plage de sable noir. Mais c’est sans compter sur la beauté folle des paysages et de cette route qui longe la mer. Le versant ouest est définitivement incroyable. On décide de sortir le drone pour faire quelques images. On profite et finalement on arrive à temps pour un timide coucher de soleil sur la plage. Ce n’est pas du sable noir mais des galets gris dûs à la carrière juste à côté.
On peut acheter des jetons au restaurant proche du parking et recharger les bidons à une borne d’eau. Le temps de faire quelques photos et vidéos et il fait déjà nuit, on mange, une douche et je m’endors…
Albo
Le grand parking est désert (il y a quelques vans garés juste derrière dans la végétation, on se sent à la fois moins isolés sur le parking en contre-bas à la vue de tout le village perché sur la falaise et seuls au monde) et on peut laisser Padmé vadrouiller. Après un petit dej’ tranquille, je pars me promener avec Leia sur la plage alors que le soleil sort de derrière les montagnes et je me ressens enfin ce sentiment d’exploration et de découverte avec un paysage de fou, les galets gris sont devenus bien noirs au contact de l’eau et c’est magnifique.
Je suis allée chercher mon maillot pour me tremper avec Leia et je me suis encore émerveillée devant le paysage avec cette mer bleue toute calme et ce dégradé de montagnes en fond. Vraiment j’ai rarement vu aussi beau. Julien travaillait au van et nous a rejoint pour le déjeuner.
Après ça on décide de filer en direction de Nonza. La route côté ouest est incroyable et on pousse des « woaw » à chaque virage. Quand on y est 2h avant le coucher de soleil c’est la folie. On est partis au village pensant que la boulangerie serait ouverte. On est monté jusqu’à la tour puis on s’est posé au café de la plage, absolument trop mignon pour boire une citronnade et prendre un goûter. Puis à 17h on s’est rendu compte que la boulangerie n’allait en fait jamais ouvrir. Mais aucun regret, ce n’était pas prévu de découvrir le village et il en vallait pourtant la peine (ne serait-ce qu’un petit quart d’heure).
Nonza
Le réveil fut moins agréable que prévu avec un camion et deux vans qui ont débarqué pour un tournage de clip. J’étais deg, on venait de sortir Padmé et on avait prévu de partir à Saint-Florent juste après un rdv de Julien sauf qu’avec tout ce bordel et le groupe électrogène c’était mort pour qu’elle revienne.
J’avais le cafard de me dire qu’on allait ‘rater’ une journée et en même temps je n’avais absolument pas envie de quitter ce spot fou. Je suis allée profiter de la plage et me suis retrouvée dans cette eau translucide avec ces montagnes tout aussi bleues derrières à barboter avec Leia. Il faisait plus de 30°C et ça faisait un bien fou (malgré un chien qui ne peut pas rester en place 2 minutes). Julien est resté pas mal de temps au van terminer un truc de boulot et ça m’a laissé le temps de réaliser à quel point j’étais heureuse d’être là, à quel point ça faisait du bien de s’immerger complètement dans l’eau, d’avoir Leia avec moi, bref, le bonheur !
Julien nous a ensuite rejoint pour un petit moment et on a vu des canadair arriver. Il y avait de nouveaux incendies qui s’étaient déclenché dans les montagnes. C’était fou de les observer. On a ensuite décidé de mettre en place une stratégie pour faire revenir Padmé car on voulait arriver à Saint-Florent avant la nuit. On est montés au parking du haut pour feindre qu’on partait sans elle, tout en observant la danse des canadairs. On est redescendu 5-10 minutes après et qui était sur la place de parking vide à nous chercher… Padmé ! On reprend la route direction Saint-Florent !
To be continued…
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