En déménageant dans les Landes, on espérait fort que les copains viennent régulièrement squatter l’appart. En mars c’est plus difficile de les convaincre (alors que bon, regardez ce ciel bleu) mais Carole a braver les prévisions météo pluvieuse et nous a rendu visite avec Noïsia pendant que (son) Julien était à l’autre bout du globe pour une mission ‘Bring back Marcel’, leur T2 VW avec lequel ils ont parcouru les Amériques jusqu’à ce que le co*** viennent les stopper. Mais je m’égare…
Je reprends mon rôle de guide touristique des Landes (faut bien que j’avance des arguments pour que plus de copains viennent !) : on a profité qu’elles soient là pour aller faire une balade dont j’avais envie depuis trèèèès longtemps… Le courant d’Huchet.
C’est un courant, comme son nom l’indique si bien, qui relie l’étang de Léon à l’océan atlantique. Il longe pour une partie la dune est assez dingue. Entouré d’une végétation magnifiques et de nombreuses espèces d’oiseaux (et d’autres animaux, on a même aperçu un sanglier, enfin plutôt un chien de chasse coursant un sanglier…), c’est une réserve naturelle et le dernier courant d’Aquitaine a ne pas avoir été modifié par l’homme.
Comme on est pas super organisés, on y est allé au talent et on s’est garé là où il nous semblait y avoir un chemin (pour notre défense arrivés sur un petit parking on n’avait plus de réseau, on a donc décidé de suivre les panneaux ‘petite bonhomme qui marche par là’). On s’est faufilé dans une belle forêt pour arriver à la dune où trônaient quelques maisons. Assez dingue de se dire que des personnes ont eu le droit de construire ici !
Une fois en haut de la dune dans ce mini hameau en bord de plage, on a retrouvé du réseau et on s’est rendu compte qu’on était bien loin du courant (du moins de la partie qui se jette dans l’océan). Mais il en fallait bien plus pour nous décourager, on est descendu sur la plage et on a marché jusqu’à le trouver. Le décor était assez fou avec cette plage déserte, ce sable tout lisse témoignant que ça faisait un petit moment qu’elle était déserte.
C’est en arrivant au bout qu’on s’est rendu compte qu’il y avait un accès juste à côté mais on s’en fichait, la balade valait le détour à elle seule. Puis on a du faire le chemin en sens inverse et là, bon. Ça a commencé à tirer parce que 10km dans le sable ça fait une trotte. L’avantage c’est qu’on a une seconde balade à faire de l’autre côté du courant (message aux copains qui passeraient par là).
J’ai vu qu’il existait des balades en bateaux au départ de l’étang de Léon, ça doit être assez impressionnant, peut-être qu’on se le tentera au printemps !