Je suis en manque de voyage, vous n’imaginez même pas… Le mois de septembre est sûrement le plus difficile de l’année question charge de travail avec toute la saison accumulée et un pic des demandes grâce aux beaux étés indiens que nous offre Toulouse…
Du coup impossible de partir, ne serait-ce que pour quelques jours. Mais heureusement, on est entourés de jolies montagnes et c’est à chaque fois un gros bol d’air frais d’aller les crapahuter. J’essaie de ne plus me laisser déborder et je m’oblige à prendre un jour de repos chaque semaine et booouuuh que ça fait du bien ! Alors en attendant de vous amener de l’autre côté d’un océan, je vous embarque pour un tour à l’étang d’Artax, dans les Pyrénées ariégeoises 😉
Tout le début se fait dans la forêt, c’était pas plus mal vu le soleil qui commençait à pointer le bout de son nez (par contre, c’était pas la même au retour et nos dos à tous s’en souviennent #teamcoupdesoleil). Ca faisait un peu forêt enchantée avec de la mousse partout mais bon, avouons, c’était pas le début de rando le plus fou de l’année…
Une fois sortis de là, on a eu droit à un super panorama sur les Pyrénées et des champs de fougères à perte de vue (passion fougères forever ??). La montée n’est vraiment pas difficile. On a choisi une mini rando de 5h car couchée à 3h pour un mariage la veille et periostite, je me sentais pas de partir pour la journée ! (Oui, je crois que mon corps essaie de me faire passer un message ces derniers temps, mais j’ai négocié avec lui, il est d’accord pour tenir jusqu’aux vacances… Je lui ai pas encore dit que ça risquait d’être pire…).
Après un pique-nique et une bonne sieste au soleil sur les bords du lac, il a fallu entamer la descente et là c’était une autre histoire ! Je ne me l’explique toujours pas mais j’avais l’impression d’avoir pris deux tailles de pointure et mes orteils ont pris chers, la même pour ma soeur qui a fini en sang (enfin en sang, trois gouttes sur le petit orteil mais quand même).
Pour la dernière partie, on retourne en forêt (c’est une boucle) et le chemin est moins accidenté, j’ai pu appliquer la super technique que nous avait donné notre guide à Bali lorsqu’on avait descendu le volcan : à reculons ! Ca paraît bizarre dit comme ça, mais il suffit de prendre le coup et c’est juste génial pour ne pas se flinguer les genoux en descente (et là en l’occurence les orteils qui commençaient à être dans un sale état…). Si le sol le permet, vraiment, tentez-le quelques mètres de temps à temps pour sentir la différence !