Habituellement, quand je prends des vacances, c’est à 100 à l’heure. Visites, kilomètres à pieds, photos de tout et de rien, levée tôt, couchée tard… Mais cette fois-ci, mon corps et ma tête m’ont supplié de stopper quelques jours. La saison des mariages a été riche en émotions mais également très fatigante, j’avais besoin d’un petit moment calme, Charleville tombait à point ! Et encore merci à ma chouette copine Mily qui est venue à ma rescousse la veille du départ, grippe express qui m’a clouée au lit, impossible de bouger ou faire ma valise… Bon arrêtons le blabla, je vous raconte comment on a commencé les vacances tout en douceur avec Helen… Elle m’a fait goûter le pâté de viande, spécialité de là-bas très très bonne et elle m’a amené dans sa boulangerie préférée le Pêché Mignon !
Leurs gâteaux, c’est juste une tuerie…
On a ensuite décidé d’aller faire un tour à Reims ! Détour inévitable par la Cathédrale et visite d’une cave à Champagne… C’était super chouette, jamais je me serai douté de ce qu’il y avait derrière une simple bouteille. Pour vous raconter un peu, elles sont entreposées quelques années dans des crayères qui datent de l’époque gallo-romaines et qui ont servi d’hôpital militaire pendant la guerre, mélange de plusieurs variétés de raisins et de récoltes de différentes années. Régulièrement un monsieur (enfin, il doit surement y en avoir plusieurs…) vient et tourne chaque bouteille (d’où la petite marque blanche qu’on voit sur les photos). En même temps, il la penche un peu plus et à force le dépôt forme un bouchon dans le goulot de la bouteille. Elles sont ensuite trempée dans une solution tête en bas qui gèle juste la partie “dépôt” et paf, c’est expulsé ! On y met un joli bouchon et la bouteille est prête à faire la fête… Bon c’est un résumé hein, mais j’aime bien l’idée de ces étapes minutieuses et faites à la main qu’on aurait pas soupçonné.
Petit tour ensuite aux Galeries Lafayette, le bâtiment est superbe, avec un vieil ascenseur comme dans les films ! Puis marché de Noël, vin chaud et churros et c’était l’heure de rentrer avant que mes pieds gelés ne décèdent, le Nord, c’est vraiment pas pour moi…