Un petit tour à Perpignan ?


Jeudi, c’était mon anniversaire ! (D’ailleurs merci à toutes pour vos petits mots sur Hellocoton ☺) Et plutôt que de passer une journée toute grise au bureau, je suis partie passer une journée toute ensoleillée  à Perpignan avec Marjorie pour le Festival International du Photojounalisme, j’ai nommé “Visa pour l’image”.

Le principe : des expositions photos dissiminées un peu partout dans la ville. Les lieux choisis sont tout aussi beaux que les photos et méritent souvent le détour pour eux-mêmes.

Après un bon petit repas, direction la première expo (dans une ancienne prison : Couvent Sainte Claire) et celle que j’attendais tout particulièrement : “Un génie audacieux – La révolution numérique 1985-2000” de Doug Menuez. En grande fanatique d’Apple (oui, j’assume), c’était un plaisir de voir tous ces petits instants de vie de Steve Jobs et autres employés de la société. Qu’est-ce que j’aurais aimé le vivre et travailler à cette époque dans les bureaux d’Apple… Bon, je n’aurais sûrement plus eu de vie, mais quand même…

Au même endroit, avait lieu une petite expo d’Erika Larsen sur “Ces gens qui marchent avec les rennes, les Saami”. Toute mignonne aussi, mises à part les différentes photos de découpe et cadavres de rennes…

Ensuite, on s’est arrêté à l’Arsenal des Carmes pour une expo sur la presse quotidienne. Un mélange entre jolies photos, scènes insolites et images particulièrement difficiles (mais ce n’était que le début).

On a enchaîné avec l’Hôtel Pams et son expo sur le “Kurdistan. La colère d’un peuple sans droit” de Julien Goldstein. Puis, on s’est arrêté à l’Ancienne Université pour l’expo d’Amy Toensing : “Terre des origines : l’Australie autochtone”

Ce fut ensuite le temps d’une petite pose au soleil… Avec petite balade dans les rues colorées de Perpignan.

 

L’expo suivante était du photographe Hady Sy : “L’unité dans la diversité” et se déroulait à la Caserne Gallieni. Un projet mené durant quatre ans aux quatre coins du monde afin de sensibiliser les populations à la nécessité du don du sang.

 

Puis direction l’impressionnante Eglise des Dominicains avec plusieurs expositions dont “Le Cimetière de l’électronique” de Stanley Greene, un reportage-tour-du-monde sur le recyclage, si on peut appeler ça comme ça, de nos ordinateurs et autres smartphones.


La seconde exposition était sur “l’Afghanistan : regard de l’intérieur” par Massoud Hossaini. Et enfin la troisième sur des anciens prisonniers de Guantánamo par Mathias Braschler et Monika Fisher.

Juste à côté, à la Chapelle du Tiers-Ordre, avait lieu l’exposition de Sebastián Liste : “Urban Quilombo” sur des familles installées dans une chocolaterie désaffectée au Brésil.

La journée touchant à sa fin, on a décidé de terminer par le Couvent des Minimes où avaient lieu de nombreuses expositions dont par exemple “Colère” de Johann Rousselot, portraits de militants du printemps arabes, “Ces petites filles que l’on marie” de Stéphanie Sinclair ou encore “Condamnés – La santé mentale dans les pays africains en conflit” de Robin Hammond. Autant vous dire que c’était vraiment pas le meilleure moment de la journée. On aurait du terminer par Steve Jobs… Enchaîner tous ces pays (je n’en ai cité que trois mais le Couvent abrite de nombreuses autres expositions) et tous ces drames quotidiens, ça commençait à devenir vraiment difficile.

Et voilà, la journée s’est achevée comme elle avait commençait.  Au soleil.

Je pense qu’il n’y a rien de plus à ajouter, les quelques photos parlant d’elles-mêmes…

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