On a profité de notre petit séjour sur Paris pour faire un tour à l’Expo Tim Burton qui a lieu en ce moment à la Cinémathèque (et jusqu’au 5 août 2012).
Si Burton me déçoit depuis quelques temps, ses premiers films resteront pour toujours dans mon petit coeur de fan ! Donc ni une, ni deux, et après une petit heure de queue, nous voilà partis pour en prendre plein les yeux…
Malheureusement, les photos n’étaient pas autorisées. J’aurais mitraillé dans tous les sens. Je ne comprends pas trop pourquoi d’ailleurs…
M’enfin… Vous aurez donc droit à une photo officielle (© Stéphane Dabrowski) et quelques dessins du maître…
J’ai été plus qu’agréablement surprise et ne regrette pas une seconde d’y être allée. L’Expo est très bien faite. On y retrouve beaucoup, beaucoup de dessins originaux de Tim Burton, plus ou moins anciens (dont des œuvres remontant à sa période lycée !) tirés de calepins, blocs-notes, ou même serviettes en papier…
Il y a également de beaux tableaux peints par Burton et des sculptures de Rick Heinrichs, un de ses principaux collaborateurs et chef décorateur sur ses films.Moi qui adore La Triste Fin du petit enfant huître et autres histoires, voir les dessins originaux, là sous mes yeux, m’a laissé toute chose ! On sort de là en ayant envie de gribouiller sur tout ce qu’on a sous la main. Puis on se rend compte que ça ne rend pas aussi bien. Alors on se répète cette phrase de Burton qui introduit l’expo : » J’étais en train de faire un croquis, et, tout à coup, je me suisdit : peu importe que je sache dessiner ou pas, l’important c’est que
j’aime ça. Dès lors, je me suis fichu de savoir si je pouvais reproduire
ou pas une forme humaine, ou si les gens aimaient ou pas mes dessins. »
Mais non, c’est toujours pas ça… Alors on se contente d’admirer les dessins des autres…Pour en revenir à l’Expo, en plus de tous ces petits dessins, ou plus grands, peintures, maquettes… On découvre aussi l’adolescence de Burton à travers des projets, aboutis ou non, des lettres de refus, des lettres de récompense (de sa ville natale pour un concours auquel il avait participé).Ensuite on entre dans l’univers « cinéma », avec ses films, du début à la fin… Certains objets ont été prêtés par les studios (ou viennent de la collection privée de Tim Burton). J’ai ainsi pu voir le pull angora d’Ed Wood, le costume d’Edward aux mains d’argent… Et beaucoup d’autres pièces impressionnantes.
On ne voit pas le temps passer ! Il y a des centaines et des centaines de choses à voir, elles-mêmes remplies de centaines et centaines de détails, on peut passer de longues minutes sur chaque pièce.
