A way of travel

LANDES | PAYS BASQUE​

De Kandy à l’Adam’s Peak

Après un trajet interminable en bus, j’arrive à la tombée du jour à Kandy, sous une pluie tropicale. En attendant Thaïs qui était allée faire un tour au jardin botanique, je pars découvrir notre petite chambre louée pour la nuit… Et découvre notre rooftop ❤️. Encore une fois le monsieur qui la loue est adorable, il tient le petit magasin d’électronique juste en dessous. On n’aura malheureusement pas le temps d’en profiter longtemps, un petit repas à emporter (pour profiter du toit), une bière et au lit ! Le lendemain on doit être à la gare une heure avant le départ du train (à 7h45) pour acheter nos billets (ceux avec réservation doivent se prendre très longtemps à l’avance).Nous voilà donc à la gare ! Pour la première fois, c’est rempli de touristes (jusque-là j’étais la seule dans tous les bus que j’ai pris) ! On se dit que ça va être galère de trouver une bonne place pour profiter de la vue mais finalement sans le vouloir on la joue stratégique et on monte en dernier, ce qui permet d’être (coincées) à la porte. On partage l’espace avec un couple d’amoureux chou et une bande d’adolescents bruyants mais super gentils avec qui on discute et partage quelques cacahuètes pendant le trajet. Les paysages qui défilent sont assez magiques, on achète des wades et on déjeune en admirant les plantations de thés défiler.On descend à la gare d’Hatton et on enchaîne avec deux bus pour rejoindre notre guest house qui se trouve à 10 minutes à pieds du départ de la rando d’Adam’s Peak. Des petites filles trop chou nous offrent une glace à l’eau et on encore une fois, on se fait une séance ciné à travers les vitres du bus, le trajet est magnifique et très différent de tout ce qu’on a pu voir avec ses deux lacs et ses reliefs… On est tellement contentes de notre chambre avec vue (et du petit écureuil qui était au balcon pour nous accueillir) qu’on se pose pour écrire nos carnets et se reposer et on ne va même pas faire un tour dehors. Du coup on se fait bien entourlouper par le gérant qui nous dit que c’est la basse-saison est que tout est fermé (que neni, on s’en apercevra le lendemain). C’est donc repas (très copieux !) à la guest house puis dodo tôt, l’ascension se fait de nuit, on profite du peu d’heures de sommeil qu’on peut !Levées à 2h, départ à 2h30 de la guest house et début de l’ascension à la frontale. Le gérant nous a indiqué le chemin et on le suit à la lettre (quelques jours avant un couple de vieux s’est perdu pendant 3h haha, bon c’est pas drôle et en vrai c’est très facile, donc c’est quand même un peu drôle). En arrivant on a le choix entre un chemin de terre à gauche et des escaliers à droite. On prend ces derniers, bonne ou mauvaise idée mais on arrive sous une forme de préau où quelqu’un nous met une ficelle autour du poignée en chantant (30 secondes pour Thaïs, 3 secondes pour moi, je devais moins mériter ses prières 😂). Et bien sûr, on nous demande de faire une donation (1000LKR). Vu le chemin et l’entretien que ça demande, je comprends… Sauf que quelques mètres plus loin, rebelote. Là c’est 5000LKR qu’on nous demande (sauf que c’est donation libre donc on donne 1000LKR). Bref, tout ça pour vous dire que l’Adam’s Peak est gratuit. Donc à votre bon vouloir de prendre le chemin de terre de gauche, de donner à la première, à la seconde ou à toutes les autres fois où on vous le demandera sur la route (bon et j’ai pas vérifié que c’était bien pour l’entretien).Que vous dire de la montée à part que c’est drôlement dur… J’en ai grimpé des pics et fait des kilomètres dans les montagnes mais alors monter des marches… C’est pas la même. On a bien souffert. On se motivait comme on pouvait entre courses avec des inconnus (pas au courant du tout), petites pauses toilettes en pleine nature avec la peur des sangsues et racontage de vies (et pour celles et ceux qui veulent savoir, on a gagné la course malgré un départ peu prometteur). Pour finalement atteindre le sommet en 2h, soit à 4h30 du matin, de quoi attendre un moment le lever du soleil. Conseil : prenez un t-shirt de rechange en plus d’une bonne veste, on arrive trempé et il caille sévère !Sur les marches, prêtes à voir le soleil se lever, on rencontre Thibault, un jeune français expatrié en Inde qui se fait régulièrement des week-ends express au Sri Lanka pour renouveler son visa, avec qui on partage cette matinée un peu magique. Quand le soleil se lève enfin, tout devient doré, on voit la brume en bas accrochée aux arbres et le sommet de l’Adam’s Peak y déposer son ombre en triangle. On va de spot en spot pour faire des photos et admirer la vue sur le lac.La descente est bien plus facile (encore que, les genoux prennent cher), et on se rend compte qu’effectivement, arrivés en bas, il y a plein de petits restos ouverts un peu partout dans la ville. On en profite pour se faire un petit déjà’ de warrior à coup de pancakes (je vous passe l’épisode où je me casse la figure dans les escaliers du resto et manque de casser mon appareil photos, merci le filtre de protection). La douche chaude de l’auberge est salvatrice et on rejoint Thibault pour le bus, qu’on abandonne direct après de peur de rater notre train pour Ella. Le tuk-tuk est plus cher mais plus sûr pour cette fois et petit bonus, il nous arrête un peu partout pour faire des photos.Du coup on arrive bien en avance à Hatton, on laisse nos gros sacs à la gare (le monsieur du guichet nous échange leur garde contre du chocolat 😂) et on fait un tour en ville pour déjeuner et être sur le quai à 13h (avec un train qui n’arrivera finalement qu’à 14h30…). C’est à ce moment là que j’ai du enlever et remettre une lentille en panique à cause d’un oeil trop sec sous le regard complètement ébahi d’un petit garçon (sa tête restera gravée dans nos mémoires pour longtemps !).

Le trajet en train est beaucoup, beaucoup, plus cool que le premier. Il y a vraiment moins de monde, on a accès à toutes les portes, on peut s’asseoir quand on est fatiguées, bref, c’est le bonheur et je vous confirme, c’est magnifique. Les paysages qui défilent sont tellement beaux… Et la fin du trajet dans la brume, magique ! Vraiment ne ratez pas cette étape si vous visiter le Sri Lanka, ce trajet en train est incroyable…📍 KANDY

🚌 Bus Trincomalee-Kandy : 265LRK

🌿 Jardin botanique : 1100LKR
🕌 Le temple de la dent
🚂 Prendre le train !

📍 DALHOUSIE

🚂 Train Kandy-Hatton 2e classe : 150LRK
🚌 Bus Hatton-Dalhousie (au pied de l’Adam’s Peak) : 100LKR (x2)

⛰ Adam’s Peak : donation libre

De manière générale :
🏠 Hébergement : 1200-2000LKR / nuit
🛵 Tuk-tuk : ±60LKR / km
🍲 Repas : 200-400LKR
Un article « guide pratique » est en préparation 😉

Trincomalee : le paradis des biches

Les bus n’ayant plus de secret pour moi, je les enchaîne sans difficulté de Sirigya jusqu’à Uppeveli ! Petite plage juste à côté de Trincomalee… J’ai réservé une petite chambre (un peu miteuse haha) qui donne directement sur la plage, j’avais envie de cocotiers et de plages paradisiaques. Sauf que… J’y’ai trouvé une petite décharge et un ciel tout gris. Ma première rencontre avec la côte sri lankaise ne fut pas terrible (mais ça changera vite avec le Sud). Heureusement, il y avait des vaches sur la plage, et ça, c’est fabuleux comme concept. J’étais aux anges jusqu’à ce qu’un petit troupeau de chèvres trop chou débarquent à leur tour, suivies par 4 chiens errants qui en ont chopé une et dévoré sous mes yeux. Traumatisme ultime.Ce n’était pas du tout la saison et la plage et les alentours étaient déserts, du coup pas forcément à l’aise pour me mettre en maillot et de toute façon le ciel gris ne donnait pas trop envie. Pour ce qui est de se mettre en maillot sur la plage, je ferai un petit aparté sur le fait d’être une fille seule au Sri Lanka dans le petit guide qui clôturera la série d’articles ! Je me suis posée un peu pour lire mon Herewith et c’était déjà la tombée du jour… Ce soir-là, peut-être pour se faire pardonner de ne pas être à son maximum, Uppeveli m’a offert un coucher de soleil de folie entre le bleu et le violet…Le lendemain, levée à l’aube, je prends le premier bus pour Trincomalee où je compte découvrir le Fort et son temple (bon et ses biches, j’avoue c’est la raison principale pour laquelle je suis allée là-bas). Et pour mon plus grand bonheur, j’en croise directement sur la petite route qui va de la gare routière au Fort. Elles sont en bord de plage dans un petit parc, un peu craintives mais pas du tout sauvages. Je reste un moment à les observer et à les prendre en photos puis je continues ma route espérant qu’elles seraient là à mon retour (et c’était le cas).Moi qui avais croisé tellement fort les doigts et les orteils pour en croiser une ou deux, je me rends compte qu’il y en a absolument PARTOUT. C’est assez fou ! Je pénètre dans le Fort transformé en base militaire et je me promène jusqu’au temple. Les boutiques qui longent le chemin (juste après le petit check point militaire en haut du fort) sont encore quasiment toutes fermées mais ça donne une tout autre ambiance au lieu. Je découvre mon premier temple (il est vraiment très beau, à flan de falaise).Après avoir fait un dernier câlin (avec les yeux) aux biches et quelques pas sur la plage voir les pêcheurs, j’ai fait un stop au temple Kali… en hommage à ma petite nièce (elle s’appelle Kali grâce à la déesse indienne). C’est tout coloré, il y a des chants, les gens brûlent de l’encens et cassent des noix de coco. C’est encore tôt mais ce petit tour de Trincomalee m’aura suffit et je décide de ne même pas faire un tour à l’autre plage réputée du coin, Niavelli, d’autres aventures m’attendent ! Je pars donc récupérer mon sac à dos et après un petit tour en ville pour trouver de quoi grignoter, j’enchaîne avec un bus pour Kandy !📍 TRINCOMALEE

🚌 Bus Sigirya-Trincomalee : 230LKR

🌴 Uppuveli beach
🌴 Niaveli beach
🕌 Fort + Temple : 20LKR
🕌 Kali temple

➕ Faire les petites boutiques et prendre un cours de cuisine !

De manière générale :
🏠 Hébergement : 1200-2000LKR / nuit
🛵 Tuk-tuk : ±60LKR / km
🍲 Repas : 200-400LKR
Un article “guide pratique” est en préparation 😉

Sigiriya : ascension de Pidurangala Rock

C’est parti pour une série d’articles sur le Sri Lanka ! Si vous m’avez suivi sur Instagram pendant ces 3 semaines, vous avez eu un petit aperçu de la beauté de ce pays ! J’avoue avoir choisi la destination par facilité, j’avais pas mal de boulot en cette fin de saison mais un terrible besoin de soleil… Le Sri Lanka était la destination parfaite pour alterner surf et ordinateur. Sauf que bien sûr, je me connais et je savais qu’il allait m’être difficile de rester en place une fois là-bas. J’ai tout donné avant de partir pour finir le max de choses et n’avoir que quelques shootings à traiter sur place.

Ça m’a permis de faire un début de séjour en mode roadtrip et découvrir le centre du pays, puis finir de façon plus sérieuse (si on peut dire…) au Sud entre surf et Lightroom, comme prévu à la base. Commençons donc avec le commencement et… L’aéroport ! Non rassurez-vous, je vais vite sauter cette étape, juste pour vous dire que si vous arrivez tard, le mieux est de prendre une chambre à Negombo, le petit village à 15 minutes de là (Colombo la capitale est à 1h). Et je ne peux que vous recommander Daffon Villa pour cette nuit, j’ai été hébergé par une famille adorable, avec un papi chou qui était super dispo pour m’indiquer les jolis coins, m’aider à prendre mon premier bus, me conseiller les petits restos locaux, etc. C’était un bonheur de commencer le séjour avec des personnes aussi bienveillantes.Negombo n’ayant pas grand chose à offrir (à mon sens… J’ai juste fait un stop au marché aux poissons), on va passer direct à la première étape du trip : Sigirya. Seul stop du triangle culturel que j’ai choisi de faire, je n’étais pas dans un modo « temples » mais plus rando et beaux paysages. J’y suis donc partie de bon matin directement de la gare routière de Negombo avec un petit changement à Dambulla (j’ai fait tous les déplacements en bus, j’ai adoré, c’est convivial, drôle, et vraiment économique).Mon voyage solo prend alors une toute autre tournure en arrivant dans ce petit village : sur le groupe du blog Tongs et Sri Lanka (où vous trouverez tout plein d’infos), j’avais posté que je faisais le voyage seule et que ça me ferait plaisir de croiser quelques personnes sur ma route. Il se trouve que Thaïs était seule également et venait d’arriver à Sigirya ! On a décidé de partager un jus de fruit et on ne s’est plus quitté jusqu’à ce qu’elle parte le pays ! Il y a peu de personnes avec qui j’aime voyager mais le destin m’a envoyé la parfaite compagnon de route, toujours motivée à se lever avant le soleil, à marcher (vite) et aussi FOMO que moi ! Bref, c’était la bonne personne au bon moment (et j’arrêterai là le paragraphe cul-cul).

On s’est donc retrouvé à Cela Bojun Hala, le long de la route principale (j’en ai vu dans plusieurs villes, il semblerai que ce soit des petites coopératives de femmes qui proposent à boire et à manger, je vous le conseille !).

A Sigirya, « l’attraction » principale est le Lion Rock, cet énorme rocher qui semble tout droit sortir de la jungle. Il a également un petit frère, Pidurangala Rock. Pour gravir le premier, il vous faudra débourser une trentaine d’euros, soit aux alentours de 6000 roupies contre 500 roupies pour le second. Je ne comptais rester qu’un jour tout comme Thaïs, il fallait donc faire un choix (oui parce que photographe oblige, je veux absolument le lever du soleil 🤷🏻‍♀️). On se met d’accord pour faire Pidurangala duquel on aura (on espère) une super vue sur le Lion Rock, et notre porte-monnaie nous en remerciera.

Pour finir l’après-midi doucement, j’ai loué un vélo dans une guest house au hasard (Thaïs avait déjà le sien) et on est parties explorer les lacs aux environs. C’est hyper apaisant, ça permet de faire connaissance avec le pays tout doucement, avec les vaches, les singes, les paons…Le lendemain, levées 5h ! On s’est rejoint au pieds de Pidurangala rock et on a commencé la (petite) ascension. C’est vraiment rapide et mis à part à la fin où il faut escalader (tout proportion gardées) quelques rochers, très facile. Le jour se lève à peine quand on arrive au sommet et c’es déjà fou. Tout autour de nous il y la jungle, complètement embrumée, dont on entend tous les bruits et en face, Lion Rock qui semble sortir de nulle part. C’est juste magique. On restera là 2h à s’émerveiller, à prendre en photos chaque changement de brume, chaque angle… C’est vraiment un de mes meilleurs souvenirs de tout le voyage… »Heureusement » à 8h, la brume s’est épaissie et on y voyait quasiment plus rien. L’occasion de redescendre, sinon je pense que j’y serai encore et à court de cartes SD. On partage un dernier bout de chemin avec Thaïs avant de se quitter, on se retrouvera pour la suite du voyage à Kandy, mais avant ça elle doit partir explorer Dambulla et moi Trincomalee…📍 NEGOMBO :
🛶 Dutch Canal
🐟 Marché au poissons
🌴 Plage (au coucher du soleil)

🚌 Bus Negombo-Sigirya : 240LRK

📍 SIGIRIYA :
⛰ Lion Rock : 6000 LKR
⛰ Padurangala Rock : 500LKR
🚴🏻‍♀️ Louer un vélo et explorer les environs : 500LKR la journée

De manière générale :
🏠 Hébergement : 1200-2000LKR / nuit
🛵 Tuk-tuk : ±60LKR / km
🍲 Repas : 200-400LKR
Un article « guide pratique » est en préparation 😉

L’expo Dit Cheyenne

Mardi soir avait lieu le vernissage de l’exposition de l’artiste, illustratrice et tatoueuse, Dit Cheyenne à la Galerie Bouquière. J’avais eu l’occasion de découvrir ses magnifiques porcelaines lors de la seconde édition du Slow Market et lorsque j’ai su qu’en plus c’était ma Poppy Figue préférée qui végétalisait le lieu et que sa maman, Verveine Menthe, y mettait aussi sa touche, je n’ai pas pu résister à aller y faire un tour. Et le petit plus dans tout ça, c’était de savoir que ce vernissage prenait aussi soin de notre jolie planète en bannissant la vaisselle jetable, chacun apportant son propre verre, merci pour cette belle initiative 🙏🏼.

Comme vous pourrez le voir, parmi les plantes on pouvait découvrir des dessins originaux (mamaaaa cette planche « See the reality as it is » et celle « Be a woman », je suis tombée en amour), de la porcelaine de Limoge (le petit porte bagues en mains jointes…😍), de la déco textile en collaboration avec Maïssane… Et de-ci de-là, des souvenirs de voyages, de vie… C’était tellement beau.

J’y suis retournée plus au calme pour immortaliser tout ça à travers quelques photos mais je ne peux que vous suggérer d’aller le découvrir de vos propres yeux si vous êtes à Toulouse. C’est jusqu’au 24 novembre et ces quelques mètres carrés d’exposition vous feront voyager dans des contrées mystiques…📍 Exposition Dit Cheyenne
Galerie Bouquière – 29 Rue Bouquières, 31000 Toulouse
Du 12 au 24 novembre 2018 – Lundi au samedi, 11h-19h

Ascension du Roc Blanc !

Dit comme ça, ça fait vraiment la grande aventure de l’extrême… Laissez-moi rêver.

Surement dernière rando de l’année sans avoir à chausser des crampons ou des raquettes, premiers deux jours de repos d’affilés, c’était le moment ou jamais d’aller passer une nuit dans les montagnes. On est parties avec Léo, rencontré sur le groupe de rando qu’on a créé avec Elsa. Il propose toujours des rando de fou (de mon point de vue de bébé sportive) mais je suis jamais dispo. SAUF CETTE FOIS-CI. ALLELUIA.

Du coup je ne me suis même pas posée de question de dénivelé, difficulté, froid, j’ai dit oui et je me suis dit qu’une fois que j’y serai, je n’aurais de toute façon plus le choix !Il a fallu faire le sac pour la nuit, donc embarquer duvet assez chaud, matelas, le strict minimum mais je me suis quand même retrouvée avec 10kg sur le dos (dont 2 kg d’appareil photos, argh). C’est fou comme ça monte vite, entre une polaire un peu chaude, de l’eau pour 2 jours… Ça m’a fait un peu flippé quand je l’ai pesé la veille puis finalement le poids n’a pas été un problème, les sacs sont super bien conçus et s’ils sont bien réglés le poids est très bien réparti entre les épaules et les hanches. 1000 mètres de dénivelé les doigts dans le nez !Après une montée rapide jusqu’au lac du Laurenti (c’était la première rando de toute ma vie !!! J’ai vu ça comme un signe, genre la boucle est bouclée, je vais tomber dans un ravin et mourir là-bas mais en fait non, tout s’est bien passé), on a poursuivi l’ascension jusqu’au Roc Blanc. Il y avait cette petit brume matinale que j’aime tant, mélangée aux couleurs d’automne qui commencent à pointer le bout de leur nez, c’était juste trop beau.La descente de l’autre côté du roc nous inquiétait un peu, le topo indiquait un passage un peu difficile mais finalement tout a été (heureusement le terrain était sec, avec un peu de boue je pense que ça aurait été VRAIMENT galère). Un peu de prudence et de gainage et on a finit par retrouver un sol plus stable avant de s’engouffrer dans une petite forêt. A la base on avait prévu de pousser un peu plus loin et de continuer la rando le lendemain mais ma soeur avait les genoux en vrac et a préféré qu’on écourte. On a donc continué le chemin en sachant qu’on avait deux potentielles cabanes sur le chemin. Léo n’arrêtait pas de dire « on va voir la première mais je pense qu’on continuera jusqu’à la seconde »… Quand on est arrivés devant j’ai compris.Voilà, voilà 😂. Bref, on a continué jusqu’à la seconde cabane.

Et on a bien fait, elle était trop chou !! Il y avait une petite cheminée qui n’a pas été de trop avec les températures actuelles. On s’est fait un petit couscous (oui, oui) et un gros dodo avant de repartir le lendemain matin. C’était tellement cool de passer la nuit là-bas ! On a même pas eu froid (j’avais un duvet 10 degrés mais j’avais pris des vêtements techniques bien bien chaud). Et commencer sa journée en faisant pipi dans les bois, y a que ça de vrai !

Pour connaître toutes ces petites cabanes et leurs commodités, Léo a un super site : www.refuges.info.Le Roc Blanc
🚩Le Pla
👞 Difficile (en toute subjectivité) – ⏰ 5h30 – 🗻 D+ 1000m – ⭕ Boucle
💻 www.rando-marche.frDu coup j’ai pris la décision de partir une semaine au printemps prochain ! J’ai envie de voir jusqu’où je peux pousser, en terme de marche, en terme de « bonjour je dors seule dans une cabane à la Blair Witch sans me faire pipi dessus », voir si j’arrive à suivre un parcours aussi long sans me perdre dans les montagnes… Je vais préparer tout ça calmement mais sûrement et j’espère partager l’aventure par ici d’ici un an !

Gorges de Kakuetta

Ce blog va-t-il enfin reprendre vie ?! Suspens… On va tenter quand même, surtout que j’ai un million de choses à vous montrer et que les prochains mois risquent d’être plutôt bien remplis de pas mal d’aventures ! Pour aujourd’hui, on va rester en France et surtout rester dans notre thématique « gorges » des dernières semaines. Promis j’ai pas fait exprès, je ne sais pas ce qu’il s’est passé cet été mais ça a été récurrent (et c’est plutôt sympa comme été à thème).

Alors pour tout vous confesser, j’ai un gros souci avec le vert dans les photos, et comment dire que là… J’ai tout donné pour ne pas qu’il vous agresse trop la rétine mais ce n’est pas pour rien qu’on surnomme ces gorges l’Amazonie des latitudes tempérées !

J’ai été à la fois bluffée par la beauté du lieu et désespérée par son aménagement…

L’entrée est payante (6€ pour les adultes) et ça m’a fait tout bizarre. Je comprends bien qu’il y a eu des aménagements mais j’ai du mal avec ces appropriations des espaces naturels… Je sais que c’est pas forcément toujours bien de penser ça, mais j’aime que la nature reste sauvage et qu’il faille un peu transpirer pour mériter son dépaysement et l’émerveillement. Et j’accepte qu’il y ait des lieux que je ne pourrais jamais voir car avant de gravir l’Evrest, il va se passer quelques vies… Bref, vous vous en doutez, et les Gorges de kakuetta sont connues pour ça aussi, c’était BLINDÉ de monde.

Mis à part ce détail, c’était vraiment trop cool ! La balade est assez courte (le canyon fait 2km), complètement accessible donc et à mille lieux de ce dont on a l’habitude dans le coin. Il y a des petites cascades (et même une grande cascade !), plusieurs endroits où se baigner (l’eau est glacée même en plein mois d’août après une semaine de canicule). Vous pouvez aller les visiter du 15 mars au 15 novembre (attention, le site est fermé en cas de mauvaise météo !).

3 jours en Ardèche

Des fois tout ne se passe pas comme on l’avait prévu… En août dernier, je devais faire le reportage d’un mariage en Normandie, en passant par Paris pour une jolie séance couple. Sauf qu’à quelques jours de la date : mariage annulé. La loose.L’idée d’un aller-retour à Paris pour une séance de 2h ne m’enchantant pas des masses, j’ai essayé de trouver un plan B en urgence avec mes clients ! Au dernier moment, ils me préviennent qu’ils partent en Ardèche pour leurs vacances. Entre 10h de train pour aller à Paris (A/R), et 10h de voiture pour découvrir l’Ardèche, le choix est vite fait… Niveau organisation par contre… Ce fut à l’arrache totale. L’avantage de mesurer 1m62 et de pouvoir dormir dans sa voiture 😂.

Je suis donc partie en fin de journée et pour ne pas faire le trajet jusqu’en Ardèche d’une traite, j’ai fait une pause dans un endroit que je voulais voir depuis très longtemps : le fameux Lac du Salagou et ses roches ocres. Je suis arrivée tout pile pour le coucher du soleil et j’ai pu admirer le lac s’enflammer avant de finir ma soirée accompagnée d’un bon magazine et d’une salade en conserve (van life transformée en car life, mais j’adore ❤️).Le lendemain matin, je suis repartie à l’aube direction un autre lieu fidèle à mon Pinterest… Les cascades du Sautadet !

Pour vous donner un peu plus d’infos sur l’endroit : une fois dans le petit village de Roque-sur-Cèze, vous avez un parking payant (je ne me souviens plus, je crois que c’était 5€). Vous rejoignez ensuite un petit chemin qui mène aux cascades en quelques minutes. En continuant encore un peu, on tombe sur une plage de galets (bondée de monde en plein mois d’août) où il est possible de se poser (en luttant un peu pour trouver de l’ombre) histoire d’aller faire trempette de temps en temps, ou de sauter du haut des rochers mais je suis bien trop trouillarde pour ça.Ayant quitté les Gorges du M’Goun quelques jours auparavant, je crois que j’étais un peu en manque, alors après une après-midi studieuse, je suis partie rejoindre la route qui longe les Gorges de l’Ardèche au coucher du soleil…

Cette départementale a été spécialement aménagée pour admirer toute la beauté qu’offre les Gorges vu d’en haut. Elle part de Vallon Pont d’Arc pour arriver à Saint Martin d’Ardèche, avec 11 belvédères où vous pouvez vous garer tout du long sur 29km.Pour le second jour, j’ai eu la chance d’aller voir les Gorges d’en bas au plus près, en faisant un tour de canoë avec Alpha Bateaux. Encore merci à l’Agence de Développement Touristique de l’Ardèche pour cette belle balade. Par manque de temps, je n’ai malheureusement pu faire que la mini-descente : de vallon pont d’Arc à Chames (2h avec de bonnes pauses), j’espère avoir la chance d’aller jusqu’à St Martin d’Ardèche une prochaine fois ! J’avais peur du côté « Autoroute » pour le premier week-end du mois d’août mais en faisant ça un samedi (jour des départs et arrivées), à la première heure, ce n’était pas du tout le cas. Juste assez de copains de canoës pour ne pas se sentir seule au monde dans les gorges 😂.Et comme ce n’était malheureusement pas des vacances, il fallait chaque jour trouver de jolis endroits pour travailler. Enfin des endroits tout court. Et autant vous dire que si la réserve naturelle regorge de magnifiques paysages, niveau petit café pour bosser… Bon. Vous voyez quoi.

Sauf que dans ma recherche désespérée de chouette espace de coworking, je suis tombée sur cet oasis (rappelez-vous que c’était le piiiire week-end de canicule) au détour d’une petite route de campagne. La Maison Bleue, en plus d’être un adorable salon de thé dont j’avais envie de voler chaque élément de déco, propose aussi de pouvoir se poser pour profiter d’Internet et d’un peu de calme autour de boissons et patisseries maison (ou même déjeuners !). Je suis tombée en amour de cet endroit !Et mon séjour c’est arrêté ici ! Merveille de la nature qui m’a laissé bouche bée ! C’est d’ailleurs là que j’ai décidé d’amener mes clients pour leur séance couple 😍.  J’aurais adoré avoir plus de temps pour découvrir cette magnifique région : le bois de Paîolive à Les Vans, le village de Thines, le sentier des lauzes, l’aven d’Orgnac et j’en passe. La liste des trésors de l’Ardèche est longue et j’espère pouvoir y retourner très vite pour prendre le temps de profiter.

Pour en revenir à Chauzon, je n’ai pas pu la faire mais vous avez une chouette randonnée pour admirer le Cirque de Gens vu d’en haut. Il y a également moyen de descendre jusqu’à une merveilleuse petite plage où j’ai passé ma dernière matinée (et dernière douche dans la rivière, je vous prépare d’ailleurs un article sur comment randonner/bivouaquer de manière responsable et écologique 🙌🏼).

Trek dans les gorges M’Goun #2

Suite et fin de ce magnifique voyage avec Touda Ecolodge dans le Haut Atlas… C’était il y a à peine deux mois et quand je revois ces photos, j’ai du mal à croire que j’y étais. Ces quelques jours sont passés à une vitesse dingue, on en prenait tellement plein les yeux et le coeur à chaque instant que je crois que je n’ai pas eu le temps de digérer toute la beauté qui émanait de ces lieux.Après notre première nuit en bivouac, un réveil matinal et ensoleillé, la traversée de quelques villages, nous voici enfin dans les fameuses gorges du M’Goun. On vague d’une rive à l’autre en traversant la rivière, l’eau fraiche en est presque douce et la pause déjeuner au milieu de ces roches à n’en plus finir fut exquise… Puis on a rejoint le second camp, dans un endroit tout aussi fou, à quelques mètres de la rivière, au milieu des cultures, juste en bas d’un petit village.On s’est accordé un petit moment thalasso/douche dans l’eau gelée, puis Ahmed (toujours aussi chou et attentionné), nous a installé un petit coin à l’ombre des arbres où on a pu prendre le temps d’engloutir quelques beignet, lire, dessiner, construire un petit radeau avec les enfants du village…

Le temps s’est arrêté l’espace d’une après-midi. Je rêve du même rythme ici. La fin de journée s’est poursuivie au camp, à discuter avec Sophie, écouter les garçons chanter avant d’aller dormir sous les étoiles…La seconde journée dans le canyon fût tout aussi belle et les paysages encore plus impressionnants avec les parois qui se rapprochaient et le soleil qui perçait à travers les roches dorées. Puis d’un coup, sorti de nulle part dans cet endroit désert, un petit café trop mignon. L’occasion d’une pause, un semblant de civilisation, Coca pour les malades (oui tout n’a pas été idyllique pour certains 😂), thé pour les autres. La fin de la journée fut fidèle à ce voyage : douche dans la rivière glacée, peinture sous les yeux des enfants curieux, quelques chants et dodo…C’est ici que le trek s’est achevé, après les derniers kilomètres dans la rivière (même si la plupart du temps on pouvait marcher au sec sur la rives, j’avais envie de profiter des derniers moments les pieds dans cette eau qui m’avait servi de piscine, douche, jets massants, océan pour nos mini-radeaux de bâtons…). Puis on a rejoint notre camion trop chou qui nous a ramené à Tabant où un énorme tajine nous attendait après un trajet interminable avant de re-enchainer sur 4h de voiture pour rentrer sur Marrakech pour prendre notre avion retour.Merci mille fois à Touda Ecolodge pour l’invitation et pour cet incroyable voyage. Encore une fois, j’ai vécu des moments inoubliables et complètement inattendus, c’était fou ! Merci Sophie et Saïd pour votre accueil et votre compagnie, merci Ahmed pour toutes tes petites attentions, tes blagues et cette impression que tu donnes que rien ne peut nous arriver, merci à toutes les belles personnes avec qui ont a partagé tout ça… Je vous invite à découvrir ce séjour à travers les yeux de May de Vie de Miette, Christelle de Voyage Féminin et Sylvie du Coin des voyageurs (l’article de Bastien arrive tout bientôt).

Dans les calanques…

Il y a presque un an, j’ai eu la chance de faire un saut vers Marseille pour shooter la dernière collection de la très chouette marque Lone Road. On est arrivés la veille avec Tom et Charly, la créatrice, et on directement allés faire quelques repérages sur les lieux. La nuit arrivait vite et on n’a pas pu aller à THE endroit qui était prévu. Mais peu importe car le lendemain, il y avait des rafales de vents à plus de 100 km et c’était complètement inaccessible. Il a fallu improviser, trouver des endroits cool en bord de route, se battre un peu contre les éléments. Se battre BEAUCOUP même. C’était fou, quand le shooting s’est terminé à la tombée de la nuit, j’avais l’impression d’avoir pris des photos en même temps que j’avais disputé un match de boxe.

shooting mode edito marseille photographe calanques 1 Continue reading « Dans les calanques… »

Trek dans les gorges M’Goun #1

Je ne sais pas si vous connaissez ça, mais ça m’arrive quasiment à chaque fois que je commence un article sur une rando ou un voyage en pleine nature… Ce sentiment d’avoir tellement de choses à partager et pourtant absolument rien à raconter. La sensation d’avoir passé chaque minute du voyage à s’émerveiller et la frustration de ne pas pouvoir le retranscrire aussi bien qu’il le mériterait. Pour ce trek dans les Gorges du M’Goun avec Touda, c’est exactement ce qu’il s’est passé et exactement ce qu’il se passe en ce moment même quand je m’apprête à vous raconter une routine de marche-pique-nique-marche-diner-nuit-à-la-belle-étoile-marche… Entrecoupée de jolies pauses sous les arbres, de belles rencontres au détour d’un virage, de quelques coups de pinceau dans mon carnet, et cette impression d’être dans un autre monde pour quelques jours.

Mais avant de vous raconter tout ça, est-ce qu’on peut parler de la mignonitude de ce camion ? On va dire que ça lui aura pardonné son confort rudimentaire durant les quelques heures qui nous ont mené au début du trek à Tighremt N’Aït Ahmed…Avant de rejoindre les gorges, on aura marché une journée dans la vallée et exploré cette merveilleuse partie du Haut Atlas, dans le M’Goun, un des plus hauts sommets du Maroc. Ici les femmes portent des coiffures traditionnelles magnifiques, les enfants jouent au jeu du chat et de la souris avec nos regards, les lignes électriques commencent à peine à arriver, et le temps semble s’écouler tellement plus lentement…

En fin de journée, on installe le campement à proximité de la rivière qui deviendra notre douche pour les prochains jours. On profite de quelques moments de calme, j’apprends à siffler avec des bouts d’herbe, je griffonne quelques mots dans mon carnet, et on s’endort le coeur léger et la tête déjà pleine de souvenirs… Le lendemain, les gorges nous attendent !

Retrouvailles avec Touda…

Avec Touda, avec Ait Bougmez, avec ses habitants toujours aussi adorables et fascinants… Avec Saïd et sa famille qui nous a invité à revenir dans celle vallée qui m’a tant marqué il y a quelques années. Quand j’ai reçu son mail j’étais comme une folle, j’avais un mini-trou dans mon agenda cet été, c’était le destin, ce n’était pas raisonnable, mais c’était Touda. Et si vous avez vécu Touda une fois, vous ne pouvez plus lui dire non. Pour cette nouvelle aventure, on y passerai que deux petites nuits… Le reste du séjour nous promettait un treck dans les Gorges du M’Goun. Mais avant de vous y embarquer avec moi, pour ceux qui n’étaient pas là la première fois, je vous refais un petit tour de Touda et de toute sa magie.

Malgré une nuit très courte avec un trajet de Marrakesh de nuit, dés que j’ai entendu les premiers bruits venir de la salle à manger jusqu’à mes oreilles encore endormie, j’ai filé retrouver tout le monde sans même regarder l’heure qu’il était. Retrouver Saïd et Sophie, les enfants, Fatima (et ses crêpes ! Mamaaa ses crêpes…), Ahmed… Et Sylvie et May qui étaient également de la partie avec Christelle et Bastien !Une fois que tout le monde était debout, on est descendus faire un tour au village, découvrir l’Eco Musée qui a été construit depuis notre première visite, retrouver un peu les sourires des enfants qui avaient grandi, et enfin, prendre le thé chez Ahmed, accompagné du très léger pain à tremper dans l’huile d’olive, exactement au même endroit que 3 ans plutôt, quand on découvrait à peine l’histoire de cette vallée.

Le reste de la journée est passé au ralenti, le temps était suspendu au milieu de ce mois de juillet si chargé. J’ai pris le temps de dessiner, de ramasser des fleurs pour les faire sécher… Pendant que Bastien taillait un bâton. La vie.On a pas fait long feu ce soir là, surtout que le lendemain matin, les gorges nous attendaient. Mais ça, je vous le raconte dans une prochaine histoire 😉.

Port de Fontargente

Randonnee pyrenees blog outdoor lac port de fortangete d'Incles 26

Ca faisait un petit moment qu’on avait pas parlé rando ici ! L’été est bien chargé, saison des mariages oblige… Du coup les escapades dans les Pyrénées se sont fait bien rares pour moi, à mon grand regret. Les montagnes me manquent 😩…

Avec Elsa et les copains, on est allés en faire une petite au Port de Fontargente et depuis les photos trainaient sur nos disques durs respectifs en attendant un petit trou dans notre emploi du temps (autant elle que moi, dès qu’on peut on s’échappe de devant Lightroom) et du coup je publie les articles avec des semaines de retard…

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Jordanie #4 : d’Aqaba au Wadi Rum

De bleu à l’orange, de l’eau au désert…

Après Pétra, on a pris la route direction Aqaba. Je ni tenais pas particulièrement mais j’ai compris que ça tenait à coeur à Charlotte de voir par elle-même qu’il n’y avait rien à y voir, ça me fait rire quand elle est comme ça (#cascai). Après une route pleine de tempêtes de sable et quelques demi-tour à chercher notre route, on a fini par trouver South Beach… Ce n’est pasq très beau et il y a un vent de folie. Pas question de tenter du snorkelling, l’eau turquoise est remplie de méduse. On ne fait pas long feu et on part rejoindre nos hôtes pour cette nuit avec qui on aura passé une super chouette soirée à discuter et cuisiner…La route pour atteindre le centre du désert de Wadi Rum est totalement hallucinante (on voit même un bébé dromadaire !). On rejoint le village jusqu’à la maison de Nomad Days tour chez qui on a réservé deux jours de rando et une nuit à la belle étoile… Notre guide, Abdullah, est vraiment, vraiment trop cool, c’est un amour tout zen avec qui on va un peu partout. Durant ce premier jour, on aura pu marcher dans un canyon, grimper, escalader, courir sur une dune, pique niquer un repas délicieux au milieu de nulle part et conduire une jeep en plein désert… C’était complètement magique, je suis tombée amoureuse de cet endroit…Pour le coucher du soleil, Abdullah nous a amenées sur un super spot d’où on pouvait voir la frontière entre le désert blanc et le désert rouge. Le ciel s’est enflammé pendant qu’on est allés faire un peu d’escalade alors que Charlotte lisait son bouquin sur un rocher. Le temps semblait suspendu…

Une fois arrivées au camp pour la nuit, on a du dormir dans une tente à cause du vent mais je me suis quand même amusé à faire quelques photos des étoiles. Le repas était un peu spécial avec une dizaine de personnes qui mangeait face à un mur où les guides jouaient des instruments façon dîner-spectacle, j’aurais bien aimé que la journée à la cool à manger tous ensemble sans chichi continue mais bon…

J’ai vraiment eu du mal à aller dormir tant c’était beau, j’ai rarement vu autant d’étoiles de ma vie, c’était incroyable, envoûtant… Je savais que ce serait la dernière fois et refermer la porte de la tente et me dire que quand je la re-ouvrirai elles seraient toutes parties a été très difficile…Premier lever de soleil réussi de ce séjour, OUF. Tous ces réveils à l’aube n’auront pas été vains. Et quel lever… Voir le désert rougir à chaque rayon de soleil qui apparaissait était dingue… Pendant que Charlotte médite sur un rocher, je me perche sur un autre et admire ce spectacle magique. Abdullah vient ensuite nous récupérer et on commence notre première rando de la journée. On grimpe, on grimpe, jusqu’à arriver tout en haut avec une vue incroyable sur l’Arabie Saoudite. L’endroit était plein de fossiles incroyables. C’est complètement fou de ce dire que ce désert était une mer il y a quelques millions d’années. On prend le temps de papoter avec Abdullah de tout et de rien, de son grand-père qui vit encore dans le désert et ne supporte pas de passer ne serait-ce que quelques heures au village (qu’on trouve nous déjà désertique)…Après avoir fait des câlins à de gentils dromadaires curieux, on a croisé des bédouins qui ont donné une boule blanche dure comme un cailloux à Abdullah. Il nous explique que c’est du lait de chèvre avec du sel, ce qui permet la conservation en plein désert, qu’on peut manger comme ça (Charlotte en est fan) ou faire bouillir pour cuisiner… Deuxième rando de la journée, il nous laisse au milieu de rien en nous indiquant une petite montagne au loin qu’on doit rejoindre… Et quand on arrive, la nappe est posée, le repas préparé (encore une fois trop bon) et on passe un super moment tous les trois. Après ça on est allés marcher dans un canyon, c’est complètement incroyable comment les paysages changent.On peut dire que ce voyage incroyable a pris fin ici, en rentrant au village, on a décidé de zapper la dernière étape incertaine (le wadi mujib) et on a rejoint la petite ville de Madaba où on a passé la nuit avant notre dernière journée à Amman pour prendre l’avion. Après une expérience comme ça, mon appareil photos est resté au fond de mon sac mise à part pour immortaliser une jolie rencontre avec une étudiante syrienne adorable dans un café avec qui on a pu discuter de plein de choses plus ou moins gaies mais qui nous ont encore plus fait prendre conscience de la chance qu’on avait de pouvoir explorer le monde et découvrir tous ses trésors…

Bonnes adresses à Porto !

Je fais une mini pause dans le voyage en Jordanie (j’ai gardé le meilleur pour la fin avec une escapade dans le désert et des paysages fous, ainsi qu’un petit guide pratique si vous devez y partir bientôt) pour vous raconter mes quelques jours à Porto début juin. J’ai le plus beau métier du monde qui me permet de voyager pour immortaliser le bonheur des gens, ça peut paraître un peu bizarre mais c’est exactement ça. Cette fois-ci, c’est pour prendre en photos d’un enterrement de vie de jeune fille que je me suis envolée pour Porto. J’en ai profité pour faire un tour de la ville et découvrir plein de jolies adresses ! Porto n’est définitivement pas une ville qui se visite mais qui se vit… Il faut se perdre dans ses petites ruelles, traverser le Douro, s’arrêter dans ces petits restaurants et bars… Tomber sur de jolies boutiques. La première rencontre est désappointante mais après quelques pas, on découvre tous ses petits trésors…J’aurais rêvé aller jusqu’à Porto en combi et profiter toute la côte ouest de France et d’Espagne mais le temps n’étant pas extensible, on s’est contenté de prendre notre petit déjeuner à côté d’un van tout mignon ! Un peu isolé du centre ville, on y est tout au calme pour commencer la journée ou travailler un peu. L’accro aux chocolats chauds que je suis ne pourra pas vous en dire plus sur leur café mais il paraîtrait qu’ils sont pas mal…Combi Coffee
📍 Rua Morgado Mateus nº29, 4000-334 Porto
🖥 combicoffee.ptSi Porto ne s’est pas rendue célèbre par la beauté de ses plages, ça vaut quand même le coup d’y faire un saut rapide, en bus ou en vélo (je vous dis où en louer un peu plus bas) ! Ca fait un peu station balnéaire défraîchie (ou alors je ne suis pas du tout allée au bon endroit), mais on ne dit jamais non à tremper le bout des orteils dans de l’eau turquoise et à boire des bières en respirant les embruns…

Praia Da Luz
📍 Avenida do Brasil Porto
🖥 praiadaluz.ptLe gros coup de coeur de ce séjour ! Et la belle surprise… On n’avait pas du tout prévu d’y aller mais le bus qui nous ramenait de la plage y faisait un stop, et comme les jardins botaniques + moi = ❤, je ne pouvais pas le louper. Et woaw. Les serres sont magnifiques (malheureusement on ne peut pas y rentrer), le parc tout autant, et un grand bâtiment rouge abrite un super musée ! Il y a plein de petits jeux ludiques, tout est hyper interactif et inventif. Rien à voir avec ce dont on a l’habitude (et que j’adore), ici pas de squelettes ou d’animaux empaillés mais l’impression de se retrouver dans un le camion de Fred et Jamy version hyper classe. Le personnel est en plus hyper dispo et vient vous raconter des petites anecdotes ou s’amuser avec vous.

EnregistrerEnregistrerEnregistrerEnregistrerJardin botanique (gratuit)
📍 Rua do Campo Alegre, 1191 – 4150-181 Porto
🖥 www.jardimbotanico.up.ptPremier stop location de vélos ! Mais on a pas testé… Ici vous pouvez chiner (je n’ai pas la moindre idée des prix, je n’y achète jamais rien mais passe des heures à observer la moindre petite cuillère) et boire (peut-être manger, je ne me rappelle plus…). La petite terrasse à base de palettes de récup et autre objets incongrus est toute mignonne et bien reposante…Armazém
📍 Rua de Miragaia 93, 4050-554 Porto
🖥 www.facebook.com/armazem93Après une fin de journée de l’autre côté du Douro, retour sur la rive droite pour un nouveau petit déjeuner tout doux cette fois-ci en plein coeur du centre ville. Bon je ne vais pas vous mentir, il n’a rien d’exceptionnel mais ça permet de commencer la journée tout doucement…Esquires Coffee Porto
📍 Rua 31 de Janeiro, 215 Porto
🖥 www.facebook.com/esquiresportoLe midi,  on a fait un stop à la sandwicherie Sandeira qui n’a pas failli à sa réputation, c’était délicieux !!! Je vous conseille d’y aller tôt (ou de réserver mais je ne sais pas si c’est possible), on a vu tout un tas de personnes se faire refouler au fur et à mesure qu’on engloutissait notre déjeuner.A Sandeira do Porto
📍 Rua dos Caldeireiros 85, Porto
🖥 www.asandeira.ptSecond endroit où louer des vélos ! Et aussi trop bien manger… (Non, on a pas fait QUE manger pendant ce séjour, bien que… Mais comme je vous disais, c’est agréable de se balader dans les petites ruelles, surtout à proximité du Pont Luis, mais niveau photos c’est pas la folie, alors je me suis contentée de vider ma carte SD à coup de tartines…). C’était vraiment, VRAIMENT, très bon. Porto est une ville bon marché où on peut manger pour vraiment pas cher dans les petits bouibouis de quartier, j’avoue on a fait un peu nos hipsters en allant dans des endroits comme ça mais j’étais en manque de photos (et de tartines ?) et sans regret malgré un prix « à la française » !Hungry biker
📍 Rua das Taipas 68/72, 4050-597 Porto
🖥 www.facebook.com/hungrybikercafe/Bon et comme en vrai ce n’était pas des vacances mais du boulot, après deux journées à explorer la ville, il a bien fallu s’y remettre… On a cherché un endroit où on pourrait se poser avec nos ordinateurs, avoir un peu de wifi, du calme et remplir nos ventres. On a trouvé tout ça chez Happy Nest, en plus d’un chien trop mignon (paradis.). L’endroit est tenu par deux françaises super cool qui font de bons petits plats healthy et passent de la trop chouette musique.  De quoi nous consoler de devoir bosser…The Happy Nest
📍 Av. de Rodrigues de Freitas 293, 4000-421 Porto
🖥 www.thehappynestporto.comOn termine cet article avec quelques boutiques bien trop mignonnes, un café rempli d’appareils photos et de vieilles pellicules et le meilleur houmous que j’ai pu gouter !Coração Alecrim
📍 Tv. de Cedofeita 28, 4050-157 Porto
🖥 www.coracaoalecrim.comEmbaixada do Porto
📍 Praça de Carlos Alberto 121, 4050-158 Porto
🖥 loja.embaixadaporto.com

EnregistrerEnregistrerÓ! Galería
📍 Rua de Miguel Bombarda 61, 4050-381 Porto
🖥 ogaleria.myshopify.com

EnregistrerEnregistrerCafe Candelabro
📍 Rua da Conceição 3, 4050-215 Porto
🖥 www.cafecandelabro.com
Faites également un petit tour par le Centre portugais de photographie et allez manger une francesinha malgré son aspect peu ragoutant dans un petit bouiboui qui ne paye pas de mine 😉 !Article en partenariat avec Ector, un service de voiturier dans les gares et aéroports ! Le principe est simple, vous arrivez au dépose-minute, un super gentil monsieur (ou dame) vient récupérer votre voiture (et pour le coup il était vraiment hyper cool) et l’amène dans un garage sécurisé le temps de votre voyage. Plus besoin de prendre des transports en commun aléatoires avec vos énormes sacs, plus besoin d’aller se garer à perpet’… Bref, c’était plutôt super pratique ! Et le top du top, c’est leur app qui permet de prévenir en direct de votre arrivée pour que le voiturier soit là pile poil quand vous sortez. On a adoré !

Jordanie #3 : Petra

Aaaah Petra… Nos cours d’histoire-géo, Indiana Jones… Petra c’est un peu la photo qui représente la Jordanie (et pourtant, mon coeur a fini ailleurs, attendez de voir les trésors du prochain article…). Passage obligé donc, nous voilà parties pour découvrir ce célèbre site archéologique pour la « modique » somme d’une soixantaine d’euros. Argh. Je me console en me disant qu’ils en font bon usage pour préserver ces merveilles…

On est arrivées le matin directement de Dana, donc pas de levé de soleil pour nous mais il paraît que c’est assez fou à vivre de découvrir le Siq, petit canyon à l’entrée du site, à ce moment là. N’oubliez pas de récupérer une carte à l’entrée pour vous repérer, il y a plusieurs chemin à faire pour découvrir les différents « monuments » et points de vue…Ce premier jour, on aura fait le chemin principal, puis le trail du lieu du sacrifice pour prendre de la hauteur. jusqu’à se rendre compte qu’on allait être du mauvais côté du Trésor (celui d’India Jones) pour le coucher du soleil, donc on est reparties et on a pris le chemin des tombes pour être du bon côté. C’était dur (heureusement on a croisé des chiots trop mignons) et une fois devant le Trésor, c’était pas fou-fou, du coup on a décidé de redescendre…. (pour info, des bedouins ont installé une tente où il y a indiqué qu’on est obligé de consommer pour voir la vue mais je pense qu’ils savent qu’ils n’ont pas le droit du coup on peut y aller sans problème et ils sont très sympas même si on ne leur prend rien!).Une fois en bas, j’ai essayé d’emprunter un pseudo-escalier mais des enfants m’ont dit que c’était interdit (et il y avait effectivement un gros panneau qui indiquait que c’était interdit…). Mais comme je démordais pas d’avoir ma photo du Trésor à la golden hour EN HAUTEUR, je suis quand même allée vérifier auprès des policiers qu’il y a à l’entrée (je crois que c’est la police spéciale touristes). Et ils ont confirmé que c’était interdit. Mais…

MAIS ils m’ont dit que je pouvais grimper de l’autre côté mais que c’était une bonne partie d’escalade. Ni une, ni deux j’étais partie ! Tous les guides encore là me disaient que c’était interdit d’y aller seule, me siffler de descendre. Mais j’ai considéré que si des messieurs en uniformes m’avaient donné l’aurotisation, je pouvais 🤷🏻‍♀️ J’avoue c’était un peu galère (surtout en Birckenstocks) mais la vue en valait la peine ! Je les ai bénis. On a ensuite fait toute la route du retour avec eux, c’était trop chouette, ils nous ont expliqué plein de choses sur l’histoire de Petra, du canyon, vraiment trop adorables !

THE photo prise par ma petite Padawan Charlotte

On a ensuite rejoint notre hôtel, gros coup de coeur du voyage (bon non en vrai tous les soirs c’était la folie). On était dans little Petra, un mini village trop mignon, et on a dormi sur le toit d’un petit immeuble dans une tente toute bien aménagée. L’accès se fait par une échelle qui défie toutes les règles de sécurité.Et pour ne rien gâcher, il y avait des chatons trop mignons, un porc-épic (improbable), une vue de dingue et même une douche (froide, certes). J’ai fait mes petits étirements, j’ai admiré les étoiles et on a fait un gros dodo bercée par les « chants » d’un âne (c’est vraiment très moche les braiments)…Après quelques courses dans le village pour le petit déj’, on est allées directement à pieds à la seconde entrée de Petra (la back exit road), des gardes au poste de contrôle vérifie qu’on a bien un ticket et on commence à marcher le long d’une route interminable pour rejoindre le site. Heureusement un vendeur est passé par là et nous a pris en stop pour nous rapprocher ! On a enchainé directement avec le chemin qui monte au Monastère, ça grimpe bien mais c’est tranquille et le jeu en vaut la chandelle tellement c’est beau… Mais on ne s’est pas éternisé : Aqaba nous attendait…

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Jordanie #2 : Vallée de Dana

Deuxième étape de notre roadtrip en Jordanie : la vallée de Dana (allez-y, faites la blague, je l’ai entendu au moins mille fois ^^). Avant d’aller se balader on a posé les sacs au camp où on devait dormir le soir et premier coup de coeur de cette journée : Al-Nawatef. L’accueil est tout chaleureux on nous proposer une tente ou une petite maisonette en dur, le choix est vite fait ! La vue est à couper le souffle, on est à flan de falaise sur le plateau. Ils ont installé des petites chaises pour se poser et admirer le paysage.

EnregistrerEnregistrerAprès un traditionnel thé, on file au village de Dana pour commencer notre petite randonnée ! Inutile de prendre un guide, du moins pour aller en bas de la vallée, le chemin est très, mais alors TRÈS, simple. C’est une route pour 4×4. Malgré la brume la vue est sublime… On est entourées de plein de roches différentes avec des couleurs folles. Après une petite paire d’heures on a décidé de faire demi-tour, on était en bas, il n’y avait plus vraiment de vue et on avait envie de profiter du camp. La remontée est un peu hard mais ça passe 😉

EnregistrerEnregistrerSur la route pour retourner au camp, on s’est arrêtées dans un petit village pour faire 2-3 courses et on a pique-niquer là-bas. Le reste de la journée fut tout doux. Au coucher de soleil, on est allées faire une balade dans les alentours. Meilleure idée du siècle : il y avait un jeune berger avec quelques moutons ET… Des dromadaires ♥️ Et bon, dromadaires + golden hour = bonheur parfait. J’aurais aimé voir les étoiles (ça doit être dingue) mais le ciel était trop couvert. Je me suis contentée d’un lever de soleil tout doux…

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Jordanie #1 : la Mer Morte

Janvier dernier, Charlotte me propose sorti de je-ne-sais-où de partir en Jordanie. Toute incapable de dire non à un voyage que je suis, je lui réponds « ok », on se connecte, on trouve une semaine de vacances commune, on prend les billets, et nous voilà 5 mois plus tard dans un avion en direction de ce pays magique. Sauf qu’à ce moment-là, je ne le sais pas encore. La tonne de boulot qui m’est tombée dessus juste avant le début de ma saison et l’envie de garder un peu de mystère a fait qu’on a commencé à vraiment préparer et réserver nos nuits dans la file d’attente de l’embarquement.

Un vol de nuit plus tard, je découvre toute émerveillée le ciel jordanien sur le parking de l’aéroport. C’est l’aube, tout est mauve, jusqu’au petites fleurs des arbres entre les voitures. Les 7 prochains réveils avant le lever du soleil m’apprendront que ce mauve était juste pour l’accueil. Mais on reparlera de mes tentatives de lever du soleil plus tard 😉. Une fois la voiture de location récupérée (je ferai un article spécial avec tout plein d’infos pratiques à la fin, promis !), on a pris la direction de la Mer Morte, Vieux rêve d’enfant qui a les photos de son livre d’histoire-géo de 6° dans la tête…La route en partant d’Amman est vraiment belle. On comprend pourquoi on a trouvé zéro hôtel dans cette zone : c’est le désert. On suit les panneaux du complexe panoramique et au bout de longs lacets on tombe enfin sur une vue à couper le souffle mais impossible de s’arrêter. On continue vers le Nord, on a lu partout qu’il n’y avait aucune plage publique et qu’il fallait passer par des hôtels pour pouvoir y accéder (et prendre une douche indispensable ensuite à cause du sel sur la peau).

On a commencé par les hôtels de luxe mais ça coûtait une blinde (30 JD) et impossible d’y manger (et on crevait la dalle pour dire ce qui est). On a fini au Amman Beach pour 20 JD, plage privée visiblement bon marché… Et là quand on rentre… Le chaos. On a poussé jusqu’à aller au bord de la mer mais c’était une cata, toutes les chaises dans l’eau, les installations cassées, tout un tas d’ouvrier en train de les remettre sur pied et une eau dégueu entre deux grillages pas ragoûtants et une horde de chiens errants peu accueillants. Grosse DECEPTION. On arrive à se faire rembourser sans souci avec l’explication qu’il y a eu une tempête la veille.Après une bonne sieste dans la voiture (parce que si vous avez suivi, il est 7h du mat à ce moment-là), on se fait une raison pour la Mer Morte et on décide d’être efficace et de faire le plein. ET on a toujours très faim. Et comme la vie est faite de jolis hasards, sur notre chemin on croise un endroit tout mignon, aux jolies couleurs pastels et objets de récup’. On tente le coup pour savoir s’ils font à manger, on nous dit simplement « vous avez du temps ? », on répond que oui et commence le début de jolies rencontres.

L’endroit est en fait Al Numeira Nea, une association de protection de l’environnement (et croyez-moi, il y en a bien besoin dans le coin) qui fait café, resto, woofing, location de vélos et plein de petits trucs comme ça trop cool. Pendant qu’on nous prépare le repas (en allant directement chercher les légumes dans le potager), William, le directeur (enfin je pense), nous fait faire le tour, nous présente le travail des bénévoles, etc.Tout le monde est adorable, l’ambiance est toute détendue… On nous a trop chouchouté sans jamais en faire trop ou essayer de nous vendre quoique ce soit, et le repas était juste TROP bon. On discute avec Abdullah, un des bénévoles, et on lui parle de nos mésaventures de la matinée. Du coup il nous montre un endroit où on peut garer la voiture pour aller se baigner sans avoir besoin de passer par une plage privée ! Et pour la douche, on est les bienvenues au retour (il faut vraiment pouvoir se rincer après avoir fait trempette dans ce bain de sel). Après la traditionnelle sieste de Charlotte, on reprend donc la route, décidées à flotter nous aussi…Une fois la voiture garée le long de la route, on a crapahuté une petite quinzaine de minutes pour rejoindre la rive. C’est un endroit où la mer a été pas mal asséchée, du coup le sol est tout fait de sel, c’est assez étrange comme sensation. L’émerveillement face au paysage digéré (mais qui a duré un bon moment), on a tombé le pantalon pour aller tester ça de nos propres corps et c’était trop, trop cool.

Bon en vrai la sensation n’est pas inconnue car on a vraiment l’impression d’avoir une bouée ou un gilet de sauvetage (vous vous êtes peut être jamais baignés avec une bouée ce-là dit…). On ne s’en rend pas compte tout de suite, c’est quand on lève les pieds qu’on a l’impression de passer en apesanteur. C’est excellent de pouvoir se tourner, prendre des positions WTF et d’être là tranquilles, à la surface de l’eau. Ça aurait été vraiment trop dommage de louper ça,Une fois le stop « douche » à Al Numeira effectué (d’ailleurs je ne peux pas vous dire à combien est le repas car ils nous ont dit de laisser ce qu’on voulait), on a pris la route vers le petit village d’Al-Karak pour rejoindre notre hôtel du soir, l’Hôtel Cairwan. C’est rudimentaire tout mignon, j’ai pas la patience d’attendre qu’ils fassent chauffer l’eau pour la douche (il faut les prévenir ou se doucher aux heures indiques), mais mon magnifique dessus de lit tigre compensera la douche froide. On était un peu éclatées de cette longue journée, du coup on a pas traîné et découvert le village que le lendemain matin en allant acheter deux trois fruits pour le petit déj’.

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The Minimalist Wave chez Chipiron

Fin avril, j’ai du partir à l’Océan pour deux shootings « édito mariage » (que vous pourrez d’ailleurs bientôt retrouver sur mon site de photographie, gardez l’oeil ouvert 😉). Du coup, forcément, on a prolongé un peu avant et un peu après pour profiter au maximum des copains sur place, des yaourts du Frozen Palm, du surf (pour Bastien, perso j’ai pas eu le courage…) et des chouettes soirées comme celle qui a eu lieu chez Chipiron à Hossegor ! J’étais trop contente que ça tombe pile poil quand on était là.

Ca m’a permis de découvrir le travail d’Alain Bourdon, l’artiste qui se cache derrière The Minimalist Wave et de rencontrer Noémi, adorable créatrice du trop chouette magazine Trendy Mood qu’on ne présente plus. On a eu droit à quelques démos papier avant qu’Alain ne s’attaque à une jolie planche de chez Chipiron. C’était hypnotique !

Le Pic de Tarbésou en raquettes

Je ne sais pas trop ce qui s’est passé cet hiver mais j’ai l’impression que le temps a filé à toute vitesse. Je voudrais passer mes week-ends dans les montagnes, la tête dans les nuages. La vie en a un peu décidé autrement, j’ai beaucoup bossé, ma saison s’annonce toute jolie. Mais il va falloir faire une pause, souffler un peu, profiter. En attendant, je me replonge dans les souvenirs de cette randonnée. Elle fut violente, épuisante… Mais elle aura eu le mérite de mettre mon cerveau en pause.

On est partis un matin avec mon pote Mathieu, direction les Pyrénées… On avait prévu large mais on devait se rejoindre avec une québécoise qu’on avait rencontré sur le groupe « The Mountains Are Calling » qu’on a créé avec Elsa. Malentendu sur le lieu de rdv, problème de réseau, après avoir poireauté un bon moment à coup de chocolats chauds, on décide de partir que tous les deux, il est déjà tard et un peu moins de 10km dans la neige nous attendent…

Le début s’est passé sans trop d’encombre (mis à part notre rdv manqué avec notre québécoise). La route est déneigée jusqu’au téléski de Régalécia de la station d’Ascou-Pailhères. On gare la voiture ici et on commence à monter en suivant les pistes. La station est déserte… On grimpe, on grimpe pour atteindre le pic de la Coumeille de l’Ours. Il y a beaucoup de vent, ça monte pas mal mais le paysage est lunaire (enfin une lune sur laquelle il aurait neigé). J’ai un peu l’impression d’explorer l’Antarctique. C’était sans me douter ce qui nous attendait…

Arrivés au pic de la Coumeille de l’Ours, on s’est pris une grande claque. Même deux. La première c’était le paysage de fous qui nous attendait. vraiment. FOU. J’ai l’impression que plus on galère pour arriver au sommet, plus la récompense est grande. Je n’arrivais pas à décoller mon regard de ces sommets enneigés à perte de vue. J’ai rarement vu aussi beau. Je n’avais qu’un petit appareil ce jour-là et j’ai préféré gardé cette image dans ma tête que la « gacher » par une photo moyenne. Et puis il y a eu la seconde claque. Par le vent. Glacial.

On s’est mis à l’abris grâce à trois sapins comme on a pu et on a englouti nos sandwichs en 2 minutes, le temps de perdre quelques doigts avant de se remettre en route…

C’était tellement violent qu’on a du abandonner. Prendre la crête avec cette météo aurait été un peu de la folie. Sauf qu’il était déjà bien tard et que faire demi-tour aurait pu nous faire arriver après le coucher du soleil. Pas le choix, il fallait tracer tout droit, à pic, pour rejoindre la station. S’en est suivie une descente interminable dans le vent glacé, sur un flan de montagne ombragé et dangereux. Chaque pas demandait un plantage de crampon précis et une abstraction du vide qui m’attendait si je glissais. Heureusement, j’avais le plus chouette des compagnons de montagne, soutien psychologique du tonnerre et prof d’alpinisme au top. J’ai gainé tout ce que j’ai pu jusqu’à rejoindre un semblant de plat et de poudreuse. Le lendemain j’ai eu des courbatures comme jamais dans tous le corps… C’était la randonnée la plus difficile que j’ai jamais fait mais c’était fou.

Et je n’ai pas dit mon dernier mot. Pic de Tarbésou, on se revoit en 2019 💪🏼 !Pic de Tarbésou
🚩Ascou-Pailhères
👞👞👞 Difficile (en toute subjectivité) – ⏰ 5h – 🗻 D+ 700m – ⭕ Boucle
💻 www.rando-marche.fr

Mini road-trip sur la côte basque espagnole

Oui, vraiment mini, mais on était en voiture, on a roulé sur des routes. Je pense qu’on peut appeler ça un road-trip malgré tout. Pour vous remettre un peu dans le contexte, Bastien et moi sommes devenus les pet-sitters officiels du pays basque. Oui rien que ça. Bon c’est un titre auto-attribué, certes… Mais sachez que si 1. vous habitez au pays basque et 2. vous avez un animal à faire garder, on sera là pour vous ! C’est ce qui s’est passé en janvier quand on est partis 3 semaines câliner Java pendant que ses maîtres se la coulaient douce au Mexique. Et comme on est des pet-sitters trop cool, on fait aussi taxi jusqu’à l’aéroport. D’autant plus lorsque l’aéroport se situe de l’autre côté d’une frontière, et qu’il n’est pas loin de l’Océan. C’est comme ça qu’on s’est retrouvés à 6h du matin au milieu de Bilbao… Le soleil ne se levant que 2h plus tard, on est allés piquer un som’ sur un petit parking trouvé sur Google Map pour se réveiller à côté de ça…Oui, c’est pas le truc le plus beau qu’on est fait mais… ça reste un skate park avec vue sur l’Océan et je trouve ça plutôt cool. Coolitude qui s’est arrêté là puisqu’on avait pas de skate. On a donc continué notre (mini) road-trip vers des endroits un peu plus sauvages. Le soleil encore bien bas, nous voilà en train d’explorer Barrika.Moi qui pourrais passer toutes mes vacances à marcher le long de falaises je peux vous dire que j’étais comblée. Je rêve d’acheter un set de chaise/table de camping à Decath’, un ordinateur avec écran anti-reflets hyper-puissant, une batterie solaire et de passer mes journées de travail ici. Je dois encore régler deux-trois points de logistiques, mais un jour, ça arrivera.

On a ensuite repris la voiture pour rejoindre la forêt de Oma. Un endroit un peu WTF où l’artiste Agustín Ibarrola s’est « amusé » à peindre les arbres. Selon comment le point du vue duquel vous vous placez, les arbres forment une véritable oeuvre en jouant avec la profondeur… Je ne sais pas si je suis très claire mais les photos parleront d’elles-mêmes. Son but étant de faire un lien entre le travail des artistes du Paléolithique (il y a des grottes tout près de la forêt) et celui des artistes modernes consacrés au land art.Petit stop sur une jolie plage avant d’atterrir à notre dernier point de chute tout pile pour le coucher du soleil… Zumaia. Une plage dingue où la roche forme une sorte de mille-feuilles caillouteux (oui, je suis toujours aussi douée dans la description des choses). C’est fou de voir ce dont la nature est capable…

Ocean therapy

Pour Noël, j’ai offert à Mily une mini retraite sur la côte. Je savais qu’elle voulait aller se mettre au vert pendant ses quelques jours de vacances mais elle n’avait pas d’idée précise en tête et moi je me suis dit qu’ajouter un peu de bleu à tout ça pourrait être pas mal.

On a surtout rajouté du gris à vrai dire… On a eu de la pluie tous les jours, bon comme partout en France depuis 6 mois me direz-vous ! Ça nous a obligé à nous poser, ne rien faire (ou presque), et puis pluie ou pas, le Pays Basque est quand même sacrément canon… Je l’ai amené dans tous mes coins préférés que je vous laisse découvrir à votre tour (bon même si vous avez déjà du les voir passer 1000 fois par ici !).

Pays Basque

Landes

Le dernier jour, on a fait un rapide saut à Hossegor avant de rentrer à Toulouse. Il y avait une compétition de surf (déserte…), on a ramassé des coquillages, caressé des chiens et fait des pola. Parfaite combinaison pour bien finir des mini-vacances…

3 jours en Catalogne

Il y a quelques semaines de ça, j’ai eu la chance d’être invitée par l’office du tourisme de la Costa Brava Girona pour un blogtrip dans les Pyrénées espagnole (et autour) afin de découvrir les différentes activités du coin au-delà de la plage au mois d’août !

La Molina

On a commencé le séjour par une journée à la Molina, une petite station de ski (63 pistes quand même !). Mais comme le ski et moi, ça fait 3… J’ai opté pour la rando raquettes ! Parce que les rando raquettes et moi, ça fait 1. (Ouais, j’ai fait un bac S 😁).

Pendant que Bastien et Cécile dévalaient les pistes, Marie et moi, on est parties avec un trop chouette guide d’Altitud Extrem dans la forêt environnante de la station et on a découvert plein de trucs ! C’était la première fois que je faisais une randonnée accompagnée par un guide et c’était trop cool, il nous a montré les différentes espèces d’arbres, on a pu lui poser toutes les questions qu’on voulait sur la faune et la flore… C’était comme regarder un documentaire tout en marchant dans la neige, j’ai adoré !

A la fin de la journée, on a testé rapidement le parcours d’accrobranche qui est installé au coeur de la station. J’ai fait ma frileuse mais Bastien et Marie ont eu l’air d’apprécier l’exercice ^^. C’est également Altitud Extrem qui s’en occupe mais pour les infos direction leur site Parc Aventura.

Ce jour aura été aussi marqué par la mort (non j’en rajoute, le coma) de mon objectif photos (pour les inquiets, il est chez le docteur et en bonne voie de guérison). Heureusement j’ai pu piquer le petit appareil de Bastien pour vous ramener des souvenirs !!

La voie verte de la Garrotxa

Le lendemain, nous voilà à Olot où on loue des vélos au Centre logistic de bicicletes ! Bon, je sais pas ce qu’ils ont avec les blogtrips, je pense qu’ils ont peur qu’on soit en sucre, ils nous prévoient toujours les activités les moins fatigantes et difficiles du monde. J’étais trop heureuse de pouvoir me dépenser un peu après tout le gras ingurgité la veille (c’est dingue tout le gras qu’on a pu manger en 3 jours). Et là qu’est-ce que je vois… Des vélos électriques. *Facepalm*

Heureusement on a pu débrancher tout ça avec Bastien et nous voilà parti pour une grosse heure de balade à travers la campagne espagnole (bon et un peu les lotissement et zones industrielles, il faut le savoir). Tout ça sous un grand ciel bleu.

Je vous passe l’épisode où on a visité une production laitière où les vaches étaient parquées dans un hangar, j’ai pas du tout compris comment on avait atterri là et je préfère oublier tout ça 😞.

Volcan del Croscat

J’ai découvert avec ce séjour qu’il y avait des volcans en Espagne ! Bon certes, pas en activité, mais heureusement me direz vous… On est allés visiter celui del Croscat. Il a la particularité d’avoir été exploiter pendant plusieurs années. A force de se battre, les associations ont réussi à faire en sorte qu’il soit protégé et la carrière est maintenant abandonné. L’avantage dans cette triste histoire, c’est qu’on peut aller visiter « l’intérieur » du volcan !

Je crois que j’explique très mal… Allez jeter un oeil sur le site du Centre, ils seront sûrement plus clairs que moi 😁.

Juste à côté, il y a une jolie forêt d’hêtres « La Fageda San Jorda » où on peut aller se promener (il faut y aller quand il y a du vent, les chants des arbres sont impressionnants). C’est tout apaisant…

Au-dessus des nuages…

Non en vrai on va pas au-dessus des nuages en montgolfière. Enfin pas à ma connaissance. Mais ça faisait un joli titre ! Oui parce que figurez-vous que pour le dernier jour, on a fait de la… MONT. GOL. FIERE ! Et ouais !!! Bon j’avais un peu cassé tout le suspens avec les photos juste avant…

Et c’était complètement ouf ! Première fois de ma vie et j’ai trouvé ça juste génial. On a pas du tout la sensation de vide (du moins pas après 4 coupes de champagne pour Bastien). On a même pu apercevoir un petit bout de Méditerranée malgré le temps couvert…

Si l’aventure vous tente, c’est avec Vol de Coloms qu’il faut prendre les réservations !

Théâtre musée Dali

Et pour finir, direction Figueras où on est allés visiter le Théâtre musée Dali ! Je l’aime d’amour ce musée. J’y étais déjà allée mais le fait d’avoir une guide avec nous pour cette fois a tout changé ! En vrai Dali, il voulait pas qu’on visite son musée avec un guide pour être perdu, et revenir, et redonner de l’argent. Mais bon, hein. Avec, c’est vachement mieux. J’ai compris un milliard de trucs devant lesquels j’étais restée dubitative la première fois…

Un énorme merci à Véronica pour l’organisation de ce blogtrip et toutes nos baby-sitters de ces 3 jours qui ont été adooorables : Olga, Gemma et Dùnia !

Et pour ceux que ça intéresse : la première nuit, on a dormi à l’Hôtel Solineu et la seconde à l’Hôtel Cal Sastre !

Sur les sommets enneigés de la Rhune

 

Après s’être garé sur le petit parking d’Olhette au bout du chemin Xurien-Borda, on emprunte un petit pont (attention, il y a un énorme panneau « départ » mais c’est par ici que vous arriverez 😉). Des fois je trouve la montagne toute triste en hiver mais le pays basque a ce petit truc magique (bon, en vrai je pense que ça n’a rien à voir avec le pays basque), les couleurs étaient encore toutes orangées, c’était trop beau. Puis petit à petit, de la neige. Un peu. Puis beaucoup.

Puis des Pottoks, et enfin…

Des Pottok et de la neige 😍

La Rhune depuis Olhette
🚩Olhette
👞 Facile (en toute subjectivité) – ⏰ 5h – 🗻 D+ 800m – ⭕ Boucle
💻 www.visorando.com

Roadtrip sur Tenerife #2

La Punta de Teno

De la Orotava, on continue à longer la côte jusqu’à la pointe ouest de l’île où Internet m’a promis des falaises. Après une route un peu cabossée, on arrive enfin dans un coin tout isolé et désertique de l’île. Enfin désertique… Par les paysages, pas par le nombre de voitures garée sur le parking. Ce n’est pas non plus Disneyland mais visiblement, je ne suis pas la seule à aimer les falaises.

Une fois que tout ce petit monde habillé en pantacourt beige et chemise à carreaux a mis les voiles, il ne reste que nous et le bruit de l’eau.

Bon et notre copain T3 rouge mais on l’aime bien…

D’ailleurs, il sera là pour nous aider quand on ne pourra plus redémarrer le lendemain matin… Mais sans succès. On est obligé de faire venir un dépanneur qui nous recharge la batterie en deux-deux et on repart sur la route !

 

Masca

Masca… Tu n’es pas bien grande, tu m’as valu mon premier créneau en combi, mais alors qu’est-ce que tu es jolie.

Nous voilà dans ce petit village perdu au milieu des montagnes, il n’y a pas grand chose à faire mis à part siroter un jus de cactus à la terrasse d’un de ses bars à touristes, admirer la vue et caresser les chats bien trop mignons.

masca tenerife

 

Los gigantes

La claque.

Il parait qu’ici, on peut voir des baleines. Mais quand il s’agit d’animaux sauvages et de tourisme, je suis plutôt réticente. Trop d’abus. La tentation est grande de prendre un bateau mais mon coeur me dit qu’il ne faut pas. Je cherche quand même s’il n’y a pas une solution. Et puis je tombe sur ces centaines d’avis sur tripadvisor, les gens racontent comment ils ont pu apercevoir des baleines dans le plus grand respect. Je me laisse convaincre et nous voilà au petit matin à Puerto Colon, ponton n°4.

On est seulement 3 couples sur le bateau, plus les deux accompagnateurs. Ou devrais-je dire deux passionnés, deux amoureux des cétacés et de la nature. Au bout de quelques minutes, on aperçoit un aileron au loin. Et là, la magie opère. Le moteur est coupé, je me dis qu’on va voir des baleines, de loin, de très loin.

Et puis l’aileron se rapproche petit à petit, puis un autre, et encore un autre… Au final ce sera 2h de folie à les admirer, les yeux tout mouillés tellement c’est beau. Jamais, jamais, on ne les a dérangées. On attendait qu’elles soient très loin pour redémarrer et à chaque fois c’est elles qui nous rejoignaient, moteur coupé.

Par moments, on met un casque pour les entendre communiquer. A d’autres on essaie de les reconnaitre (ce sont des baleines résidentes à l’année et elles ont toutes un petit nom, on sait qui est qui à la forme de l’aileron). On apprend plein de choses sur comment elles se nourrissent, s’occupent des bébé (on en voit d’ailleurs un !). Bref, du pur bonheur…

baleine los gigantes tenerife

C’est vraiment une des plus jolie expérience que j’ai pu vivre là-bas (et ailleurs). A la fin, on est allés se poser dans une petite crique pour papoter dauphins, baleine, migration avec Antonio, qui est aussi zoologiste (et aussi excité à l’approche d’un animal que nous alors qu’il en voit plusieurs fois par jour, c’était trop mignon de le regarder faire). Il nous explique que si un jour, en vacances, on a un doute sur l’éthique environnementale d’une activité, on peut leur écrire un mail et ils se chargeront de faire des recherches, j’ai trouvé ça tellement coeur-coeur.

Je recommande Atlantic Eco Experience mille fois. Un million de fois même.

Je n’ai toujours pas réussi à déterminer si cette île était belle, mais une chose est sûre, elle est surprenante…

Roadtrip sur Tenerife #1

Novembre dernier. La saison des mariages est terminée et nous voilà dans un avion direction les Canaries. Je ne sais pas pourquoi, depuis petite ça m’évoque les plages paradisiaques des Caraïbes. En vrai le sable est noir, les paysages désertiques et je n’ai pas mis un orteil dans l’eau.

On est arrivé tôt le matin, on a récupéré notre van et on a filé directement sur la côte, près de Arico. On n’avait rien en tête, on avait juste envie de voir l’Océan. Quand on a vu du bleu, on s’est garé, on a sorti les Pringles et le guacamole et les vacances ont pu commencer.

Et qui dit vacances quand t’es indépendant, dit bonne crève. C’est quasi systématique. J’ai l’impression que mon corps tient tout ce qu’il peut et relâche dès que je prends quelques jours de repos. Heureusement, l’avantage de se balader avec sa maison sur le dos, c’est qu’on peut s’arrêter n’importe où et se faire une sieste dès que l’envie (ou plutôt le besoin) se pointe.

El Parque Nacional del Teide

Après une nuit au milieu de nulle par à apprécier le bruit des vagues, on prend la route direction le Parc Nationel Del Teide. Comme l’île est petite et qu’on peut vite en faire le tour, on n’avait vraiment rien prévu, juste quelques notes sur une carte. On décide de tracer direct vers le Nord en passant par le centre et le volcan en découvrant les routes sinueuses et les plaines désertiques…

El Teide, le fameux volcan de l’île, n’est accessible que sur réservation afin de réguler l’afflux touristique dans un souci environnemental. L’accès au pic est donc réglementé : il faut un permis qui est délivré par l’administration du parc national (et il faut penser à le demander bien un mois à l’avance). Sans aller jusqu’au sommet, vous pouvez déjà monter assez haut grâce au téléphérique (à réserver également quelques jours à l’avance). On se l’est gardé pour le dernier jour et il y a malheureusement eu un problème technique, la réservation a été annulée…

Je vous conseille d’aller d’aller faire un tour sur le site www.volcanoteide.com, c’est ici qu’on réserve les billets pour le téléphérique ou qu’on fait la demande de permis mais il y a également des petits itinéraires de rando conseillés (et numérotés).

Afur

Je comptais sur ses vacances pour faire un milliard de rando. Au final, j’aurais fait un milliard de siestes. C’est pas mal aussi.

Je veux quand même en tester au moins une. On choisit Afur. On se gare sur le parking et on prend le chemin en direction de la plage Tamadite (balisé blanc et jaune). Ca fait du bien de se dégourdir les jambes. Puis finalement, on en a pas assez. Plutôt que rebrousser chemin, on continue jusqu’à Taganana en longeant la côte. Le village est trop mignon mais désert, je me récompense avec une glace achetée dans la plus petite supérette que j’ai jamais vu.

On regarde les horaires de bus pour retourner à Afur car ça fait une trotte (j’aime bien marcher sans réfléchir puis arriver au bout et me demander comment je vais retourner chez moi, l’histoire de ma vie). Au final il faut prendre 3 bus différents (d’après ce qu’on a réussi à déchiffrer sur l’arrêt), et ça nous prendrait 3h. Le choix est vite fait : on repart à pied mais dans les terres par le chemin de las Vueltas et le col de la Cumbrecilla. La montée est bien rude mais à faire qu’une rando autant la rentabiliser !

 

Le Jardin Botanique

Si vous me suivez ici depuis un moment vous connaissez  ma passion pour les jardins botaniques… Impossible d’y échapper. Honnêtement il n’est pas fou du tout mais ça fait une petite balade…

Comme d’habitude, je reviens avec une cargaison de photos de fougères, de bébés ananas et autres cactus.

Ca sert à rien mais je crois que ce sera comme ça toute la vie. Un jour je les compilerai et je trouverai ça encore plus ridicule.

La Orotava

Ses petites maisons colorées ont fait sa réputation. Je ne saurais trop décrire son architecture, mélange de plein de cultures… Ca monte, ça descend, on admire la vue sur l’océan, les petites églises mignonettes et les mamies sur les bancs. Le tour est vite fait. On reprend le combi et on file à travers les terres…

To be continued…

Marché du Lez à Montpellier

Le mois dernier je suis allée faire un shooting en Camargue (j’inonde d’ailleurs les stories de mon instagram des photos en ce moment) et sur le chemin du retour, avec ma modèle chérie, on s’est arrêté à Montpellier pour faire un tour au Marché du Lez

marche du lez montpellier brocante boutique deco 2 Continue reading « Marché du Lez à Montpellier »